"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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--- La fin d’une épopée ---
Découvrir le dernier tome d’une saga, ce n’est jamais simple. Souvent, les attentes sont élevées, les révélations attendues. Mais pour ce qui est des Aînés, ce sont surtout les personnages que je ne souhaitais pas quitter.
Vous le savez, j’adore les dragons, et Serenya Howell les met en scène comme aucun auteur ne l’a fait avant elle. Le concept est unique, original, enchanteur ! Par chance, si l’idée de dire « au revoir » à Asroth m’a attristée, cela n’a pas terni mon plaisir de lecture.
J’ai donc apprécié ce dénouement comme il se doit, et quel dénouement ! C’est sûr, il divisera les lecteurs. Mais, pour ma part, je suis plutôt satisfaite…
--- Une lecture en deux temps ---
Les débuts de ce troisième tome se concentrent sur le désespoir de Vie à l’idée que son frère ne renaisse jamais et l’obstination farouche que lui oppose Mort. Malgré tous les efforts de la dragonne, ce dernier refuse de reprendre forme, de recommencer un énième Cycle. Pour quelles raisons ? Eh bien, c’est tout l’enjeu de cet opus.
Quoi qu’il en soit, j’ai été sensible à la détresse de Vie. Moi aussi, je n’attendais qu’une seule chose : retrouver Mort ! Ce fut donc un petit coup de cœur pour la première partie.
En revanche, la seconde, sans vous en révéler trop, peine à avancer. Elle se heurte à des désirs contradictoires, provoque la fuite de nos héros, oblige le lecteur à se montrer patient, et je ne le suis pas tant que ça. Bref, j’ai trouvé que l’intrigue s’enlisait un peu dans un quotidien répétitif.
--- Des dragons, et seulement des dragons (ou presque) ---
Comme je l’ai dit, ce dernier tome est l’histoire de Vie et de Mort. Or, la première est aussi égoïste que manipulatrice. Est-ce que j’ai eu envie de la détester ? Oui, et pourtant je n’y suis pas arrivée. Elle prend un tas de mauvaises décisions – la fin justifie les moyens, pas vrai ? – mais toutes sont motivées par son désir de retrouver son frère.
Le plus étonnant ? Je l’ai davantage comprise que Mort. Ce dernier se perd dans des réflexions interminables, change souvent d’avis, renonce à l’humanité que Dënorh avait réveillée en lui. Mais n’y a-t-il pas d’explications à tout ceci ? Si, bien sûr ! La curiosité l’a nettement emporté sur mon incompréhension naissante. Je me suis donc laissé porter par les révélations de Serenya Howell, et elles m’ont plu !
Quant aux humains, eh bien… Même si j’ai apprécié Myä et les autres Maître, ai compati à leurs malheurs, ils passent au second plan. Dommage, mais pas bien grave.
--- Un final osé ---
Je vous le disais plus haut, le dénouement de cette trilogie divisera les lecteurs. Personnellement, je l’ai trouvé à la fois logique et surprenant. Pas de facilités donc, je dirais même que l’auteure aime prendre des risques. Préparez-vous à un choc !
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