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Je l'ai acheté car j'adore son sarcasme. Je l'ai vu en spectacle et le à la tv. Sarcasme, vérité, méchanceté ? Il nous parle d'actualité sous un autre angle. Ce qui m'a plu: aborder politique sous cette forme, m'ouvrir les yeux sur certaines réalités et titiller ma curiosité. Il y a juste certaines affaires et/ou individus politiques que je ne connaissais pas (pas vraiment une perte!). Livre qui passe le temps car +/- 2 à 3 pages par sujet.
Pour être amusantes, les chroniques n'en sont pas moins souvent méchantes. Rares sont ceux qui ont réussi dans ce périlleux exercice sans verser dans l'aigreur et une certaine forme de facilité.
Guillon ne déroge pas à la règle.... n'est pas Desproges qui veux.
Comme pour Didier Porte, lire le texte des chroniques de Stéphane Guillon est un véritable régal. Ce livre permet de suivre l’actualité à partir du 31 août 2009 jusqu’au 23 juin 2010.
Avec la complicité de Muriel Cousin, sa compagne, Stéphane Guillon nous fait revivre tous les aléas de la vie politique essentiellement nationale en nous gratifiant de remarques toujours pertinentes. Tout en lisant ces textes, l’on sourit souvent et l’on est pris fréquemment de l’envie de les dire à haute voix et de les faire partager à quelqu’un d’autre.
Personnellement, j’avais entendu la majorité de ces chroniques matinales de France Inter mais je les ai découvertes avec beaucoup de plaisir.
De nombreuses fois, Stéphane Guillon a fait allusion à son licenciement hypothétique. Le 15 mars 2010, il écrit : « Trois minutes, pas plus, il ne faut pas que je traîne… Oui… j’ai des échos comme quoi, en septembre, il faudra que je réduise encore plus ma chronique : Zéro minute, tu fais un truc très court, très efficace… de chez toi ! Tu ne vas pas venir pour zéro minute ! »
Le 23 mars 2010, il parle du métier d’humoriste : «Humoriste, ça devient de plus en plus compliqué. Il faut faire attention à tout, peser chaque mot… Si ça continue, c’est un métier qui va disparaître… comme maréchal-ferrant, il n’y en aura plus ! » Avec beaucoup de talent, il ramène les situations politiques les plus compliquées sur le même plan que certaines séquences familiales les plus ordinaires et c’est surtout très juste. Le 7 juin 2010, il cite Beaumarchais : « Nous nous empressons de rire de tout, de peur d’être obligés d’en pleurer ! »
Nous ne pouvons que regretter l’absence de Stéphane Guillon sur les antennes de France Inter comme nous avons déploré celle de Didier Porte.
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Finalement, la méchanceté ne me fait pas beaucoup rire...
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