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Tom Mcnab

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    Couverture du livre « La grande course de Flanagan » de Tom Mcnab aux éditions Autrement

    Calimero29 sur La grande course de Flanagan de Tom Mcnab

    Ce roman nous fait vivre une course de fond de Los Angeles à New-York, du 21 mars au 20 juin 1931 à laquelle 2000 concurrents, dont 172 femmes, venus de 31 nations, prennent le départ pour 5063km à raison de 80km par jour. Elle est dotée, au total, de 350 000 dollars de prix. Cette idée...
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    Ce roman nous fait vivre une course de fond de Los Angeles à New-York, du 21 mars au 20 juin 1931 à laquelle 2000 concurrents, dont 172 femmes, venus de 31 nations, prennent le départ pour 5063km à raison de 80km par jour. Elle est dotée, au total, de 350 000 dollars de prix. Cette idée grandiose, un peu folle, est née dans le cerveau de Charles C. Flanagan, admirateur d’exploits sportifs, touche-à-tout. Le livre s’inspire très largement des courses transaméricaines de 1928 et 1929, organisées par Charles C. Pyle, agent sportif, pour promouvoir la Route 66, récemment construite. En 1928, l’épreuve de Los Angeles à New-York, s’étalait sur 5500 km en 84 jours et celle de 1929, en sens inverse, sur 5720 km ce qui fait de cette dernière la course à pieds la plus longue du monde.
    Nous allons suivre cette course à travers six personnages principaux qui, chacun, mène un combat personnel contre lui-même:
    * Hugh Mc Phail, mineur écossais, qui a osé braver l’ordre social britannique, en remportant une course contre un champion de la haute société et en devenant un symbole de lutte pour tous les ouvriers. Il se retrouve au chômage.
    *Juan Martinez, jeune mexicain de 19 ans, qui porte sur les épaules tous les espoirs de son village, qui a désespérément besoin d’argent.
    *Doc Cole, 54 ans, américain, coureur de fond reconnu mais qui n’a jamais vraiment percé, qui a dû exercer de nombreux petits boulots pour survivre, le dernier en date étant celui de colporteur.
    *Mike Morgan de Pennsylvanie, veuf avec un enfant, syndicaliste dans les aciéries où il déclenche une grève, brisée, et qui a été renvoyé. Pour survivre, il participe à des combats de boxe clandestins jusqu’à ce qu’un de ses adversaires meure.
    *Kate Sheridan, danseuse de revue, seule femme ayant triomphé des épreuves éliminatoires et qui reste dans la course.
    *Lord Peter Turleigh, britannique qui a fait le pari d’arriver dans les 6 premiers, avec des nobles qui ne l’ont jamais accepté parmi eux car son père, commerçant, avait été anobli.

    J’avoue que lorsque ce roman a été choisi par l’animatrice du club de lecture auquel je participe, j’étais très loin d’être emballée : la course à pied ne m’intéresse pas, pas plus que les romans qui se déroulent dans le milieu du sport, je n’ai pas d’attirance pour les États-Unis où j’ai eu l’occasion de passer deux séjours, et je me méfie des bandeaux dithyrambiques de type « roman culte ». Et pourtant, cette course de fond littéraire de 638 pages m’a tenue en haleine malgré des longueurs et une multitude de personnages qui apparaissent sur quelques pages puis disparaissent au fil des kilomètres.
    Ce roman est à la fois une peinture sociale des États-Unis en pleine crise économique après le krach boursier de 1929, une page d’histoire du sport, en particulier de la course à pieds, avec l’influence primordiale des bookmakers et une fiction romanesque avec des personnages auxquels on s’attache au fil des étapes, qui souffrent, qui se battent, qui vont au bout d’eux-mêmes. C’est également un bel hommage à l’esprit du sport, à la fraternité dans l’effort. Grâce à ce roman, on traverse l’Amérique aux côtés des coureurs et on découvre, par leurs yeux, les curiosités géographiques, les conditions climatiques extrêmes mais aussi la mentalité des habitants, façonnée par des conditions très dures de vie et de travail que ce soit dans les champs ou dans les usines.
    On sent bien que Tom Mc Nab est un grand sportif mais aussi un écrivain de talent. Les descriptions de la course sont précises sans être indigestes et l’auteur réussit à entretenir tension et suspense tout au long de la traversée du continent en parsemant la route de Flanagan de nombreux obstacles menaçant à tout moment d’interrompre la course, en suivant au plus près les doutes, les douleurs des principaux personnages.
    Bref, un roman comme je les apprécie : des personnages attachants, de la tension, la découverte d’un milieu qui m’est totalement étranger. Un agréable et très long moment de lecture.

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