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Robert Pincus-Witten

Robert Pincus-Witten

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Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « Yves Klein ; USA ; anglais » de Robert Pincus-Witten aux éditions Dilecta

    Claude Stas sur Yves Klein ; USA ; anglais de Robert Pincus-Witten

    Yves Klein, c’est le bleu. Yves Klein, ce sont les anthropométries. Yves Klein, c’est l’humour et la dérision. Yves Klein, c’est ce fils de peintre, Marie Raymond, qui écrivit, en 1961 : « Longue vie à l’immatériel ». C’est par cette profession de foi qu’il conclut son célèbre manifeste écrit au...
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    Yves Klein, c’est le bleu. Yves Klein, ce sont les anthropométries. Yves Klein, c’est l’humour et la dérision. Yves Klein, c’est ce fils de peintre, Marie Raymond, qui écrivit, en 1961 : « Longue vie à l’immatériel ». C’est par cette profession de foi qu’il conclut son célèbre manifeste écrit au Chelsea Hotel à Manhattan. ( http://www.yveskleinarchives.org/documents/chelsea_fr.html ) Yves Klein est aux Etats-Unis, en compagnie de sa fiancée, Rotraut Uecker, rencontrée chez Arman, pour un séjour de deux mois. Invité par Leo Castelli, le galeriste de Jackson Pollock, il expose en avril sur Lexington Avenue à New York. Il en profite pour rencontrer Jasper Johns, Barnett Newman, Robert Rauschenberg … et de noter minutieusement les circonstances de ces entretiens, de ce parcours initiatique dans l’art américain des Golden Sixties.
    Ce livre est une anthologie de tout ce qui a fait de ce voyage, un tournant dans la biographie et la carrière d’Yves Klein : photographies personnelles, correspondances, archives, artefacts sont sollicités pour nous restituer une image du choc entre le futur de l’art et un artiste français. Klein expose ses vastes monochromes bleus (IKB) et quelques sculptures d’éponges trempées dans le précieux pigment. L’accueil de la critique et du public est plutôt tiède. On peut lire dans la presse que Klein est un « dada en sucre parisien, dont les connaissances, aussi éclectiques qu’ésotériques, vont du satori aux éponges » (Art News). Ce qui est condescendant mais pas entièrement faux : Yves Klein utilise des ready-made qu’il améliore ; il possède une large culture ; il est proche des Rose-Croix ; il était professeur de judo et féru de spiritualité asiatique. Mais être qualifié de « sucre parisien » déçoit Yves Klein. Il part pour Los Angeles pour y trouver un meilleur accueil. Hélas ! Il revient à Paris pour épouser en janvier 1962 avant de décéder d’une crise cardiaque.
    Quoique puissent croire certains, Yves Klein est un grand peintre : il a réformé une bonne partie des conditions picturales, du monochrome à la femme-pinceau. Mais surtout, il a montré, à l’intérieur même du marché de l’art et de son système, l’inanité des vernissages, des ventes aux enchères, des collectionneurs, tout en en tirant parti. Yves Klein est une des bornes du XXe siècle, annonçant l’art contemporain et sa critique interne de la poétique esthétique. Et ce livre, magnifiquement documenté et parfaitement imprimé, nous montre ce qui a inspiré et nourri Yves Klein dans les derniers mois de sa vie.

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