"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans Charlie-Mensuel, mythique revue de bandes dessinées des années 78-79, où anarchistes et dandies se mêlaient curieusement, un vent de liberté soufflait. Il existait un étrange chroniqueur qui chaque mois traitait de ces statues, des sculpteurs, des morts de la première guerre mondiale. Récits multiples, étonnants, pris dans un angle toujours singulier. Jean Marie de Busscher est belge, il est l'aède de ces statues, le poète de ces monuments aux morts, le photographe inspiré et sa passion pour le Kaiser Guillaume n'égale que sa tendresse à l'égard des combattants. L'humour est là, l'enfance aussi et le regard fortement décalé, sans jamais être ni parodique, ni complaisant. En relisant ces chroniques, nous avons réalisé, surpris, qu'il s'agissait bien d'une oeuvre littéraire et que ce qui aurait pu être des feuilles éparses emportées par le flux des jours méritait bien d'être rassemblé et lu dans la continuité. Ce n'est pas un livre de plus sur la guerre de 14-18, c'est un ovni stylé et férocement tendre.
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