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« Célestine » de Sophie Wouters est un roman aussi lumineux que lugubre.
La lumière c’est Célestine, adolescente très belle et qui a tout pour réussir et l’ombre c’est la cours d’assises ; comment la douce Célestine peut-elle se retrouver accusée d’un crime terrible ?
Ce livre est tout en pudeur et en délicatesse… jusqu’à la fin… quand on comprend tout ce qu’il s’est passé.
J’ai beaucoup aimé cette héroïne, la belle Célestine.
Un 1er roman attachant, émouvant ,très intéressant sur la nature humaine et ses travers.
Célestine, je l'ai aimé tout de suite par son histoire mais aussi par ce qu'elle dégage, une jeune fille très intelligente, assez intuitive. Un texte très bien écrit ,on se laisse porter ,voir emporter mais qu'a donc fait Célestine ?
Les évènements sont annoncés progressivement jusqu'à la découverte du drame.
J'invite toutes les personnes à lire ce livre qui se lit très vite, il permet de se poser de nombreuses questions.
Merci à toute l'équipe de lescteurs.com pour cette belle découverte
Orpheline dés sa naissance, Célestine est élevée par sa tante Berthe et son insignifiant mari alcoolique Aristide. Très jolie petite fille, elle doit, à 7ans, et l’initiative de sa tante, se soumettre à un cours particulier de catéchisme du curé local. Vers 13 ans, elle va faire la connaissance d’Adrien, jeune Bobo parisien dont les riches parents acquièrent une maison à côté de sa ferme. Ce court roman dresse une peinture d’un milieu rural qui contraste avec celui des bourgeois citadins qui s’installent dans leur résidence secondaire. La narration est bien ficelée, la progression de l’intrigue bien maîtrisée pour conduire le lecteur vers une accélération finale à découvrir.
Cette vérité qu'elle ne dira jamais
Dans un premier roman-choc Sophie Wouters raconte le calvaire d'une orpheline abusée sexuellement. Un drame qui met une nouvelle fois en lumière les ravages de l'emprise et du non-dit.
Dès les premières lignes, le ton de ce court et percutant roman est donné. Un 14 juillet un accident de la route fait deux victimes. Le vétérinaire dépêché sur place effectue en urgence une césarienne qui permet de sauver l'enfant de la femme décédée aux côtés de son mari. L'enfant est alors confiée à sa tante Berthe et à son oncle Aristide qui la prénomment Célestine.
Dans ce coin de France profonde, au début des années soixante, la vie est régie par les travaux de la ferme, la morale inculquée par le curé et l'actualité transmise par les journaux et magazines. C'est dans ce contexte que grandit Célestine, dont on va découvrir dès la fin du chapitre initial, qu'elle se retrouvera à 16 ans passés devant la Cour d’assises des mineurs où son mutisme ne plaidera pas en sa faveur.
Les chapitres qui vont suivre, en retraçant la chronologie des faits, permettent au lecteur d'être les témoins privilégiés du drame qui s'est noué.
Alors que la scolarité de Célestine se passait plutôt bien, qu'elle s'était faite une amie pour la vie en la personne d'Édith, sa camarade de classe, elle est envoyée par ses parents adoptifs au cours de catéchisme du curé, l'une des autorités morales du village. C'est durant cette leçon particulière que le piège se referme sur la fillette. L'agression sexuelle dont elle est victime va la marquer durablement. Comment pourrait-il en aller autrement?
Chargée d'un lourd fardeau, Célestine va poursuivre vaille que vaille sa petite vie, mais avec le désir de plus en plus puissant de fuir, de se construire un avenir loin de ce microcosme toxique. Sauf que sa beauté va continuer à vriller l'esprit des hommes, que son calvaire n'est pas terminé, que le tribunal l'attend au bout de son chemin de croix.
C'est un roman fort que nous offre Sophie Wouters, construit de telle manière que son intensité dramatique ne se relâche jamais. Comme le dirait Philippe Besson, Ceci n'est pas un fait divers. C'est la destruction d'une vie par des «personnes dépositaires de l’autorité» et qui laissent leurs pulsions les emporter au-delà des limites. D'une écriture sans fioriture qui renforce encore la violence du propos, ce premier roman publié en 2021 en Belgique mérite effectivement de conquérir un public élargi.
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