80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Un livre fort drôle émouvant - difficile de le lâcher - Un fils retrouve son père après 17 ans d'absence. Mais le père ne reconnait pas le fils. Élias va alors se lancer dans une course poursuite sur les traces de cet homme qu'il n'ose pas interpeler. On y croise des auteurs fous, un chauffeur de taxi marabout et des grooms d'hôtel espiègles... Elias et son père se retrouveront-ils ? Qu'est-ce qu'être un homme, un enfant, un fils ? Qu'est-ce que la responsabilité ? De quoi héritons-nous ? Lisez ce livre on en ressort pas pareil.
Elias doit se rendre à Poitiers pour l'enterrement de sa grand-mère qui s'est suicidée. Une grand-mère que tous les voisins estimaient souriante, aimable... alors que redoutable, elle a exercé tout son talent pour empoisonner l'existence de ses proches («Même disparue, ma grand-mère est comme un tissu rêche.»). Ce suicide le jour du Yom Kippour, à Poitiers, accompagné d'une longue lettre d'adieu écrite en rouge et qui règle quelques comptes, incite Elias à convoquer la mémoire de ses aïeux pour mieux appréhender l'histoire familiale, une histoire qui va de pair avec l'histoire des pays qu'elle traverse. Une suite de tableaux éclaire cette saga familiale sur trois générations et son passé mais aussi l'Histoire (Pologne, Russie, France, Occupation...) avec comme point d'ancrage la grand-mère. Un passé qui ne passe pas, qui reste présent, que l'on peut seulement espérer accepter pour finalement errer dans ce labyrinthe le sourire aux lèvres.
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