"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Lorsque j'ai ajouté ce comics à ma wishlist, je ne connaissais que le titre, l'artiste, et le thème du street art.
Mais en fait, ça va bien au-delà. L'histoire nous plonge dans la foule étouffante de Mumbai pour nous parler de problèmes sociaux et de violence urbaine.
Étant tout deux originaires de Mumbai, le duo d'artiste est bien placé pour traiter le sujet. Le propos me paraît juste. Le traitement aussi.
Visuellement, c'est particulier. Comprenez que je n'ai pas aimé. En dehors des plans où on se retrouve au milieu de cette ville fourmilière qui grouille, je trouve le traitement des personnages étranges et sans réelles expressions.
Chaque chapitre s'attarde sur chaque personnage. Ils sont inégaux selon l'intérêt des activités de chaque adolescent. Le premier chapitre, pour moi, est le moins intéressant. Le comble quand on sait qu'il traite du personnage principal. Mais j'ai bien fait d'aller au-delà.
Malheureusement, je trouve que la fin est trop vite expédiée et ma laissé vraiment sur ma faim.
Au final, ce récit ne raconte pas grand chose en dehors du constat affligeant d'une vie indienne souvent difficile.
"Peut-être suffit-il de se souvenir qu'à la fin de l'histoire, le miracle, c'est tout simplement d'avoir vécu."
Sale journée pour la mort, elle, une déesse, vient de se faire licencier en quelques minutes. La raison ? Un humain s’apprête à inventer l’immortalité. Il ne lui reste plus qu’à descendre chez les mortels vivre son existence. Mais avant de partir, revancharde, elle demande une dernière faveur, reprendre vie à proximité de cet homme qui a mis son travail en péril.
À partir de ce moment leurs existences convergent, lui vivant les deuils qui forgeront sa volonté, et elle expérimentant la vie humaine et sa propre mort. Pour celle qui a fauché au fil des années tant d’âmes, prendre une vie sera plus complexe maintenant qu’une étincelle d’humanité brûle en elle.
Resté bien trop longtemps dans ma pile à lire, cet album est un véritable coup de cœur. Il y a un côté intimidant à rencontrer la mort et à l’accompagner dans cette existence humaine. Mais comment ne pas s’attacher à cette déesse, ambitieuse et forte qui se retrouve soudainement remerciée de la tâche qu’elle remplit avec ferveur depuis la nuit des temps ?
Le dessin est mordant, plein de couleur et à la hauteur du personnage créant une atmosphère particulière et pleine de mystère. Entre mythologie indienne et modernité, ce conte actuel nous questionne sur le lien de la vie et de la mort, et c’est une réussite.
Une lecture brillante, qui laissera, sans conteste, une trace dans ma mémoire.
Après son récent succès avec Laila Star, la nouvelle tête de gondole de DC comics Ram V s'attaque ici au roi des océans.
Pour cette plongée dans les profondeurs à bord de l'Andromeda, Ram V choisit de nous offrir un récit horrifique.
En effet l'océan, ce puit sans fond, ce "trou noir", est régulièrement source d'angoisse et ça, Ram V l'a bien compris et va au fil des pages l'exploiter avec une certaine aisance. Page après page, suspens et anxiété vont nous accompagner avec grand plaisir jusqu'à la dernière page.
Graphiquement le choix des couleurs prolonge l'ambiance psychédélique et donne encore plus ce côté oppressant au récit !
En bref, voilà un album un peu OVNI qui porte un regard novateur sur le roi des océans. Un travail qui m'aura séduit autant qu'il m'aura angoissé, bien joué !
Quel plaisir de se replonger dans cette fable et cette intrigue qui n'est autre que celle de tout un chacun !
Un thème déjà maintes fois traité, mais rarement de façon aussi passionnante et poignante !
Le lien indéfectible entre la vie et la mort, les destins qui se mêlent, les sentiments qui naissent, changent et se meuvent, les croyances qui se font et se défont et les certitudes qui s'écroulent, voilà de quoi est fait cet album brillant brodé par Ram V dans lequel on s'abandonne sans s'en rendre compte pour réaliser en douceur, avec un peu d'humour et beaucoup d'émotion que la vie ne revet son caractère extraordinaire que parce qu'elle est éphémère.
Panthéon Hindou allié à une modernité flamboyante, monde immersif et dialogue au cordeau, tout est juste.
Graphiquement aussi c'est parfait !
Le trait vif et incisif de Filipe Andrade aidé aux couleurs par Ines Amaro nous emmène en pleine célébration de fête de Holi (fête des couleurs), rendant l'immersion au cœur de l'Inde encore plus vibrante.
Ce pays si riche, immense et complexe représente parfaitement ce qu'est le fond du propos ici : la vie EST, grouille, trouve toujours son chemin malgré la peine, la douleur et les larmes. Comme Laila.
Bref, un album à posséder sans aucun doute !
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