"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Petits Crimes et Gros Diamants, The Deadly Mystery of the Missing Diamonds dans la version originale parue en 2021, traduit par Ariane Maksioutine, a été publié par les éditions City en 2022. Un style rendu très agréable par le ton enjoué, les nombreuses plaisanteries, beaucoup d'humour: "A la surprise d'absolument personne dans le groupe, le cours de danse fut à nouveau un fiasco. Par chance, les participants ne fondaient pas plus d'espoir sur leurs capacités, si bien que le tout avait le mérite de se passer dans la bonne humeur générale." ..."-Il se demandait si nous pouvions aider à dégager la route afin de lui faciliter son après-midi. -Tu lui as dit d'aller se faire voir? -Je m'apprêtais à le faire, mais tu nous as coupés. -Tu veux que je m'en charge? -Non, ne t'inquiète pas, je m'en occupe. -Vous avez fini, les deux rigolos? s'énerva le livreur. -Ah, enfin un peu de reconnaissance! sourit Dunn." (Page 232)
1925. Le commissaire Sunderland, qui connaît bien lady Hardcastle (héroïne de la série qui lui est consacrée), dont le service est chargé de retrouver les déserteurs, confie à Dunn et Skin une mission délicate: démasquer l'un d'eux qui s'apprête à dérober des diamants lors d'un concours de danse organisés par l'Aristippus Club de Mayfair, où les Dizzie Heights se produisent pour accompagner certains cours.
La légende du tueur de Mayfair, surnom de Sir Dyonisius Fitzwarren-Garvie, l'un des fondateurs du club, est bâtie sur l'hypothèse que les joyaux qu'il a dérobés n'ont jamais été retrouvés. Et qu'ils seraient dissimulés dans un caveau secret du club. De quoi enflammer les imaginations et les plus viles convoitises!!
Rumeur ou légende farfelue, nul ne le sait. Mais les opportunistes de tout poil comptent bien éclaircir la question. D'autant qu'il se dit qu'un indice sur la localisation du caveau figurerait sur la tenue d'apparat du club. Dans ces circonstances, Skin et Dunn seront les yeux et les oreilles du commissaire afin de surveiller les cinq membres du Gang Alphabet dont l'un des membres serait l'homme recherché.
C'est alors qu'au milieu d'un cours de danse animé par le groupe, Blanche s'écroule, raide morte, apparemment empoisonnée. Blanche était-elle personnellement visée? Si oui, pour quel motif? Et comment l'assassin a-t-il procédé, au vu de tous? Dans le cas contraire, quel serait le mobile? Ce meurtre a-t-il un rapport avec l'enquête du commissaire? Si oui, les autres membres du groupe sont-ils également en danger? Ivor et Bart vont devoir redoubler de prudence et d'improvisation pour démasquer le tueur avant qu'il ne récidive.
Le +: au passage, l'auteur mentionne la difficulté à l'époque pour les femmes d'être des musiciennes professionnelles, d'autant plus au sein d'un groupe de jazz: "Nous sommes peu à avoir l'honneur et le privilège d'être autorisées à jouer de la musique d'hommes. On se serre les coudes, entre musiciennes, vois-tu." (Page 95)
Beaucoup de qualités pour ce premier opus d'une série intitulée "Aventures, enquêtes et Jazz dans les années folles": de la fantaisie, du rythme, beaucoup d'humour sous forme de plaisanteries, de bons mots et de dialogues enlevés; on oublierait presque que l'on se trouve au sein d'un cosy mystery jusqu'au tragique et soudain décès de Blanche sur scène. Les personnages sont attachants, vivants, chacun avec ses qualités et ses défauts. La synergie remarquable qui anime le groupe des Dizzie Heights ajoute au côté séduisant du roman. Un très agréable moment de lecture.
Voilà un livre qui rentre dans ce que j'appellerai mon fauteuil !
Un premier coup d'œil sur la couverture plutôt naïve m'a clairement mis sur la voie de l'époque, et connaissant l'écrivain par son deuxième roman "Meurtre dans un village Anglais" je savais exactement où je mettais les pieds, en Angleterre début du 20ème siècle, juste au moment où le cheval cède le pas à l'automobile.
Nous retrouvons Lady Hardcastle veuve d'un diplomate, ayant travaillé dans l'ombre de son mari au service de sa majesté, et en cela aidée par sa dame de compagnie, Florence Armstrong, chacune des deux portant bien leur patronyme car nous ne sommes pas ici avec de vieilles dames Anglaises, mais avec de redoutables Sherlock en robe et dans la fleur de l'âge.
Et donc par l'entremise de Harry, le frère de Lady Hartcastle, nos deux héroïnes sont invitées chez Lord Riddlethorpe pour l'inauguration de son écurie automobile de courses.
Comme vous pouvez vous en douter, ce qui devait être quelques jours de repos et d'amusements vont se transformer très vite en une enquête où les talents de nos deux dames de chocs ne seront pas de trop.
Dans ce roman intriguant, le croisement de la fin d'un siècle et le début d'une ère nouvelle se fait très bien ressentir avec les balbutiements de la photographie, l'automobile, le téléphone, bref tout ce qui va bouleverser le monde dans les années suivantes. Je ne peux bien sûr pas vous en dire beaucoup plus, pour vous laisser le plaisir de découvrir le suspense par vous-même. L’enquête est toujours aussi bien menée, rendant la lecture très addictive. Les pages se tournent sans vraiment s'en rendre compte, on n'a pas envie de quitter le livre tellement on veut savoir le fin mot de l'histoire.
C'est un roman que j'ai aimé par le voyage qu'il amène dans cette Angleterre un peu surannée, avec une lecture facile, un descriptif précis mais pas "longuet" permettant de se promener dans le paysage de ce livre comme la narratrice de cette aventure qui n'est autre que Florence Armstrong, la dame de compagnie de Lady Hardcastle.
J'ai une nouvelle fois pu apprécier le style de l'auteur, toujours aussi fluide. La narration à la première personne m'a permise de rentrer dans la peau du personnage de Florence et d'ainsi ressentir au mieux les sentiments qui la traversent. C’était assez amusant de se retrouver dans la peau d'une dame de compagnie et de vivre à travers elle les aventures de Lady Hardcastle. Cette narration permet de s'attacher encore plus aux deux personnages. Et bien sûr, l’humour anglais tient une belle place et permet d’alléger des moments parfois plus sérieux et dramatiques. C’est fait avec beaucoup de finesse et de subtilité. Plus je découvre ces deux femmes et plus j’apprends à les apprécier davantage.
A tous ceux et celles qui aiment les enquêtes "cosy-mystery" dans un bon fauteuil, avec un thé, pourquoi pas un brandy avec modération bien sûr, je dis allez-y, c'est pour vous ! Je vous le conseille vivement ! Je vous laisse découvrir une Lady pas comme les autres. J'ai déjà hâte de mon compter de me replonger dans une de ses enquêtes. Je n'ai pas encore lu le tout premier, Petits meurtres en campagne, je l’ai dans ma bibliothèque et je pense que je le lirai très prochainement, tellement j’ai envie de retrouver cet univers. Et puis, les couvertures sont tellement jolies que ce sont des livres à avoir absolument dans sa bibliothèque !
Lady Hardcastle, aristocrate hors normes et détective amateur, profite d'un repos mérité mais très rapidement écourté.
Un fermier local est retrouvé mort, la tête dans sa tourte. Meurtre ? Accident ?
Les policiers n'étant pas vraiment des lumières, Lady Hardcastle et sa bonne Flo vont prendre les choses en main pour elucider ce mystere.
J'ai adoré retrouver la plume de T. E. KINSEY, qui est drôle, vive, spontanée, pleine d allegresse
Flo et Lady Hardcastle sont vraiment loin des clichés habituels d'une bonne au service d'une aristo.
Leurs paroles, jeux de mots et ptites piques sont bien senties et d'une drôlerie ! Ce sont des avant gardistes de grande classe.
Le suspens est gardé jusqu'au bout, les explications se tiennent, l'humour est là.
Un excellent cosy mystery !!!
Veuve excentrique au passé secret, Lady Hardcastle quitte Londres pour s’installer à la campagne. Accompagnée de Florence, sa femme de chambre qui pratique avec assiduité les arts martiaux, elle compte y trouver le repos, loin de la vie trépidante menée dans les colonies de l’empire britannique.
Mais la campagne va se révéler pleine de surprises, notamment lorsque les deux compères découvrent un cadavre pendu à un arbre. Suicide ? Homicide ?
Il en faut ps moins pour que nos 2 amies se transforment en enquêtrices.
Jai adoré ce livre !!! Il est genial..
Cette lady est loin d'être une lady classique sirotant son thé en papotant avec ses amies.. Entre Agatha Raisin et Rose et Léonard (au service de sa majesté Marie Antoinette), ce cosy mystery est 1 pépite..
Cela se passe dans les années 1910, dans la campagne anglaise.
Le duo improbable est succulent, elles sont toutes les 2 excentriques, drôles, joyeuses.
L écriture est savoureuse, jamais longue le suspense est maintenu jusqu'au bout.
L intrigue se tient et la plume est magnifique.
A quand la suite ?
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !