Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Du côté de chez Swann et Le Temps retrouvé, au commencement et à la fin de l'oeuvre de Marcel Proust, sont deux arches, parallèles dans leur construction et leur projet, sur lesquelles s'appuie l'immense cathédrale de La Recherche du temps perdu. Ce sont ces deux textes qui définissent le mieux ce qu'est l'ouvrage, l'histoire d'une vocation, la découverte du salut par l'écriture. Dans le premier, le narrateur restitue l'enfance : Combray, les rêves, le territoire qu'il partage avec sa mère et sa grand-mère, les lieux de la fascination, théâtre, voyage, visages de jeunes filles, or contenu dans certains noms comme celui de Guermantes. Dans le dernier livre, le temps a passé, rendant les êtres méconnaissables, détruisant tout à l'exception de l'Art, c'est-à-dire de l'union de la sensation et du souvenir dans la métaphore. Le narrateur peut commencer à écrire, l'ouvrage est fait. La Recherche, c'est le passage des Noms aux mots.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !