"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La Nurse du Yorshire, c'est Ruby. Fraîchement diplômée de son institut de nurse, elle est envoyée comme prévu dans une famille, une très riche famille. Et dès le début IL N'Y A RIEN QUI VA. C'est n'importe quoi, c'est le père qui l'accueille et à qui elle est sensée s'adresser pour tout ce qui concerne les enfants, alors que la mère n'est même pas au courant qu'une nurse arrive (on est en 1904 hein, normalement ça se passe pas dans ce sens là hein).
Et au fur et à mesure et ben, ça va pas s'arranger, famille dysfonctionnelle bonjour.
Est-ce-que j'ai aimé ? En vrai je ne sais pas trop. Je l'ai lu assez vite pendant les vacances, j'ai pas passé un mauvais moment, mais pas sûre qu'il me laissera un souvenir impérissable. Son point fort : l'AMBIANCE est incroyable. Que ce soit cette maison où tout craint et où on est en vigilance constante, mais aussi tout l'environnement extérieur voisin de l'usine, le côté froid et poussiéreux... même le quotidien de la maison, avec les domestiques et tout, c'est parfait. Mais du coup et bien... c'est très contemplatif, bien sûr vers la fin on découvre les grand secrets, mais sur presque 400 pages il n'y a peut-être que la dernière cinquantaine où il y a des rebondissements ? du coup et bien ... c'était un peu long parfois. Mais pas inintéressant.
Dans le Londres du XVIIIème siècle, Beth, marchande de crevettes, se retrouve enceinte d’un marchand après une aventure d’un soir. Sans ressource, elle se voit contrainte de déposer sa fille sitôt née à l’orphelinat de Foundling. Quand six ans plus tard, après avoir économisé sou après sou, elle retourne chercher sa fille, celle-ci ne s’y trouve plus. Une autre femme se faisant passer pour elle l’a réclamée le lendemain de son abandon provisoire. Beth est bien décidée à récupérer sa fille et son entêtement va la conduire au service d’une femme qui vit recluse dans sa maison avec sa fille.
Le récit est construit par la voix de deux femmes, Beth et Alexandra qui racontent tour à tour leur histoire. Beth est un personnage attachant, qui n’a pas froid aux yeux. Alexandra est une femme brisée qui cache un lourd secret. L’intérêt du roman au-delà de l’histoire vaut par la description de l’époque, des différents milieux sociaux dont sont issues Beth et Alexandra. Le récit est fluide et agréable à lire. Un bémol pour une fin un peu trop « happy end » en décalage avec le reste du récit. Un bon moment de lecture.
#grandprixdeslecteurspocket
Je suis malheureusement un peu déçue par cette lecture. Il faut dire que je me suis fait avoir par sa couverture somptueuse qui m'a aussitôt attirée. À cela s'ajoutait le sujet en lui-même que je trouve passionnant et j'avais lu de très bons retours sur Insta. Mes attentes étaient sans doute trop grandes, l'histoire en elle-même est plaisante, mais il m'a manqué cette étincelle qui fait qu'on ne peut pas lâcher un livre. Peut-être est-ce lié au fait qu'on ne suit pas directement une des accusées, mais une noble souhaitant sauver l'une d'elles (et qui finalement se préoccupe assez peu du sort des autres). C'est agréable et distrayant, mais je n'ai pas été ensorcelée.
Un roman à l’ambiance londonienne du XVIIIème siècle !
Bess est une jeune fille d’un quartier pauvre de Londres. Un jour, elle s’éprend brièvement d’un homme dont le charme la fait céder et cette unique fois suffira pour qu’elle tombe enceinte. N’ayant pas les moyens d’élever son bébé, une petite fille qu’elle prénommera Clara, elle se résout à la confier à l’orphelinat de Foundling en se promettant qu’elle fera tout son possible pour économiser chaque penny et ainsi pouvoir récupérer son enfant dans quelques années.
Quand enfin, six ans plus tard, elle se présente à l’orphelinat pour retrouver Clara, on l’informe que celle-ci fut déjà récupérée, peu de temps après la naissance, par une femme s’étant apparemment faite passer pour elle. Après le choc de la nouvelle, c’est déterminée que Bess se lance à la recherche de son enfant.
L’atmosphère de l’époque y est, au travers des descriptions des rues, des quartiers, du quotidien des londoniens et des dialogues mais sans que cela ne soit trop présent. La lecture est donc fluide et on s’attache au personnage de Bess qui fait tout son possible pour retrouver sa fille.
Les chapitres alternent entre deux points de vue, celui de Bess et celui d’Alexandra qui est une veuve bourgeoise qui vit recluse avec sa petite Charlotte. Aucun attachement en revanche pour ce personnage qui suscite très peu d’empathie. Alors bien sûr, il est évident que le destin réunira les deux femmes et qu’il n’y a que peu d’intrigue mais l’intérêt reste présent et on tourne les pages avec plaisir.
J’ai aimé ce roman qui m’a permise de m’évader au cœur d’un autre pays, d’une ville que j’apprécie beaucoup par ailleurs, et d’une autre époque. L’histoire est intéressante bien que sans réel suspense, et je regrette seulement que le dénouement se passe si vite, contrairement au reste.
Malgré les difficultés rencontrées par les personnages, c’est une histoire qui arrive à nous réchauffer le cœur et c’est bien un des grands atouts de la lecture de mon point de vue.
Un roman à découvrir pour les lectrices et les lecteurs qui apprécient les aspects historiques des récits mais aussi les secrets familiaux !
Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2022/10/20/lecture-lorpheline-de-foundling-de-stacey-halls/
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