"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
On connaît Thomas Jefferson, le rédacteur de la Déclaration d'Indépendance américaine, le troisième Président des Etats-Unis, le Père fondateur le plus charismatique de la République américaine, le sage de Monticello.
Alexander Hamilton est volontiers considéré comme " l'autre " du projet moral, politique et économique de la République américaine naissante : nationaliste, conservateur et plus à l'aise dans les eaux troubles de la finance que dans la clarté des principes révolutionnaires fondant l'Amérique. Or l'opposition entre les deux hommes, qui culmine sous la présidence de George Washington, repose sur la mise en oeuvre de leurs théories politiques, également complexes et cohérentes ; il faut se garder des simplifications tranchées qui opposeraient le républicain au monarchiste, le démocrate au libéral ou l'ancien au moderne, selon les enjeux du moment.
La prise en compte des principes républicains de chacun permet d'éclairer le paradoxe interne de la démocratie libérale américaine : la République américaine est née d'un équilibre fragile et ambigu entre deux visions concurrentes de l'Amérique dont chacune a agi sur le cadre constitutionnel, les structures économiques et la construction de l'idée nationale. Les Etats-Unis sont le produit de la rencontre de ces deux visions politiques.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !