80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Né à Naples, en pays grec, Publius Papinius Statius s'est souvent plu à traiter des sujets grecs. Il n'était guère étonnant qu'il s'intéresse « au meilleur des Achéens », Achille. L'angle choisi est des plus original : ce n'est pas du guerrier dont il est question, mais de l'enfance du héros, de son éducation par Chiron et de ses amours avec Déidamie. Stace, chantre de l'horreur et de la violence dans la Thébaïde, adopte ici un ton léger et non sans humour. Composé pendant la rédaction de la Thébaïde, l'Achilléide apparaît ici comme une pause dans la production épique et guerrière du poète. Malheureusement, la mort vint interrompre ce texte dont seuls les deux premiers livres furent écrits.Après une biographie de l'auteur, notre édition fait le point sur les diverses hypothèses concernant l'économie du poème et notamment le récit de la guerre de Troie. De nombreuses comparaisons avec les autres poèmes traitant d'Achille, et surtout avec les poèmes homériques, sont proposées et mettent en avant l'influence d'Euripide sur Stace. Les sources latines, telles Virgile et Ovide sont analysées en détail, de même que les parentés avec les autres oeuvres de Stace. L'histoire de la tradition manuscrite est accompagnée d'un bref sommaire des différentes éditions. Chaque livre est précédé d'un résumé permettant de circuler aisément dans le poème. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en appendice par des notes complémentaires. L'ouvrage est en outre enrichi d'un Index Nominum.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année