"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Vera est une journaliste.
La cinquantaine, plutôt dépressive, légèrement alcoolique, quittée par son mari pour une plus jeune femme.
Son boulot est en stand by.
Elle vit dans une campagne suédoise plutôt désolée, hormis les maisons secondaires de riches norvégien.
Une jeune femme vient d'être sauvagement assassinée.
La police ne se déplace guère dans cette région isolée et l'enquête n'avance pas .
Le rédacteur en chef du journal où elle travaillait lui demande un papier sur cette mystérieuse jeune femme.
La voilà alors lancée dans une histoire à multiples rebondissements.
Bon, c'était long tout ça, vraiment très long.
Les états physiques de Vera et ses états d'âme sont vraiment lourds et pénibles, ça n'en fait pas un personnage des plus sympathiques.
La description des paysages ne donne pas vraiment envie de se rendre dans cette région d.e Suède.
La vie de la jeune morte, que Vera découvre peu à peu est particulièrement glauque et sordide.
Bref, j'aurais préféré lire autre chose pendant ces quatre jours.
Deux histoires s’entremêlent dans ce polar suédois.
Tout commence par le placement en urgence de Maria, jeune ado de quinze ans, dans un foyer, puis nous voilà à suivre Vera Bergstom dans son morne quotidien. Vera est une ancienne journaliste reconvertie en prof de suédois à Are, un trou perdu qui commence à se refermer sur lui-même après le départ des riches touristes norvégiens et avant l’arrivée de l’interminable hiver et de son obscurité. Mais bientôt une femme est retrouvée morte au pied d’une échelle d’affût dans la forêt, le corps dénudé et lardé de coups de couteaux. L’ancien patron de Véra la recontacte alors et lui demande de faire un papier sur ce crime. Vera se prend au jeu et plus son enquête avance, plus elle se demande qui était cette Isabella assassinée.
Dans ce polar à deux voix , celle de Vera et celle de Maria, l’autrice nous dépeint la suède profonde, celle des petites bourgades perdues, des enseignants démotivés et blasés, des ados désœuvrés et brutaux, de la précarité.
Elle profite du personnage de Vera pour aborder les troubles de la ménopause et le regard de la femme à la cinquantaine passée sur les transformations de son corps et ici sur sa solitude et le sentiment d’une vie gâchée et sur le mirage d’une vie qui n’a pas existée.
Ce premier roman publié en 2021 est le début d’une série qui mettra en scène les enquêtes de Vera Bergstrom.
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