"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le 17 octobre 2012, la France par la voix du président de la République reconnaissait officiellement la "répression sanglante" de la manifestation organisée, 51 ans auparavant, par le Front de Libération nationale algérien (FLN) sur le pavé parisien. Si le savoir historique a indéniablement progressé, les buts réels de la fédération de France du FLN dans le déclenchement des manifestations d'octobre 1961 n'ont aucune visibilité, parce que le travail des historiens est parasité par le débat politique et émotionnel autour de ce drame. L'inacceptable, bien que légitime, étouffement de l'événement par les pouvoirs publics a engendré un mouvement citoyen multiforme pour une reconnaissance des faits à sens unique. Si la manifestation du 17 octobre 1961 était pacifique sur la forme, elle ne l'était pas sur le fond. Il s'agissait d'une action de guerre subversive visant à provoquer la mort d'innocents sous les coups de la police. Le long silence de 1' Etat français autour de la guerre d'Algérie en France a provoqué une focalisation de la recherche et de l'intérêt des citoyens sur le "régime de terreur" des pouvoirs publics et les "violences policières". Une question pourtant essentielle demeure : les responsabilités du FLN, une organisation pré-étatique autoproclamée, un parti aux visées totalitaires et portant en germes la nature dictatoriale du gouvernement algérien contemporain. Ce livre rétablit la vérité sur ces événements et pointe du doigt, ceux qui, depuis l'orée des années 1990, manipulent l'histoire à des fins partisanes, en prenant pour exemple les manoeuvres de désinformation autour la force de police auxiliaire (FPA). Des manipulateurs de symboles empêchent les citoyens de comprendre totalement et sereinement les faits ; ils parasitent le processus psychologique (et politique) du bilan objectif de notre histoire coloniale dépeinte comme un épisode honteux. Il est impossible d'accepter que nos concitoyens puisse traverser une phase de doute mondialisé la tête basse... C'est la l'enjeu de la seconde bataille de Paris qui n'est rien d'autre qu'une des facettes de la guerre des mémoires. Ce livre est une démonstration des limites de l'historiographie du temps présent.
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