80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Nous sommes à Damas au 13ème siècle. Hasifa, n'ayant pas accepté une seconde épouse auprès de son mari, se réfugie chez son père. Elle y côtoie les plus grands savants de ce siècle, beaucoup de scientifiques qui viennent rencontrer Ibn Baytar, leur hôte. C'est un médecin, botaniste et pharmacologue connu. Hasifa continue à apprendre à ses côtés et entreprend même la copie de ses textes. Cela lui permet d'oublier. Elle a en effet rencontré un étranger et une passion dévorante les relie. La relation n'est pourtant pas facile.
Le roman est intéressant par le fait qu'on y découvre la place de la femme dans cette société de machistes. Beaucoup de références sont faites au commerce existant entre l'orient et l'occident et au savoir-faire des artisans de Damas. En même temps, l'avidité des princes ne permet pas un monde stable, le risque de guerre est permanent. Des renseignements intéressants aussi sur les plantes et leurs fonctions.
Ce qui a rendu difficile la lecture, c'est un nombre foisonnant de personnages aux noms à rallonge, et même remarque pour les noms des villes. L'auteur utilise aussi un vocabulaire adapté pour de multiples objets de la vie quotidienne. Heureusement, elle explique. Les 100 premières pages m'ont parues pénibles mais j'y ai finalement pris goût.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année