Un récit fort, au réalisme dérangeant. Un chant d'amour aux phrases acérées où les mots de Pierre résonnent et frappent l'âme. « Habiter avec mon père, c'est un peu comme la vie, même si elle vous fait mal, il y a toujours une voix bien cachée qui vous dit qu'il ne faut pas l'abandonner ». La fin est ouverte, en suspens : « Où se trouve l'issue ? ». C'est tout ce que j'aime, de la littérature jeunesse qui ose et bouscule sans esbroufe, sans chercher à en faire des caisses, sans tomber dans la surenchère.
Un premier roman culotté et elliptique, scandé comme un vieux blues qui vous gratte jusqu'à l'os.
Une oeuvre très courte et poétique. C'est vraiment une belle oeuvre .
Ça parle d'un garçon du nom de Pierrot qui vit avec son père alcoolique. Il décrit ce lien , fort et pudique. Dommage que ce soit si court.
Très joli je le conseil à vous tous qui que vous soyez .
Sur ceux bonnes lectures à vous tous.
Belle gueule de bois, c'est avant tout un magnifique OVNI au milieu de la production littéraire destinée aux adolescents à laquelle on est habitué. Un texte d'une grande poésie, ponctué par les illustrations de l'auteur, évoquant le carnet de bord ou le journal intime, et surtout le récit d'un amour filial sans égal.
Pierre vit seul avec son père au milieu de la montagne, un père loin d'être exemplaire, bourru, souvent emporté par l'alcool, mais qu'il aime plus que tout et sur lequel il veille. Le récit d'une relation complexe, douloureuse et unique, qui parlera surtout aux adolescents et aux adultes.
A partir de 14 ans.
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