Gagnez le roman "Marina Bellezza" de Silvia Avallone dans la Collection Piccolo éditions Liana Levi
Gagnez le roman "Marina Bellezza" de Silvia Avallone dans la Collection Piccolo éditions Liana Levi
Marina Bellezza fait partie des romans préférés des Explorateurs parmi les livres de la rentrée littéraire d’automne 2014. Son auteur, Silvia Avallone, est une poétesse italienne âgée de 30 ans tout rond, qui a publié trois romans. C’est son premier texte traduit en France, une pépite dénichée par la maison d’édition Liana Levi.
Anna et Francesca ont treize ans, presque quatorze. Toutes deux partagent des souvenirs d'enfance, un quartier, une rue, des connaissances : elles sont amies pour la vie. Autres points communs : des mères courages et des pères atroces. Sandra est aussi militante que Rosa est chétive face à la violence de son mari. Arturo est aussi vaurien et inconstant qu'Enrico est travailleur et constant dans les coups...
L'amitié qui lie France et A évolue, percutée de plein fouet par des sentiments ambivalents, leurs espoirs antagonistes, par la jalousie, et par les hommes, évidemment, qui bousillent tout sur leur passage...
De Silvia Avallone, je gardais un bon souvenir de Marina Bellezza, lu lors d'un séjour en Italie en 2019. J'ai donc profité d'un club de lecture autour de l'adolescence pour découvrir le roman qui l'a rendue célèbre : D'acier. Je trouvai intéressant de replonger dans l'ambiance industrielle et ouvrière italienne si bien dépeinte par l'autrice. Effectivement, j'ai retrouvé son habileté à décrire de façon détaillée la cité populaire, les tours de banlieue, l'usine et ses alentours, mais l'intérêt n'a pas duré...
J'ai trouvé les personnages d'Anna et Francesca attachants de prime abord, puis un brin archétypaux. Idem pour leurs mères respectives ; puis leurs entourages amicaux, et enfin, bien pire encore pour leurs pères... Il s'agit clairement d'un roman à charge contre les mâles, enfant, adolescents, hommes... aucun protagoniste masculin ne relève le niveau...
Passé le premier tiers du roman, j'ai commencé à m'ennuyer, à avoir du mal à me situer. La narration mélange les points de vue des personnages sans toujours faire une distinction nette entre eux ; ce qui pourrait être artistique finit par sembler brouillon.
Une fois passé la page 210 (la moitié...) je n'étais plus du tout captivée par les pérégrinations des adolescent.e.s mis.e.s en scène. Au delà des lenteurs de narration, c'est plutôt le côté trop attendu qui m'a gênée. L'absence de surprise et l'enchaînement des rebondissements ont eu raison de mon entrain : j'abandonne à la page 222...
En résumé, j'ai trouvé ce roman un peu glauque sans être percutant, donc ennuyeux.
« La vie a t'elle vraiment besoin d'être racontée pour exister ? »
Bologne, décembre 2019 : Elisa reprend ses journaux intimes à la recherche des bribes de son passé d'adolescente. Sur les traces surtout de Beatrice. Car encore, aujourd'hui, plus de douze ans après leur rupture amicale, elle demeure sous le coup d'un colère mâtinée de tristesse.
Alors, elle se met à écrire. Sur leur relation à la vie à la mort. De celles qu'on se forge en ce temps chrysalide du collège et du lycée. Sur sa famille aussi qui s'aime à sa manière et vit beaucoup séparée. Sur Lorenzo croisé dans une bibliothèque refuge. Sur ce qu'est grandir dans une ville où on la sensation qu'il ne se passe rien. Mais un rien au parfum d' embruns. A rouler sur le front de mer en scooter ou à se retrouver sur la plage où filent les étés.
Cela faisait longtemps que je tournais autour des romans de Silvia Avallone. Et puis, j'ai pris celui-ci, un peu par hasard, en librairie. Comme pour les livres qui comptent, je crois que je garderai longtemps le souvenir de cette sensation de lecture, du bonheur de rentrer en terre littéraire aimée et de me laisser porter par les mots de cette autrice.
Forcément, tant dans les thèmes de cet ouvrage que dans le schéma narratif ou le rapport entre les protagonistes, j'ai retrouvé une parenté avec Elena Ferrante. Pour autant, je n'ai jamais éprouvé le sentiment d'une redite.
Il y a cette analyse de l'émergence des réseaux sociaux car Elisa et Bea vont grandir en parallèle de l'entrée de plus en plus impactante d'Internet dans les fils de nos existences.
Il y a ces séquences qui demeurent en tête. Ce vol fondateur d'un jean. Ces moments dans la villa abandonnée. Ces soirées. Ce quotidien où Beatrice tente d'émerger. Une finale de Coupe du monde.
Il y a cette voix. Celle d'Elisa qui nous touche et nous emporte. Avec sa confiance qui vacille. Sa façon de revivre ses souvenirs fondateurs. Sa façon aussi d'ancrer les petits instants, la grisaille ambiante, les éclats pourtant.
Il y a les siens, un peu brinquebalants. Ce père et cette mère qui ne savent pas. Comment s'appréhender. Comment partager. Qui tentent de faire de leur mieux. Ce frère un peu déphasé. Ce déracinement.
Il y a Lorenzo, celui qui arrive et auquel elle ne croit pas. Car pourquoi elle, pourquoi lui.
Il y a surtout Bea. Moteur même de cette recherche. La Bea, celle qui est devenue une star et qu'on ne peut pas quitter vraiment tant son image déborde sur les réseaux, dans les journaux. Celle qu'elle connait le mieux. Celle qui l'a fait évoluer, vaciller, se relever, rire, s'affranchir, croire, pleurer...Celle qui lui a sans doute brisé le cœur.
Mais justement, pourquoi revenir sur cette amitié ? Parce que la souffrance naît parfois l'écriture. Et ce roman se révèle doublement un roman d'apprentissage : celui de deux adolescentes qui deviennent adultes mais surtout celui d'une femme qui s'arme de ses souvenirs pour écrire et renoue aini avec ce rêve enfoui.
C'est un texte si fort et si beau. Le quitter a été une forme de déchirement. Mais voilà, c'était ma première découverte de la plume de Silvia Avallone et je sais déjà que 2023 sera rythmée par ses autres œuvres
Très beau livre sur une amitié entre deux filles que tout oppose mais qui ont besoin l'une de l'autre.
Comme souvent, des liens encore plus forts se créent.
Très bien écrit, tout en finesse et subtilité.
Très actuel et bien observé.
Un roman à lire absolument
Ce roman nous parle comme son titre l’indique d’une amitié entre 2 adolescentes puis étudiantes. L’une discrète, simple et l’autre extravagante, populaire et admirée. Elles vont traverser plusieurs épreuves dans leurs vies et sont vite inséparables. Colocataires, un événement les sépare pendant 15 ans.
J’ai trouvé le livre un peu juvénile et assez long par moment, mais je suis parvenue au bout car je voulais connaître la fin de leur amitié.
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