Peut-on justifier la prétention affichée par le titre à cadrer l'infini ? À en explorer des formes particulières, comme si l'infini se prêtait à la mise en catégories au gré des obsessions du poète ?
Ce livre tire pour partie son origine, comme tant d'oeuvres de l'esprit, du hasard, ce talentueux serviteur de la cause poétique que l'on remercie peu et mal. Le hasard s'étant fait maître, on nous pardonnera de l'avoir suivi sur un chemin trop grand pour nous. Il reste au lecteur à prendre, selon son inclination, dans la maigre recherche poursuivie sous les formes éparses semées dans les pages, la voix qui lui convient le mieux.
Ici, texte et images sont libres l'un de l'autre, et nul ne serait fondé à chercher de « correspondances » autres que ce que l'imaginaire de chacun peut produire : ce livre est dépourvu d'intentions et ne mènera qu'aux points que chacun voudra atteindre par son interrogation intérieure. Liberté pour tous ! Nous n'avons rien fait que d'ouvrir des fenêtres, et il n'est pas interdit de se pencher dehors...
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