"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans ce second tome de « Quartier lointain », nous retrouvons Hiroshi, qui, grâce à sa grand-mère en apprend un peu plus sur l’histoire familiale. Ils voient ses parents heureux et ne comprend pas pourquoi son père va « s’évaporer ». Tout ce tome est consacré aux tourments d’Hiroshi qui ne voit pas comment faire pour modifier le cours des évènements qui bouleverseront sa famille et provoqueront les décès de sa grand-mère et de sa mère plus tard. De plus, il découvre que son père rend régulièrement visite à une femme en fin de vie et hospitalisée, Tamiko, qui compte beaucoup pour lui. Plus le jour fatidique approche, plus Hiroshi est désemparé devant son impuissance si bien qu’il se brouille involontairement avec son amie Tomoko. Le jour où son père va disparaitre, Hiroshi le précède à la gare et a une sérieuse discussion avec lui, discussion qui éclaire beaucoup de choses…
Tout comme dans le premier tome, nous retrouvons les thèmes de la famille mais aussi des secrets et des non-dits.
Cette histoire racontée avec une grande délicatesse et beaucoup d’humanité traite d’un sujet profond et sérieux qu’est le sacrifice que l’on peut faire de sa vie pour le bien des autres jusqu’à ce que se réveille le désir vital de redevenir maitre de sa vie afin de la vivre enfin pleinement et égoïstement quelque qu’en soient les conséquences.
Tout comme dans le tome précédent, la dernière page est un coup de théâtre qui nous laisse pantois. D’où le talent de Jirô Tanigushi de nous tenir en haleine jusqu’au bout.
Hiroshi a 48 ans et après une soirée bien arrosée dont il a du mal à récupérer, il se trompe de train en rentrant chez lui. Par le plus grand des hasards, son train le mène vers Kurayoshi, la ville de son enfance. Il en profite pour faire un pèlerinage jusqu’à l’ancienne maison familiale puis va se recueillir sur la tombe de sa mère. C’est au cimetière qu’il s’endort mais lorsqu’il émerge de son sommeil, il est redevenu l’adolescent de 14 ans alors qu’il continue à analyser les situations avec la maturité de ses 48 ans. Il retrouve ainsi avec émotion sa famille, ses copains, son collège et il se rend compte que ce retour en arrière est l’occasion de réparer les erreurs du passé. Notamment, il va tout faire pour comprendre et éviter que son père ne disparaisse de façon inexpliquée comme ce fut le cas 34 ans auparavant.
Avec cet album Jirô Taniguchi nous invite à une réflexion sur l’enfance, la famille et la mort. Dans cette histoire Hiroshi a la possibilité d’orienter autrement sa vie et de profiter davantage de tout ce que lui offre à nouveau ses 14 ans et qu’il n’a pas su comprendre à l’époque. Connaissant le futur, il peut modifier les évènements à venir. C’est comme une seconde chance qui lui est offerte mais saura-t-il la saisir et en faire bon usage ?
J’ai beaucoup aimé cette histoire dans laquelle on entre facilement, le fait que ce soit une BD « normale » qui se lit de gauche à droite y joue pour beaucoup, me concernant.
Cette histoire très simple d’un voyage dans le temps d’un homme adulte qui se retrouve dans le corps de l’adolescent qu’il fut est très intéressante. Les dessins sont fins et collent parfaitement à ce que l’histoire en attend. La fin relance intelligemment l’intrigue et nous incite fortement à découvrir le second tome. Ce que je vais m’empresser de faire.
Aucunement amatrice de BD, j'ai lu ce roman graphique dans le cadre d'un challenge et j'ai bien fait !
Hiroshi, 48 ans, se trouve brusquement projeté dans le passé ; l'année de ses 14 ans.
Je suis tombée sous le charme de l'histoire, des dessins et des personnages.
J'avais l'impression de regarder un dessin animé de Hayao Miyazaki.
C'est poétique, fin, nostalgique et cela donne à réfléchir.
Les dessins sont magnifiques notamment les expressions des personnages et les paysages.
C'est envoûtant et on ne peut pas s'en détacher jusqu'à la fin.
C'est sûr, je vais lire le second tome.
Le second tome de Quartier Lointain ou "est-ce-que Hiroshi, retombé brutalement l'année de ses 14 ans, va pouvoir modifier le cours du temps ?"
Peut-il empêcher son père de disparaître et peut-il tomber amoureux de Tomoko au risque d'influer sur sa vie d'adulte ?
La poésie et la nostalgie sont toujours là. Les dessins sont toujours aussi beaux.
Les personnages sont plus profondément racontés ; que les femmes, de la petite fille à la grand-mère en passant par les adolescentes et les mères sont jolies et bienveillantes (trop? ).
L'ambiance est envoûtante.
On passe un vrai moment de sérénité à dévorer ce second tome.
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