Timothy Findley

Timothy Findley est né le 30 octobre 1930 à Toronto et est mort le 20 juin 2002 à Brignoles dans le Var. Acteur et dramaturge d'abord, il se consacre au roman ensuite. En 1967, son coup d'essai est un coup de maître avec Le dernier des fous (Le Serpent à plumes, 1994). Suivront Le Grand Elysium Hotel (Laffont, 1985), Le chasseur de tête (Le Serpent à plumes, 1996), Nos adieux (Le Serpent à plumes, 1998), et quelques autres. Guerres, l'un de ses chefs-d'?uvre a obtenu le prestigieux Prix du Gouverneur général en 1977. Timothy Findley se place parmi les plus grands écrivains du XXe siècle. En 1996, il a été fait Chevalier de l'Ordre des arts et des lettres.

Avis sur cet auteur (4)

Couverture du livre « Pilgrim » de Timothy Findley aux éditions Folio

Evy Black sur Pilgrim de Timothy Findley

2 étoiles car les 540 premières pages m'ont plu et puis... Je me suis lassé des allusions sexuels non seulement de plus en plus étrange et qui arrivaient comme une touffe de cheveux sur la soupe mais pour un oui pour un non.
Beaucoup de mystère, de personnages, d'époque... qui au final donne plus une bouillie indigeste qu'autre chose car qui se laisse avoir par le mystère du livre à savoir si Pilgrim est réellement dingue ou réellement immortel ? Le prologue nous donne la réponse. Allé plus loin dans le livre c'est inutile.
Ce livre est un peu comme un tour de magie, des le départ on sait que c'est truqué, pourtant on a des étoiles dans mes yeux au début, on se laisse volontiers porté par la magie.. puis on retombe sur ses pieds et on est inévitablement déçu.

Fantomas 57 sur Pilgrim de Timothy Findley

Idée de base en tout point emballante, je ne saurais dire à quel moment ce livre m'est devenu décevant et qu'une certaine lassitude s'est emparé de moi mais le sentiment dominant en fermant ce livre restera la déception.

Couverture du livre « Passagers clandestins » de Timothy Findley aux éditions Actes Sud

Valérie Magnon sur Passagers clandestins de Timothy Findley

Extravagant, sarcastique et fabuleux. L’auteur ne remet pas en cause le déluge, la colère de Dieu et le sauvetage de la gente humaine et animale. Par contre, il ne croit pas que tout se soit passé dans la joie et dans la bonne humeur. Il nous décrit ainsi Noé en patriarche imbus de lui-même, tyrannique et cruel, son épouse, pleine de compassion qui ne peut que trouver refuge dans l’alcool et une famille qui dysfonctionne totalement. Yahvé est en colère, les humains ont transformé sa terre en enfer, il s’agit donc de remédier à ça sans repartir de zéro d’où l’idée du déluge qui permet de sauver qui doit l’être. Pour Yahvé, pas de doute Noé est parfait puisqu’il est son interlocuteur alors sa seule famille devra représenter l’homme (et là déjà on se dit que c’est fichu). Ensuite un couple de chaque espèce. Certaines espèces ne vivent pas en couple que Noé se débrouille !! L’arche est immense mais la place est pourtant limitée. Démons (2 espèces), dragons, griffons, dodos et bien d’autres encore font partis du voyage. Les fées, elles, qui ne sont pas visibles de tous, n’existent pas pour Noé, elles resteront donc à terre. A travers cette fable néo-fantastique Timothy Findley nous entraine dans une vision totalement satirique de ce projet fou : sauver l’humanité.