Mercia, professeur d'université à Glasgow a 52 ans lorsque son mari la quitte.
Incompréhension, désespoir.
Elle décide alors de se rendre en Afrique du Sud, son pays d'origine, d'où son frère lui a lancé un appel au secours.
Entre l'échec de son mariage, la vie déplorable de son frère. et les souvenirs d'enfance qui refluent, elle ne sait plus bien où elle en est.
C'est une étude psychologique très approfondie.
Je ne sais pas si c'est autobiographique, mais je pense qu'elle s'inspire largement de sa propre vie.
L'écriture est belle mais pas particulièrement aisée.
Elle demande attention et exigence.
J'y ai retrouvé un petit côté Toni Morrison.
On apprend beaucoup sur la vie en Afrique du Sud, et les personnages sont vraiment particuliers.
Un livre fort, pas spécialement reposant, qui mérite d'être lu.
Pas mal sur le papier, mais long, mais long. Ça n'en finit pas de démarrer. Si encore l'auteure enlieu et place de ses digressions peu intéressantes concernant Marion, nous parlait de l'Afrique du Sud, de la ville du Cap, on apprendrait des trucs, mais là, rien : on se contente des doutes de Marion et de ceux de son vieux père qui sont finalement universels. J'attendais d'un roman sud-africain une touche plus sud-africaine qu'internationale. Je stoppe ce roman peut-être un peu hâtivement, mais quand je vois qu'il fait 282 pages, en petits caractères, dans sa version poche, et que dès le début j'ai du mal, je ne persévère pas, je n'aime pas me faire du mal. (Livre emprunté à la BM dans le cadre du club de lecture dont le thème est : les écrivaines africaines).
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