"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La Chine des années 1920. Le père de Songlian, fait faillite et se suicide. À dix-neuf ans elle doit faire face à un ultimatum : travailler ou se marier. Elle choisit le mariage et devient la quatrième épouse de Chen Zuoqian.
Cette grande demeure, où chaque épouse ou concubine a ses appartements, est un véritable panier de crabes. Elles sont toutes plus sournoises les unes que les autres.
Parce que le seul pouvoir qu'elles peuvent posséder c'est de devenir la favorite.
Elles sont donc prêtes à tout pour écraser leurs rivales.
Étrange coutume féodale que la polygamie alors que dans le même temps avait lieu la première guerre mondiale.
C'est extrêmement difficile d'imaginer que ça a lieu dans le même temps, sur la même planète.
Là comme ailleurs, dans tant d'autres pays, il vaut mieux donner naissance à des garçons.
"elle a seulement donné naissance à Yirong, qui n'était qu'une vile petite fille."
J'ai entendu un jour à la radio que partout dans le monde on préfère les garçons aux filles. Je n'arrive même pas à comprendre cette chose tellement pour moi c'est une aberration !
Hélas dans beaucoup de pays les femmes ne deviennent de "vraies femmes" qu'en donnant des garçons à leurs époux. Elles s'en glorifient et par là même font leur jeu, se tirent une balle dans le pied en se jalousant là où elles pourraient trouver du réconfort au sein de la solidarité féminine quelles n'envisagent pas un seul instant.
Songlian m'a beaucoup exaspérée. Par certains côtés c'est une vraie peste, mais elle m'a aussi énormément bouleversée.
Toutes ces femmes ont une vie très dure, dans une cage dorée. Il semble que personne n'ait aucune considération pour elles.
"Tu n'es qu'une putain et tu voudrais faire ériger un monument à ta vertu !"
C'est un véritable enfer que cette vie de concubine où la rivalité et la duplicité sont le quotidien de ces femmes.
Mini roman passionnant de 126 pages, qui m'a fait passer par tout un tas d'émotions contradictoires, et une énorme révolte au cœur à la fin.
Ce livre est un recueil de petites nouvelles courtes pleines de sagesse où le narrateur parle de son enfance. On y trouve des nouvelles très drôles ("le point de vue des touristes" où le narrateur ne comprend pas pourquoi l'attraction touristique du village c'est les pots de chambres puants des villageois, ou "l'homme désinvolte" qui raconte l'histoire de l'homme qui se fait toujours avoir faute d'être désinvolte, "premier jour d'école" où il raconte des bêtises enfantines), un très beau texte sur la lecture, un texte magnifique sur "le secret des rivières" où le narrateur vivant au bord de la rivière la respecte comme une personne et raconte le plus simplement du monde comment la rivière s'invite chez lui... Dans "la ballade des bicyclettes" il parle de la relation des chinois et de leur bicyclette. "Le vieux gourmand", "la pharmacie" sont pleines de sagesse. On tire une leçon de chacune de ces nouvelles et c'est très joliment écrit.
j'avais souvenir d'un film d'une longueur interminable, alors qu'en fait le roman est très très court et très très bien
Le livre qui inspira le film réalisé par Zhang Yimou et sorti en 1991, décrit les rapports conflictuels entre les différentes concubines du maître.
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