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Le 24 avril 1915, en marge de la Première Guerre mondiale, débute le premier génocide du XXe siècle.
Deux tiers de la population arménienne sous administration turque seront exterminés par l'armée ottomane. La Turquie, aujourd'hui encore, nie la réalité de sa responsabilité historique. C'est pourquoi les communautés arméniennes de la diaspora, descendantes des rescapés du génocide, se sont organisées pour obtenir, à travers toute une série d'actions, la reconnaissance internationale du génocide arménien.
L'implication des défenseurs des valeurs républicaines, la création, en 1995, du Comité du 24 avril, le regroupement des organisations arméniennes de France, la publication de nombreux livres sur l'histoire du génocide, le contexte politique français, européen et international, l'attitude négationniste de la Turquie et son " déficit " démocratique ont constitué quelques-unes des étapes et des embûches sur la voie de la reconnaissance par la France du génocide arménien.
Le Parlement, après une longue période d'hésitation, du 29 mai 1998 au 18 janvier 2001, a fini par donner à cette reconnaissance force de loi. Votée par le Parlement et promulguée par Jacques Chirac, Président de la République, cette loi a permis à la France d'être la première puissance à légiférer en ce domaine et de rejoindre les instances internationales et les pays qui l'avaient précédée dans la voie de la reconnaissance de ce génocide.
24 Avril fait le récit de ces événements.
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