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Pour Jasper, l'heure des adieux a encore sonné. Venu assister à l'enterrement du Sphinx, il rencontre Fulgence, le directeur de l'Association, protégé par la sinistre Milice antidémon. Celui-ci semble déterminé à écraser le Bureau de Paris et à s'emparer de Jasper... L'Agent stagiaire parviendra-t-il à sauver l'Association et à découvrir le secret de ses origines?
W.O.U.A.O.U.H. Voilà ce qui me vient à l’esprit lorsqu’il me faut parler de cette lecture. Je m’étais promis de stopper après le tome 7 afin de me concentrer sur mes examens à venir (shame on me !), et de ce fait, commencer cette lecture la tête plus légère, d’ici quelques semaines. Heeeuuu, il faut savoir que j’ai terminé le tome 7 aux alentours de minuit, et j’ai directement enchaîné avec le tome 8 que j’ai bouclé en… 3 heures. Lâcher ce livre alors que moins de 400 pages me séparaient de la vérité, c’était pas possible. Cette lecture m’a laissée bluffée, soufflée, chamboulée et bouleversée !
C’est le moment. Dans le tome 7, nous avons laissé Jasper en proie à bien des interrogations. Notre héros pense avoir compris d’où il vient. M’ouais. En tant que lecteur, nous ne sommes au courant de rien, même si j’avais de sérieuses hypothèses à ce sujet (demandez à Ophélie du blog Violette Culturelle, j’étais sur une très bonne piste depuis le tome 4 !). Au final, il faut dire ce qui est : j’ai eu beaucoup de flair (huhu).
Au début du roman, Jasper se rend à l’enterrement d’un membre de l’Association. Et après une altercation avec le big boss, il se rend – à la demande d’Ombe – dans l’appartement de cette dernière. Et c’est là que le jeune homme fait une découverte à faire froid dans le dos : dans la chambre d’Ombe, il y a… Ombe. Du moins une fille qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau. Mais les fantasmagories ne s’arrêtent pas là ! Fulgence, ze big boss, est bien décidé à mettre la main sur Jasper, pour une raison qui échappe à tout le monde. Ce dernier, protégé par Mademoiselle Rose et Walter, s’isole sous la protection des trolls. Et il ne sera pas seul dans cette suite : Nina, Jules et Jean-Lu l’accompagneront. C’est aussi l’occasion de retrouver nos bons vieux trolls : Arglaë et Erglug ! D’autres personnages feront leur retour dans ce dernier opus, et ça promet, croyez-moi !
Quel tome ! Quel final ! Quelle… tristesse, aussi. Cette chronique va être un peu fouillis et mal structurée, car j’ai ressenti tout plein de choses durant ma lecture, et il m’est difficile de démêler mes émotions. Comme vous vous en doutez, j’ai adoré ce roman. Déjà, il est plus gros que les précédents – m’enfin, sans vous mentir je n’ai pas du tout eu l’impression qu’il était plus dense, car je l’ai lu tout aussi vite. On doit assimiler pas mal de choses et comme si ce n’était pas suffisant, sous la couche déjà conséquente de mystères, Erik L’Homme nous met une dernière petite cerise sur le gâteau. Du coup il devient très difficile, voire impossible, de s’arrêter sans connaître le fin mot. À chaque début d’un nouveau chapitre, je me disais : “allez, Letty, celui-là, c’est le dernier et après tu vas te coucher !”. Oui, oui, sauf que chaque chapitre ou presque se terminait par un cliffhanger qui me laissait bouffie de curiosité.
J’ai lu le tome d’une traite, sans m’arrêter et presque sans reprendre mon souffle ! Les aventures de Jasper, depuis le premier opus, sont toutes dotées d’un fort potentiel de dangerosité. Mais ici, on passe un cran au-dessus. Le jeune homme s’apprête à se mesurer à quelque chose de trop vaste pour lui. Et s’il a Mademoiselle Rose, Walter, Nina et d’autres pour lui prêter main-forte, il aime toujours faire les choses en solo (ou avec Ombe). Ce côté solitaire peut déplaire (moi je ne l’ai pas toujours compris), mais ça lui réussit quand même. En fait, Jasper devient même agaçant quand il doit travailler avec d’autres personnes. J’en avais parlé dans ma chronique précédente, et j’en reparle ici, mais je n’ai pas apprécié cet aspect de sa personnalité. Heureusement ça reste le seul mauvais point que je reprocherai à ce personnage, car au-delà de tout ça, il reste unique en son genre, drôle, gauche et brillant !
On ne peut que saluer la relation qu’Erik L’Homme a su tisser entre lui et Ombe. Une relation à la fois fragile et forte, complice et frontale. J’en suis restée baba. Leurs discussions sont toujours empreintes d’émotions, d’un profond attachement et d’amour ! Beaucoup d’amour ! Si je dois retenir la beauté de l’histoire, ce sera surtout pour ces deux personnages-là, pour ce qu’ils partageaient, ce qu’ils traversaient ensemble. Encore une fois, l’hommage à Pierre Bottero est merveilleux.
C’est un ouvrage tout bonnement fabuleux. Les révélations s’enchaînent, et même quand on pense que c’est terminé, il y en a encore ! C’était magnifique de voir tous ces problèmes, tous ces questionnements se dénouer. J’en suis restée comme deux ronds de flancs tellement tout s’imbriquait à merveille. J’avais deviné quelques petites choses assez évidentes, mais ce n’était rien comparé à ce qui résultait de ses révélations. La dernière partie du livre est tellement… remarquable et conclut admirablement bien le dernier tome de la saga.
J’ai l’impression d’en avoir peu dit, au final. Mais il est difficile de démêler tous mes ressentis sans spoiler. Je pense que ce roman est une merveilleuse conclusion. Erik L’Homme a su insuffler du piquant à chacun de ses romans pour les rendre inoubliables. La tragique disparition de son compère Pierre Bottero a changé la donne, mais même seul, il est parvenu à écrire une suite qui tient la route, et pas qu’un peu. Une fin qui m’a donné envie de pleurer. J’ai tellement aimé Ombe et Jasper, j’ai adoré les suivre, assister à leurs drames, les voir se relever, continuer, tomber et s’élever toujours plus haut. Ils sont attachants comme personne, ils sont uniques en leur genre, et on pourrait même les croire vivants. Toujours.
En résumé, le tome 8 clôt une aventure délirante. On pourrait croire que A comme Association n’est fait que pour les enfants, mais la vérité, c’est que cette saga peut toucher n’importe qui. En la commençant, j’étais à des lieues de m’imaginer qu’elle renfermait une telle richesse. J’ai passé un moment merveilleux, avec des auteurs qui savent manier les mots (et les références) comme personne, dans un monde où les créatures que nous connaissons tous prennent une envergure différente. Je suis très triste de quitter Jasper et tous les autres et je remercie de tout mon coeur les auteurs pour m’avoir fait autant rêver. Ça ne m’était pas arrivé depuis longtemps.
Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/jeunesse---young-adult/a-comme-association-tome-8-le-regard-brulant-des-etoiles-erik-lhomme
Ca y est j'ai fini, j'ai ris, j'ai pleuré, j'ai adoré. Jasper a toujours son humour qui me plait tellement (et même un chapitre en vers ahaha) ! On sait enfin le dénouement des choses et on comprend mieux ! La création de L'Association, qui est Jasper, qui est Ombe et tous les autres. La fin est belle (mais m'a arraché une larmichette) ! Une très bonne série selon moi, qui est très bien partie et que j'ai trouvé de mieux en mieux pour un super final.
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