80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Je reviens à peine d'Amboise ; j'y ai passé plusieurs jours sous le toit hospitalier de son vieux château, dans l'intimité la plus douce avec un illustre captif. Plus que beaucoup d'autres, je crois connaître désormais et pouvoir apprécier Abd-el-Kader. Cependant, à mon retour à Bordeaux, sur mon chemin, partout, je trouve une foule de personnes, dignes d'ailleurs de toute confiance, qui se font de cet homme extraordinaire une idée fausse, incomplète, et qui, par suite, contribuent, plus qu'elles ne le soupçonnent assurément, à retarder l'époque incertaine encore où justice lui sera enfin rendue. Je crois, moi, au contraire, que, si tous en France connaissaient Abd-el-Kader autant que je le connais maintenant, cette époque serait désormais peu éloignée.
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