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Le poids du silence.
Clémentine vient de rentrer au collège et fait le trajet toute seule pour rentrer chez elle. Malheureusement un soir, depuis sa camionnette blanche, un homme, exhibitionnisme, l'interpelle... Suite à cela, elle va s'enfermer dans une peur croissante dont elle ne va pas parvenir à parler.
Partagée entre la crainte de revoir cet homme, qu'il lui remontre ce qu'il lui a fait voir, qu'il aille plus loin la prochaine fois, mais aussi parce que finalement, ne lui ayant rien fait physiquement qu'on lui reproche de s'être fait une montagne de pas grand-chose, elle n'ose rien dire à ses parents ni même à ses amies et garde ce « secret » pour elle.
Secret qui va peu à peu la ronger, la couper du monde et faire d'elle une jeune-fille en permanence sur le qui-vive effrayée par tout ce qui l'entoure.
Tout comme dans l'album « La petite fille qui ne souriait plus » de Gilles Tibo, qui abordait le thème de l'abus sexuel sur un mineur, on retrouve ici le même silence, l'enfant qui se referme sur lui-même, sur sa souffrance.
Le message adressé ici aux lecteurs est le même : ne pas garder pour soi un tel « secret », parler soulage, permet d'être aidé et de punir les responsables.
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