"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
J'avais aimé le tome 1, et trouvé confus le tome 2. Mais après une seconde relecture de l'ensemble avant la découverte du tome 3, j'ai apprécié encore plus le tome 1 et le tome 2 se révèle finalement être bien meilleur que dans mes souvenirs.
Alors qu'en est il de ce tome 3? Ce tome que certains ont trouvé beau mais avec un scénario qui stagne.
Et bien je ne suis pas d'accord. L'histoire suit son déroulement mais le fait d'avoir séparé Hiro et Sheru, permet de rythmer le récit. On se retrouve avec 2 aventures en parallèle, toutes deux avec beaucoup d'action et son lot de rebondissements et de révélations.
Je ne veux pas trop en dire pour ne pas spoiler, mais le final répond à certaines questions pour en poser de nouvelles.
J'ai très hâte de lire la suite.
Visuellement, Sylvain nous propose encore une fois de très belles cases, même de très belles double pages. Il y a énormément d'action mais tout est parfaitement lisible. Un grand plaisir pour les yeux.
Yojimbot fait partie de ces séries françaises de qualité, à lire et à posséder.
Flash-back : Le parc d' attraction à thème sur l'île vient d'ouvrir.
Les premiers spectacles vont avoir lieu. Mais une pluie acide vient entacher la beauté des événements, et pire que tout, la totalité des visiteurs doit se mettre aux abris, ils sont tous en grand danger.
Retour au présent : Stéphanie a récupéré son petit Hiro gravement blessé et mal en point. Elle doit le sauver coûte que coûte, il est sa priorité !
Quitte à de livrer aux fous furieux Topu et Kozuki ! Mais Sheru tourne les talons et s'en va... Et la zone va être gelée dans un instant !
Avec ce 3e et avant-dernier tome de cette merveilleuse série que je ne cesserait de vous recommander, on entre dans les éclaircissements, mais aussi dans le dur.
Un opus plus sombre, plus lent peut-être aussi, mais je suis convaincue qu'il faut inspirer profondément avant la fin qui va être spectaculaire !
Plein d'explications donc, des révélations sur nombre de personnages, on recharge les batteries et on fait ses MàJ avant d'attaquer la dernière ligne droite, à l'image des Yojimbots et de Sheru, toujours aussi charismatique et taiseux !
Aux combats, ça envoie encore et toujours une énergie folle ! Les combats sont dingues, tout comme le dessin.
Sylvain Repos nous fait encore une fois cadeau d'un beau bébé de 140 pages toutes plus magnifiques les unes que les autres ou transpire son amour profond du japon et de son folklore.
Tout est d'une précision chirurgicale, chaque détail émerveille, les planches sont graphiques, magnifiques... On est au cinéma, et quel kiff !!
Que dire des couleurs de Noiry qui elle aussi nous offre du grand spectacle ! C'est pop, coloré à un point que cela en devient grisant !
Si vous n'avez pas déjà succombé à Yojimbot, foncez !
La fin arrive et j'en suis déjà électrisée et presque triste qu'il n'en reste plus qu'un !
Nous revoilà dans cet univers médiéval ou les robots font la part belle aux humains.
Pour ce troisième tome, Sylvain Repos ne change pas son fusil d'épaule et nous propose un récit dans la continuité des précédents.
Nous retrouvons nos héros pour une aventure toujours aussi haletante. Et si d'épiques combats et moultes rebondissements vont venir à nouveau rythmer le récit. L'histoire va légèrement dévier.
Alors que nous arrivons à un tome de la fin de la série l'auteur choisi de s'attarder sur le passé de Sheru mais aussi la relation entre Hiro et sa mère.
Si pour le coup l'intrigue n'avance pas réellement, ce tome n'en est pas moins utile. Il permet à la série de prendre une tournure encore obscure et poignante.
Graphiquement c'est toujours aussi incroyable et captivant. Les couleurs sont belles,variées et la mise en scène dynamique. Page après page on ne peut que constater un contenu immersif de grande qualité.
En bref Sylvain Repos poursuit son sans faute ! A l'approche de la conclusion, on se dirige droit vers une série coup de cœur !
On retrouve nos robots samurais (la très bonne idée de cette série avec notamment la coexistance des anciens robots face aux nouveaux) qui chechent le meilleur scénario face aux différents défis auxquels ils sont confrontés, des univers noirs et des batailles ... après les précédentes et avant les suivantes ... et puis des humains aux motivations et réactions pour le moins diverses et moyennement sympathiques.
L'esprit manga est là ...
(avec toutefois couleurs et mises en page européanisées).
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