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Dans les années 1930, la Défense Passive mit en oeuvre des dispositifs de protection des populations. À Paris, quelques milliers d'abris souterrains furent ainsi aménagés dans les caves des immeubles, dans le métro ou dans les anciennes carrières. Parmi eux, 250 intra-muros et une centaine en périphérie étaient étanches, équipés pour répondre à l'éventualité d'une attaque au gaz.
Les bombes tombées sur la capitale durant la Grande Guerre avaient fait près de 800 morts et les armes chimiques étaient apparues sous la forme des redoutables gaz de combat, dès avril 1915. Telles étaient donc bien les catastrophes qu'on redoutait à la veille de la Seconde Guerre mondiale. La capitulation rapide de la France et l'occupation de Paris par les Allemands dès juin 1940 limitèrent toutefois les bombardements de la capitale, qui seront pour la plupart alliés et toucheront l'ouest. Quant à la grande hantise d'une attaque au gaz, elle n'eut heureusement pas d'actualité.
Restèrent les abris... dont beaucoup ne furent pas démantelés. On en voit les traces et les inscriptions dans de nombreuses caves. Et des structures plus importantes ou plus équipées peuplent encore les sous-sols des administrations ou des gares. Aujourd'hui oubliés et peu exposés aux regards par nature, les abris souterrains demeurent les témoins d'heures sombres de l'Histoire comme de plus glorieuses, puisque c'est des sous-sols de Paris, à Denfert-Rochereau, qu'a été lancée l'insurrection libératrice d'août 1944.
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