Gagnez le roman "Marina Bellezza" de Silvia Avallone dans la Collection Piccolo éditions Liana Levi
Une vallée du Piémont, dans les contreforts des Alpes, autrefois prospère. L'industrie lainière qui la faisait vivre s'est délocalisée au début des années 2000 et dans ces petites villes à présent désolées, les jeunes se résignent à voir la crise s'éterniser. Mais Andrea et Marina, eux, ont des projets d'avenir. Lui rêve de plaquer sa famille bourgeoise et ses diplômes universitaires pour élever des vaches dans la ferme d'alpage de son grand-père. Elle écume les kermesses et les télécrochets dans l'espoir de devenir une star. Avec son allure et sa voix de déesse, une volonté de fer et la morgue de ses vingt ans, Marina est convaincue que sa place est au centre des regards faute d'avoir su retenir celui de son père. Andrea et Marina. Attraction et répulsion. Tout semble les éloigner et pourtant une passion dévorante les unit depuis l'adolescence, une fièvre qu'ils se promettent à chaque fois d'éteindre. Mais est-il raisonnable d'être sage quand « [leur] génération [est] exclue de tout, née au mauvais moment au mauvais endroit. Alors autant se retirer sur la frontière. Rebrousser chemin, désobéir. » Dans ce deuxième roman, Silvia Avallone se montre une fois encore incroyablement douée pour décrire les failles de notre société, les doutes de sa jeunesse et le mouvement qui la pousse à se réapproprier sa terre et ses origines.
Gagnez le roman "Marina Bellezza" de Silvia Avallone dans la Collection Piccolo éditions Liana Levi
Marina Bellezza fait partie des romans préférés des Explorateurs parmi les livres de la rentrée littéraire d’automne 2014. Son auteur, Silvia Avallone, est une poétesse italienne âgée de 30 ans tout rond, qui a publié trois romans. C’est son premier texte traduit en France, une pépite dénichée par la maison d’édition Liana Levi.
Silvia Avallone écrit Marina Bellezza, l'histoire d'une chanteuse débutante, extravertie et égocentrique, qui se déroule dans l'Italie montagneuse, entre une vallée et une départementale.
Ce roman est l'histoire de deux personnes perdues, l'une dans une recherche de notoriété à tout prix, et de l'amour de son père, Marina. L'autre dans la démarche de refuser son héritage (notamment l'argent) et de vouloir faire le métier de marcaire de son grand père à la montagne, loin de tout, Andréa.
C'est aussi une romance entre deux êtres qui s'attirent et se déchirent, Marina et Andréa.
Silvia décrit bien ses personnages, leurs pensées, leurs doutes, leurs failles.
Elle part d'un lieu réel, La Valle Cervo, son lieu de naissance et où sa mère et ses grands parents ont vécu. Et elle invente, remodèle, transforme les lieux selon ses besoins et pour satisfaire son récit.
Marina, qui veut devenir une chanteuse célèbre et riche, oscille, à 22 ans, entre son lieu de naissance et l'attraction d'être une vedette ailleurs en Italie. La notoriété l'obsède : elle est prête à tout pour y arriver.
Pour Andréa, fils d'une famille de notable qu'il rejete, son avenir n'est possible que dans la ferme d'alpage de son grand père, et avec Marina, son amour d'adolescence. Mais son père ne le soutient pas dans son entreprise, Andréa étant toujours comparé à son frère, qui a réussi aux États Unis. La seule qui le soutient, c'est paradoxalement la colocataire de Marina, Elsa. S'ensuit un triangle entre Marina, Andréa et Elsa.
Andréa l'attend depuis si longtemps cette Marina, qui l'a marqué au fer rouge. Il vole vers elle dès qu'elle l'appelle.
Tous les deux, Marina et Andréa, ont eu une enfance particulière. Chacun a ses blessures, ses failles, ses angoisses, ses peurs. Marina croit toujours que son père est là pour elle, qu'il a réussi et qu'il l'aime...
Les deux protagonistes sont complexes dans leur psychologie, leur passé, qui comporte des moments très douloureux, toujours à fleur de peau.
L'imagination de l'auteure est grande, belle est sa capacité à décrire et à mettre en scène ce qu'elle a dans son esprit. Elle décrit notamment minutieusement le métier de marcaire, car elle s'est documenté et a interviewé des personnes qui en vivent.
Laissez vous tenter par les Alpes piémontaises et les personnages fougueux de Marina et Andréa, sous la plume très imaginative de Silvia Avallone.
Un roman qui m'a paru peu original au début. Puis je me suis attachée aux personnages presque plus à Andrea qu'à Marina, sans doute parce que je me sens plus proche de lui dans sa façon d'appréhender la vie.
Et puis j'ai eu envie de savoir comme leur couple aller évaluer et quand je suis arrivée à la fin j'en aurai voulu encore plus.
Beaucoup de choses dans ce roman entre la quête désespérée pour la reconnaissance et le succès de Marina, et l'envie de vivre sa vie comme il l'entend de Andrea, les portraits des parents bien trempés d'un coté comme de l'autre, les 2 copains toujours là qui encaissent et soutiennent malgré tout.
La déception de cette Italie en crise où chacun essaie de se débrouiller comme il peut est très enrichissante. J'ai aussi beaucoup aimé cet attachement à la terre, au lieu où l'on a grandi ou l'on est né.
Oui au final je me suis retrouvé dans ce livre et j'ai aimé cette histoire.
Marina Bellezza, une bimbo clinquante veut faire son chemin dans le star système, elle veut vivre dans un monde paillettes et de strass et ainsi gommer les blessures de son enfance, de sa jeunesse.
Andréa Caucino, son voisin d’en face est amoureux d’elle depuis l’enfance, il la regardait chanter sur son balcon.
Sa blessure est autre, il est le 2éme fils non désiré d’une famille de notables et refuse de suivre les dictats de son père.
Le décor : le Piémont, rural, montagneux dans lequel la crise a mis à mal l’économie basée sur les filatures.
Dans ce décor, des émissions de télé-réalité sont une porte d’évasion sur laquelle Marina prétend bâtir son avenir.
Ces deux là vont se déchirer, entraînant leurs proches dans leur sillage.
L’étude des caractères est fouillée et souvent très réaliste sauf peut-être à la fin du roman ?
La trame de fond est aussi très étudiée, l’histoire, l’environnement sociologique de cette région pour laquelle on ressent tout l’amour de l’auteur.
Le ton est résolument « italien » avec ces personnages jusqu’au-boutistes, ces oppositions caricaturales.
Silvia Avallone, l’auteur est de la génération de mes enfants ; le monde quelle décrit, ainsi que, ses personnages leurs parcours, leurs errements, la construction de leurs projets n’est pas sans me rappeler le monde auquel sont confrontés nos enfants.
Difficile de classer ce roman…il n’est pas de tel ou tel genre, il est écrit par une plume passionnée et je vous recommande sa lecture sans a priori.
Je ne connaissais pas Silvia Avallone, grâce à lecteurs.com, cette erreur est réparée.
Cette lecture fut un véritable bonheur, ces quelques jours de vacances à travers le Piedmont m’ont donné envie d’en savoir plus et de visiter cette superbe région.
Et si au départ, j’ai été un peu perdue (je suis nulle en géographie), j’ai fini par me retrouver dans ces montages et petits villages ancestraux accrochés à la colline.
Une fois la région découverte, je me suis prise de passion pour cette histoire d’amour entre Marina, jeune starlette et Andréa, fils d’avocat et de maire.
Autant Marina m’a agacé, elle se conduit comme une sale gamine gâtée et capricieuse, autant je me suis attachée au personnage d’Andréa.
Et de fil en aiguille, je me suis retrouvée incapable de fermer ce livre, suivant la relation amoureuse, compliquée au possible entre une starlette et un macaire en devenir.
L’auteure semant des indices tout au long du roman, j’ai essayé de deviner la fin, mais je n’ai pas réussi à trouver vers quel final inattendu allait clôturer ce petit bijou de la littérature.
Mais cette romance n’est pas le seul thème du livre.
Durant tout le roman, Silvia Avallone développe plusieurs problèmes de notre société moderne : l’absence cruelle du père, la déchéance de la mère, la célébrité subite grâce aux émissions de télé réalité, le retour aux sources, le sentiment d’être l’enfant non-désiré, … Le tout sur fond de crise sociale.
Vous l’aurez compris « Marina Belleza » fut une superbe découverte pour moi et je ne vais pas tarder à me plonger dans les autres romans de cette auteure.
Si vous aussi, vous désirez vous découvrir ce « Roméo et Juliette » des temps modernes, n’hésitez pas à foncer chez votre libraire.
Le récit d'une époque, la nôtre. Le récit d'une jeunesse en quête du sens de la vie et des sens de l'amour. Une passionaria à l'Italienne comme je les aime, pleine de vie, de gestes, de fougues, d'emportement. Si je pouvais vivre leur histoire, je voyagerai à la recherche du temps perdu, déjà le mien, qui coule trop vite dans mes yeux d'amoureux de la vie.
L’histoire de Marina Bellezzza est prenante.
Dans cette vallée qui se désertifie, où les usines et mes magasins ferment les uns après les autres, où les maisons sont abandonnées, la plupart des jeunes adultes est partie, d’autres s’obstinent à rester. Parmi eux, Andrea, fils du maire, et Marina qui commence à être célèbre dans la chanson.
Silvia Avallone écrit bien.
On sent le désespoir de cette région, la sienne, qui se meurt.
Insupportable, cette Marina, mais si belle et si fragile.
Solitaire et entêté, cet Andrea, mais si seul et si tendre.
Leur destin semble si différent et en même temps si lié.
On a parfois le sentiment de tourner en rond dans cette vallée perdue et dans l’étrange passion de ces deux êtres blessés. Mais c’est cependant une bien belle histoire.
On y retrouve, comme dans « D’acier », le thème d’une jeunesse paumée dans une société en crise où elle a du mal à trouver sa place.
Roman d'une génération, la mienne même si l'histoire se déroule ailleurs. Retour à la campagne, crise, économique, identitaire, retour aux choses simples, renoncement, abandon, espoir et surtout, cette envie d'aller à l'encontre de l'ancienne génération pour prouver que nos parents n'ont pas eu forcément raison, que leur chemin n'est pas le seul chemin et que chez nos ancêtres, il y a mille et une belles choses à prendre et à apprendre. Silvia Avallone revient en force. Vivement le prochain !
Très belle écriture. Un roman fort, qu'on ne peut pas lâcher.
J'ai ressenti la rage de ces personnages, partagé leurs errances et l'ambiguïté de leurs sentiments.
Silvia Avallone a su parfaitement peindre la désespérance comme la passion qu'elle soit amoureuse ou pour son pays, sa région,ses racines,son métier.
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...
Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Nostalgique, nomade ou plutôt romantique ? Trouvez le livre de la rentrée qui vous correspond !