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Cette bd aurait pu être un polar mais se révèle être un drame social où chaque personnages à son secret, sa part d'ombre. Couple raté, enfant mort, suicide et homosexualité sont au programme. Le tout écrit avec légèreté et beaucoup d'humour.
J'ai bien aimé la façon dont chaque événement est amené. On rentre vite dans le sujet mais le personnage principal, qui raconte l'histoire en s'adressant directement au lecteur, nous apporte des éléments clés au déroulement du récit grâce à de nombreux flash-back. On comprend alors les tenants et aboutissants de l'histoire.
Une belle surprise.
Une bande dessinée bien agréable qui ne révolutionne pas le genre mais qui sous des aspects comiques aborde des thèmes difficiles comme l’exclusion à cause de la différence : la couleur de peau, la sexualité, la pauvreté. Et en prime, un message à marteler : ce n'est pas parce qu'on a des parents cons et racistes qu'on doit être comme eux. On peut très bien devenir un mec ou une fille bien, tolérant(e) et ouvert(e). Avis aux enfants des nombreux cons racistes et/ou fachos, homophobes, anti mariage et adoption pour tous, anti IVG,... (malheureusement la liste n'est pas exhaustive) qui nous polluent la vie -pléonasmes en pagaille, oui bien sûr parce que lorsqu'on est raciste, homophobe, facho, anti IVG, etc etc on est forcément con, mais l'inverse n'est pas toujours vrai, je connais des cons pas racistes, etc etc et j'ai potassé le sujet, je viens de finir le Schnock sur Michel Audiard.
Le scénario est bien écrit (Wilfrid Lupano), on apprend le plan pour s’emparer du contenu du camion de convoyage de fonds par bribes, par petites touches ; idem pour la réalité de la vie des personnages. Chacun ne se retrouve pas dans la position qu’il occupe au moment du livre par hasard. Chaque événement, incident forme un parcours personnel intéressant et plus complexe que l’image que l’on peut avoir au début de ces deux mecs un peu paumés. Bon, on sent bien qu'il va y avoir quelques soucis pour cette équipe de bras cassés, et finalement tant mieux, mais je ne révèlerai rien.
Le dessin (Rodguen) est vif, expressif et clair. La mise en page assez classique et les couleurs (Ohazar) proches de la réalité. Le tout forme une bande dessinée avec message très bien amené où les rebondissements ne sont pas forcément là où on les attend et où chacun se révèle sous un jour nouveau pour lui comme pour nous lecteurs.
Si le graphisme est étonnant et les personnages sont attachant et bien écrits, le déroulement de l'histoire est trop prévisible.
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