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Dix femmes allemandes dans une caserne à Wolfsschange – la tanière du loup – afin d’éviter au Führer de se faire empoisonner en prenant ses repas. Le lot quotidien de bien des dictateurs dans l’histoire humaine ! De fait Rosa Sauer sera l’une de celles-ci, mettant sa vie au service de sa patrie, - remarquons qu’un refus ne pouvait être toléré. Mais si pouvoir se nourrir, dans ces temps âpres et difficiles représente un bien précieux, la contrepartie d’être empoisonnée suspend l’épée de Damoclès au-dessus de sa tête !
Il s’agit bien dans ce roman de rendre éloge à ces femmes, dans l’ombre du chef des nazis. Histoire véridique, dont Margot Woelk a décidé à quatre-vingt-seize ans, de la rendre publique.
Un récit léger, sans profondeur, qui survol les tragédies subies par l’humanité ; si ce n’est le cruel dilemme de voir son mari partir au front, et de ne jamais approcher le dictateur. Une histoire de femme perdue et qui toujours se cherchera dans les arcanes de la vie.
Un style doté d’une lecture rapide et agréable, sans conteste, mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Le décès de Margot Woelk a été annoncé au journal télévisé un soir d'avril 2014. Margot Woelk a été célèbre pour avoir été une des goûteuses d'Hitler et seule survivante. Rosina Postorino lui rend hommage à travers un roman qui relate sa vie. Rosa Sauer est Margot Woelk.
Nous sommes en 1943, Hitler terrorisé à l'idée que l'on puisse attenter à ses jours va faire recruter de force, par l'armée, 15 femmes qui auront pour mission de goûter tous les plats qui lui seront servis, et ce, trois fois par jour. Rosa, jeune Berlinoise, est l'une d'entre elles. Elle n'a pas choisi cette situation qui lui est imposée, elle ne peut y déroger. Va commencer alors pour ces femmes un cauchemar, une terreur de chaque jour. Elles devront obéir, faire leur devoir sous haute surveillance, goûter et goûter encore sachant que chaque bouchée peut être la dernière. Pendant deux ans nous allons suivre Rosa, suivre la vie de ces femmes. Malgré l'horreur Rosa, persuadée que son mari ne reviendra pas du front, vivra une histoire d'amour.
Ce roman traite de la vie des femmes en temps de guerre et représente une peinture de la société allemande de cette époque.
Rosella Postorino, journaliste Italienne, nous offre un roman puissant qui se lit d'une traite et nous permet de mieux connaître cette période de l'histoire. Nous y découvrons un épisode sombre de cette guerre et nous rappelle que la terreur, face à un homme qui a droit de vie et de mort, peut être de toutes les tables.
Je m'attendais en ouvrant "La goûteuse d'Hitler" à un livre abordant la paranoïa d'Hitler, la folie nazi, l'évolution du régime, les étapes de la guerre ; bref un récit historique.
Si vous attendez cela, il faut le refermer car ces faits historiques n'apparaissent qu'en toile de fond.
Rosa est certes goûteuse pour Hitler (qu'elle ne verra jamais) mais c'est surtout un femme qui attend son mari, installée chez ses beaux-parents.
Elle déteste le régime mais tombe amoureuse (est-ce le terme d'ailleurs ?) d'un nazi.
Il y a de la solidarité entre goûteuses, rien n'est manichéen mais finalement le récit est assez pauvre. Il y a aussi quelques longueurs.
Cela se lit mais sans plus.
Passionnant portrait de femme dont l'histoire se mêle, par hasard, à l'Histoire avec un grand H. Roman sensible et instructif, très puissant. A lire absolument.
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