J’ai eu très très peur quand j'ai commencé Onyeka. Le début me donnait le sentiment d’un Harry Potter au Wakanda. Heureusement on s'en détourne très vite et pour donner une histoire vraiment réussie et difficile à lâcher. Onyeka est une petite jeune fille qui vit avec sa maman au Royaume-Uni. Elle est harcelée méchamment à cause de ses cheveux. Un jour, ses cheveux vont se montrer magiques, elle doit alors fuir avec sa mère. Elles retournent au Nigeria et Onyeka se retourne dans une école un peu spéciale. Vous vous voyez pourquoi ça me faisait penser à Harry Potter en mode en Afrique ? Heureusement on s’en détourne très vite et ça devient génial. Onyeka va vouloir absolument retrouver sa mère, comprendre ce qui lui est arrivé… Il va y avoir une succession d'aventures où à chaque instant, on se demande quel adulte est fiable ou non, à quel camarade de classe on peut se fier ou non… Comment se passe la transition quand notre pire complexe devient notre meilleure force ?
C’est un peu le même principe que ce qu’on avait eu dans la saga Akata Witch de Nnedi Okorafor avec le retournement d’un « point faible » dans le monde classique qui devient la source de la magie. Onyeka est adapté à un public un peu plus jeune que celui d’Akata Witch. J’ai hâte d'avoir la suite. Ce roman associe une très jolie représentation de diversité et une originalité certaine. C’est un texte puissant et addictif. A lire.
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