Henry Pelham se rend en Californie et revoit à cette occasion Celia Favreau, son ancienne maîtresse. Tous deux ont été agents secrets, à Vienne, et ne se sont pas revus depuis l'attentat terroriste qui a coûté la vie à cent vingt personnes dans un avion, cinq ans plus tôt. Celia a quitté la CIA et a fondé une famille. Malgré les sentiments qu'il éprouve encore, Henry a aujourd'hui une mission à remplir : découvrir ce qu'elle sait sur cette terrible journée où tout a basculé.
Un huis clos époustouflant où un simple dîner de retrouvailles, du moins en apparence, se transforme en habile joute verbale, chacun jonglant entre discussion personnelle et professionnelle, chacun poussant l'autre dans ses retranchements pour sauver sa peau. Une plongée magistrale dans les coulisses de l'espionnage et de l'antiterrorisme.
Quand deux espions se mettent à table…
Ces deux-là vont finir par parler, sans menaces, sans violences, sans tortures, tout simplement en tête à tête au restaurant, et la vérité surgira, peut-être, au dessert.
Ils se sont aimés à Vienne et, après la tuerie de l’aéroport, elle est partie, brusquement, brutalement. Il ne s’en est toujours pas remis. Elle a refait sa vie, comme on dit, et lui fait toujours partie de la maison qu’elle a quittée. La maison c’est la CIA.
Cinq ans plus tard, l’interrogatoire d’un terroriste capturé en Afghanistan laisse à penser que les pirates responsables du massacre de Vienne étaient renseignés par l’un des membres de leur équipe. Vérité ou intoxication ? Il est chargé de trouver la réponse avant que l’enquête ne soit prise en main directement par Langley. Quelle belle occasion de renouer le contact avec son ancienne partenaire ! Il l’invite au restaurant après s’être inventé une réunion secrète à proximité de la charmante ville de Carmel où elle demeure à présent. La braise couve encore sous le feu de sa passion trop brutalement éteinte ; malgré les mises en garde, ne risque-t-il pas de se brûler à nouveau ?
La cuisine de l’espionnage n’est pas très digeste, alors, quand les aigreurs de l’amour déçu s’en mêlent, c’est encore plus difficile à digérer. La seconde partie du roman est haletante et, à mesure que la vérité semble poindre, les pages tournent de plus en plus vite dans l’attente du dénouement. Le lecteur est impatient de savoir qui paiera l’addition.
Quatre étoiles pour le roman, un peu moins au Michelin sans doute.
Résumé :
« C,
Figure-toi que je serai dans ton secteur d'ici une quinzaine de jours. Un séminaire à Santa Cruz. Je n'ai rien de prévu le 16 octobre, un mardi, et j'aimerais beaucoup t'inviter à dîner. Choisis le restaurant, j'enverrai la facture au gouvernement.
Je t'embrasse,
H »
Henry se rend en Californie et revoit à cette occasion Celia, son ancienne maîtresse. Tous deux ont été agents secrets, à Vienne, et ne se sont pas revus depuis l'attentat terroriste qui a coûté la vie à cent vingt personnes dans un avion, cinq ans plus tôt. Celia a quitté la CIA et a fondé une famille. Malgré les sentiments qu'il éprouve encore, Henry a aujourd'hui une mission à remplir : découvrir ce qu'elle sait sur cette terrible journée où tout a basculé.
Un huis clos époustouflant où un simple dîner de retrouvailles, du moins en apparence, se transforme en habile joute verbale, chacun jonglant entre discussion personnelle et professionnelle, chacun poussant l'autre dans ses retranchements pour sauver sa peau... Une plongée magistrale dans les coulisses de l'espionnage et de l'antiterrorisme.
Mon avis :
J'ai reçu ce livre dans le cadre de ma participation à l'opération Les Explorateurs du Polar. Je ne suis pas une habituée des romans d'espionnage, et j'ai été plutôt satisfaite de découvrir celui-ci.
Le résumé correspond vraiment au livre, l'intrigue est bien ficelée. Le choix du huis clos est risqué parce qu'il faut savoir tenir le lecteur en haleine jusqu'au bout. Et croiser une conversation entre d'anciens amants avec une enquête d'espionnage n'est pas si original, on pourrait craindre des lourdeurs, mais ce n'est pas vraiment le cas.
L'atmosphère de ce dîner alterne entre fausse légèreté, rancoeur et peur, l'affection refoulée et la tension sont palpables entre les personnages. C'est un jeu de dupes qui dure. C'est très symbolique de l'incommunicabilité entre les êtres. Ils s'aiment mais doivent se détruire pour sauver leur peau.
L'échange de banalités n'est pas toujours intéressant mais nécessaire. Il n'y a pas vraiment d'action sauf lors des analepses, il faut aimer lire entre les lignes afin de comprendre la psychologie et la personnalité des personnages.
Ce que j'ai apprécié aussi, c'est que l'enquête n'est pas un prétexte à ce duel amoureux. L'enquête a toute sa place entre eux et prend de l'ampleur au fil de l'histoire. On y plonge avec eux, en suivant l'enquête de Henry et les analepses. Grâce à l'alternance entre dialogues, retours en arrière, témoignages, messages.. On dissèque la vie des personnages mais aussi d'une équipe d'agents secrets. Même si il reste des zones d'ombres et des motivations pas toujours éclairées.. Moi qui suis passionnée par l'actualité, j'aurais aimé avoir davantage d'informations sur l'attentat : ses victimes, ses coupables et ses conséquences.
J'ai trouvé l'histoire plutôt cohérente, avec un retournement de situation qui n'en est pas vraiment un au vu du passé des personnages et des différents indices disséminés dans tout le roman.
La fin n'est pas décevante, l'auteur ne se défile pas, il va jusqu'au bout de sa logique cruelle. La construction du livre nous mène intelligemment vers une fin inexorable, le piège se referme de manière implacable et infaillible.
Un roman d'espionnage dans lequel on plonge au coeur d'une intrigue d'espionnage sur fond de terrorisme. Henry Pelham et Celia Favreau, tous deux ex-agents secrets, se retrouvent cinq ans après un attentat qui a coûté la vie à cent vingt personnes dans un avion et après que Celia ait quitté la CIA et l'Autriche.
Je n'ai pas accroché malgré ma passion pour les huit clos (toute l'intrigue se déroule lors d'un diner dans un restaurant).
Je me suis ennuyée et tournais les pages sans entrain. Trop plat, pas de suspens.
Mais je n'ai jamais accroché avec les romans d'espionnage en général.
Un grand merci pour ce livre offert.
Déjà un grand merci de m'avoir sélectionnée pour chroniquer deux polars !
Je débute par cet ouvrage...
L'histoire tourne autour de deux personnages clés , un homme et une femme.Ils ont travaillé ensemble, dans l'univers sombre de l'espionnage.
Ils se sont follement aimés, mais ils se sont séparés à la suite d'un tragique événement.
Ils se retrouvent lors d'un repas au restaurant, qui leur permettra d'éclaircir les choses.
L'intrigue est intéressante et riche, les personnages attachants car l'auteur nous dévoile leur personnalité et nous fait ressentir leurs émotions. Tour à tour , l'homme et la femme racontent ce qui s'est réellement passé le jour de l'événement et le lecteur n'est pas au bout de ses surprises, car le méchant n'est pas toujours celui qu'on imagine.
La structure du livre (huis clos) est originale pour ce type d'ouvrage et change agréablement du traditionnel livre d'espionnage très axé sur l'action pure.
Le livre se lit très rapidement, j'aurais souhaité aller plus loin dans la vie des personnages afin de les comprendre encore mieux et en savoir davantage sur leurs motivations et sentiments...
J'ai passé un bon moment en lisant ce livre, c'est une belle découverte!
Célia et Henry ont été amants et collègues de travail en tant qu'agents secrets à Vienne il y a de cela quelques années. Maintenant Célia a complètement changé de vie, elle vit en Californie et a fondé une famille tandis qu'Henry lui est toujours agent secret. Ils se retrouvent le temps d'un dîner en Californie, un dîner pendant lequel Henry doit découvrir ce que Célia sait sur un terrible attentat qui avait coûté la vie de 120 personnes cinq ans plus tôt.
C'est dans un huis-clos autour d'une table de restaurant dans lequel nous plongeons avec A couteaux tirés. Henry et Célia se retrouvent donc cinq ans après une terrible affaire qui les a tous les deux marqués. Les deux personnages ont chacun des choses à cacher, on le ressent dès les premières pages. Les deux sont, ou ont été, agents secrets et ils jouent rapidement tous les deux leur rôle à merveille. Entre Henry qui veut faire parler Célia et Célia qui arrive à le détourner toujours de son but, le lecteur est pris dans une véritable joute verbale.
Le temps du dîner on découvrira alors le lien qui les unit, un lien très fort puisqu'ils ont été amants il y a quelques années et d'ailleurs Henry a toujours des sentiments pour elle. Les deux en joueront dans leur conversation, n'hésitant pas à se lancer chacun des piques à ce propos.
Nous replongerons avec eux dans une affaire particulière, un attentat terroriste dans un avion qui avait coûté la vie a 120 personnes et nous comprendront rapidement que quelque chose cloche dans cette histoire et c'est là où réside une part du suspens de ce roman.
Nous découvrons alors une vraie histoire d'espionnage digne de ce nom ! L'alternance du récit entre Célia et Henry va nous permettre de découvrir bien des éléments aussi bien sur leur relation mais surtout sur ce fameux attentat qui cache bien des secrets. Les deux personnages ne sont pas prêts à lâcher quoi que ce soit et le lecteur est littéralement emmener dans cette affaire.
L'écriture d'Olen Steinhauer permet au roman de garder toujours un très bon rythme, il ne s'essouffle jamais et même si on peut se douter de l'issue de l'histoire à quelques chapitres de la fin, au fil des pages il nous est de plus en plus difficile de reposer le livre car on finit par être pris au jeu et à essayer de découvrir de nous-même ce qui a bien pu se passer ce jour-là...
A couteaux tirés est une jolie découverte , il y avait longtemps que je ne m'étais pas plongée dans une affaire d'espionnage et la façon dont celle-ci est amenée m'a beaucoup plu. Les deux personnages principaux sont forts et ici finalement on a du mal à s'attacher à eux. Se prenant au jeu de découvrir ce qui s'est passé on finit par les placer tous les deux dans la case "suspects" sans vraiment finalement s'attendre réellement à la tournure que prend la fin du livre.
Un huit-clos dans lequel il est très facile de plonger et qu'il n'est en revanche, pas facile de lâcher. Un seul lieu, un restaurant ou Célia et Henry deux anciens amants se rappellent de leur vie d'il y a cinq ans. Il y a cinq ans il y a eu un attentat . Mouais, me direz-vous pas de quoi fouetter un chat, ça n'a pas l'air folichon ! Et bien vous auriez tort , car ce qui à l'air d'un petit dîner de retrouvailles va se révéler être un face à face féroce où tout les coups sont permis. Chacun cherche à savoir si l'autre n'a pas une responsabilité dans les attentats passés et pour cela aucun d'entre eux ne va faire de cadeau. Le lecteur est pris à témoin et commence à se poser des questions, cherche à savoir et échafaude des plans, émet des suppositions et tout tombe à plat.
On est projeté dans l'univers de l'espionnage, du terrorisme et il y a beaucoup de rythme bien que l'action soit présente que par les souvenirs et l'évocation de certains faits. Par contre, je n'ai pas eu d'empathie pour les personnages qui sont pas charismatiques (ce n'est que mon avis). J'ai davantage apprécié les 60 dernières pages où tout se dénoue et où le lecteur peut découvrir ce qui s'est réellement passé il y a cinq ans et qui est la fameuse taupe, mais aussi les flash-back .
Un bon roman d'espionnage qui aurait pu être mieux avec plus d'action et plus de profondeur pour les personnages.
VERDICT
Les amateurs de roman d'espionnage trouveront là de quoi passer quelques heures agréables.
https://revezlivres.wordpress.com/2016/03/27/a-couteaux-tires-olen-steinhauer/
Tout d’abord, merci à Babelio et aux éditions Presses de la Cité pour l’envoi de ce livre.
Les romans d’espionnage ne sont pas le genre que je préfère, pourtant lorsque Babelio m’a proposé de participer à cette masse critique privilégiée, j’ai sauté sur l’occasion, adorant découvrir de nouveaux auteurs. Et je n’ai pas été déçue, dès les premières pages, j’ai été plongée dans ce huis clos fantastique qu’est ce roman.
La trame de l’histoire est pourtant simple, tout se passe autour d’un repas entre Henri et Celia, anciens agents secrets mais aussi anciens amants.
Tout au long de ce repas, de nombreux flash-back nous permettent de comprendre ce qu’il est arrivé 5 ans auparavant et pourquoi Celia a quitté l’agence et son amant du jour au lendemain.
Pendant tout le récit, une seule question se pose : de quelle manière Célia est-elle impliquée dans cet attentat ?
Un roman dont toute l’action se déroule en quelques heures, autour d’une table, pourrait sembler long mais il n’en est rien.
L’alternance entre les dialogues des convives et les nombreux flash-back évoqués par Henry et Célia donne un rythme tout à fait appréciable à notre lecture.
On enchaine les pages et les chapitres sans pouvoir s’arrêter afin de découvrir la vérité.
Du côté de l’auteur, l’écriture est fluide, agréable et ne souffre d’aucune lourdeur nous donnant envie de refermer ce roman.
Seul petit bémol, je n’ai pas réussi à ressentir de l’empathie pour les personnages, autant pour Celia que pour Henri.
Si vous chercher un bon roman d’espionnage, à lire sans vous prendre la tête, n’hésitez plus et foncez chez votre libraire.
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