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Un petit garçon, le narrateur, et sa maman s'appliquent à disparaître : ils jouent aux fantômes, dit la mère, et ne doivent ni faire de bruit, ni allumer la lumière. On apprend que la mère a perdu la maison où ils vivaient et que depuis ils dorment dans des appartements vides. La maman fait des ménages, entre autres dans une agence immobilière où elle peut subtiliser une clé afin de squatter un appartement vide le temps d'une nuit… le petit garçon, amoureux des mots, se réfugie le soir à la bibliothèque et, le matin, attend caché dans un arbre que l'école ouvre ses portes. Bien que la mère lui cache la vérité, le petit garçon n'est pas dupe. Ni l'un ni l'autre ne sont nommés, forcément…
Sur ce sujet particulièrement douloureux et délicat, les illustrations viennent appuyer le texte ou dévoiler subtilement une partie des non-dits : le titre de l'album dont les dernières lettres disparaissent progressivement, les tons sombres des illustrations, la mère qui apparaît six fois sur la double-page où l'enfant explique qu'elle fait des ménages, et le rôle de la lampe électrique sur l'avant-dernière page, à la fois symbole de la visibilité retrouvée et de l'espoir en l'avenir…
Comment faire quand on est enfant en surpoids et qu'on est la risée de tous? Ce roman est magnifique car il montre que même si on est différent, on peut être bien dans son corps.
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