"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Bien malgré lui, Sawazaki, détective privé à Shinjuku, est entraîné dans une affaire de rapt d’enfant. Sayaka Makabe, une jeune prodige du violon âgée de dix ans, a disparu et les ravisseurs ont expressément demandé à ce qu’il soit chargé de la remise de rançon. Baladé de bar en bar, le détective obéit à toutes leurs exigences jusqu’à ce qu’une altercation avec deux motards le mette hors-jeu. L’affaire tourne alors au cauchemar. L’argent disparait, Sakaya est tuée et Sawazaki est soupçonné de complicité par la police.
Parce qu’il estime qu’il n’a pas été à la hauteur et qu’il se sent coupable de la mort de la fillette, le détective va tout faire pour trouver le ou les ravisseurs. L’oncle de la petite victime l’engage d’ailleurs afin d’enquêter sur ses proches, tous à court d’argent et susceptibles d’avoir élaboré ce terrible enlèvement.
Deuxième enquête du privé Sawazaki, après Nuit sur la ville.
Dans la lignée des polar hard boiled américain dont il est friand, Ryô Hara a crée un détective du genre loser, souvent alcoolisé et fumant cigarette sur cigarette. Dans ce deuxième opus, il est toujours aux prises avec les yakuzas qui le surveillent de loin en loin et dans le collimateur de la police qui le déteste cordialement. Les deux lui reprochant la trahison de son ancien associé, disparu dans la nature avec un sacré pactole.
Revenu de tout, Sawazaki est pourtant touché par la triste mort d’une enfant et va mener une enquête parallèle pour découvrir le meurtrier.
Si l’enquête est intéressante, la fin est un peu tirée par les cheveux. Le détective aurait-il des dons de voyance pour, tout à coup, trouver le coupable ? C’est vraiment le point faible de ce polar qui, avant cela, offrait une intrigue bien menée, des personnages énigmatiques et des dialogues pleins d’humour. Bien loin de la politesse et du respect qui président à tout échange au Japon, Sawazaki n’hésite pas à rembarrer les policiers, à les moquer, à les ridiculiser.
Un détective attachant, qui pratique aussi l’autodérision et montre aussi ici son côté profondément humain.
Un roman noir à l’américaine, transposé à Tokyo. A découvrir.
L'enlèvement d'une petite fille prodige, de 10 ans, une demande de rançon, un appel à un détective qui est chargé par la famille, les rapteurs et la police de déposer la rançon mais cela va mal se passer et malheureusement le cadavre de la petite fille va être découvert dans une ancienne maison de retraite.
Ce détective vivote, il dirige comme il peut son agence, de plus, son patron a disparu avec une cagnotte, volé à des yakuzas. Il a quelques affaires à gérer, mais là il va alors essayer de résoudre cette énigme et comprendre cet enlèvement. Il va apprendre à connaître cette famille, recomposée.
L'auteur va nous parler de la société japonaise, de la vie familiale et de l'évolution de la société japonaise.
Le personnage du détective est touchant et l'auteur a su m'intriguer et ai aimé ne pas deviner qui était coupable et n'avoir la solution de ce roman policier dans les dernières pages.
Dans son bureau de Shinjuku, le privé Sawazaki dirige seul l'agence Watanabe, depuis que son associé a disparu avec quelques kilos de drogue et un bon paquet d'argent volés aux yakuzas qui n'ont d'ailleurs pas abandonné l'idée de remettre la main sur leurs biens et lui font de temps en temps une petite visite de politesse. Mais Sawazaki ne s'en fait pas pour si peu et continue à faire son job avec persévérance. Il est chargé de retrouver un journaliste disparu depuis quelques jours. Naoki Saeki s'est volatilisé alors qu'il devait rejoindre son épouse Naoko afin de signer les papiers de son divorce et empocher au passage une somme rondelette, versée par sa riche future ex-belle-famille. Le privé fait donc son entrée chez les Sarashina-Kôya, une riche famille à la tête du groupe Tôjin, un empire financier où Naoki dénotait un peu. Une enquête simple en apparence mais qui pourrait avoir des ramifications dans le monde politique...
Dans ce polar à la Marlowe, Ryô Hara joue avec tous les codes du roman noir américain. On retrouve donc pêle-mêle un privé à la ramasse, une riche héritière, un journaliste qui a levé un lièvre, un méchant mafieux -ici, un yakuza, Japon oblige-, un flic irascible qui déteste le privé, un bell acteur et un politicien véreux. Mais si Hara s'amuse, le lecteur patauge un peu. L'histoire est plutôt alambiquée et on suit avec peine une enquête qui s'enlise dans les coups bas, la corruption, la vengeance et les liens familiaux. Si on abandonne l'idée de résoudre l'affaire, on prend un certain plaisir tout de même à suivre Sawazaki dans les rues de Tokyo, ce privé qui mine de rien réussit à trouver le coupable et se paye même le luxe de se la jouer à la Poirot en réunissant tous ses suspects pour leur asséner l'infâme vérité...Une curiosité à lire éventuellement.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !