"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Connectez-vous ou inscrivez-vous pour pouvoir télécharger cet ebook, c'est gratuit!
Trois hommes réunis à la fin d’une soirée mondaine décident pour se distraire un peu de se raconter leur premier amour. Mais la distraction tourne court, ces messieurs n’ayant pas connu les affres d’un amour précoce. Tous sauf un. Vladimir Pétrovitch. Mais l’homme n’est pas un bon orateur et décide de coucher ses souvenirs sur le papier. Rendez-vous est pris quinze jours plus tard pour la lecture de ces feuillets narrant les évènements de l’été 1833. Cette année-là, Vladimir avait seize ans et tombait fou amoureux de sa voisine, la princesse Zinaïda. Blonde comme les blés, le teint pâle mais le caractère bien affirmé, la jeune fille réunissait autour d’elle une cours de prétendants énamourés qu’elle aimait faire tourner en bourrique. Empressé comme les autres, Vladimir guettait les signes d’affection de Zinaïda mais la princesse ne l’aimait pas d’amour. Elle avait donné son cœur, son corps et son âme à un inconnu dont Vladimir ignorait tout…
Court roman ou longue nouvelle, Premier amour est une petite pépite romantique et dramatique. C’est la découverte de l’amour dans toute sa pureté mais aussi sa cruauté. Vladimir Pétrovitch est un narrateur consciencieux, soucieux du moindre détail, mêlant la description des sentiments à l’évocation de l’été moscovite et de sa nature enchanteresse. A quarante ans, il a pris de la distance avec ce premier amour malheureux. Rien de larmoyant ou de lyrique dans son ton mais la relation des faits dans leur banale réalité. Un adolescent s’éprend d’une jeune fille plus âgée que lui, une princesse désargentée qui vit dans le dénuement mais reste consciente de son rang, de sa beauté et de son pouvoir sur les hommes. Elle le mène par le bout du nez, il passe de l’espoir le plus euphorique au désespoir le plus noir et un jour il le retrouve distante, froide, moins prompte à jouer de sa séduction. La jeune fille est amoureuse d’un autre, un rival dont il voudra à tout prix connaître le nom et le visage. Evidemment, ce n’est pas un homme pour elle, évidemment il fera son malheur. Et à la fin de l’été, Vladimir retrouvera sa vie d’étudiant, laissant derrière lui ce premier amour au goût doux-amer, sans que jamais son souvenir ne s’efface.
Si parfois la littérature russe peut paraître effrayante, Tourgueniev est un auteur très abordable et son Premier amour est une bonne entrée en matière. Une lecture simple et facile, un sujet banal sublimée par une belle écriture.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !