"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce roman est assez original. Les personnages sont humains, attachants et nous font partager leur quotidien.
Les idées sont bien menées et l’auteur les approfondit assez bien dans l’ensemble. Certaines situations auraient pu durer plus longtemps, c’est un peu dommage.
Les scènes de crimes sont évoquées mais pas assez selon moi. J’ai été parfois frustrée de ne pas avoir plus de détails.
Philippe Beutin nous fait entrer facilement dans son histoire. On s’imagine assez bien les situations. Ce que j’ai trouvé original c’est le fait que l’histoire tourne autour de plusieurs femmes. On se rend compte que nous, mesdames, pouvons être calculatrices, froides et garder une grande part de mystère.
J’ai bien apprécié le fait que l’auteur n’oublie pas les indices de temps et de lieux. Ainsi on connait la durée des actions.
Les chapitres sont assez courts ce qui permet d’arrêter la lecture lorsqu’on le souhaite. J’ai bien aimé les changements de point de vue, cela nous donne une autre vision de l’histoire et nous fait comprendre un peu mieux certains personnages. Par contre le fait que l’auteur utilise un point de vue externe crée une sorte de distance, de barrière… Je pense qu’un point de vue interne aurait permis que l’on se mette réellement dans la peau des personnages.
En ce qui concerne les descriptions, les personnages et leurs sentiments sont bien approfondis dans l’ensemble. J’aurais par contre aimé avoir plus de détails concernant les lieux et durant certains passages… Tout n’est finalement pas décrit de la même manière.
Le retournement de situation à la fin de l’histoire m’a surprise. Je ne m’y attendais pas du tout.
L’épilogue est dans la lignée du roman. Personnellement je serais heureuse d’en lire d’autres pour retrouver les mêmes protagonistes et donc en savoir encore plus sur eux.
En résumé, malgré quelques petits bémols c’est un roman que j’ai bien apprécié et qui nous prouve que les femmes aussi peuvent être machiavéliques.
http://fais-moi-peur.blogspot.fr/search/label/affaire%20n%C2%B0313
Le titre annonce déjà le peu d'originalité du livre. C'est dommage que l'auteur, sans plus d'imagination, se soit borné à copier ! L'histoire est à l'avenant. La description des différents lieux parcourus donne certes envie de visiter Toulouse (et c'est une bonne chose), mais les personnages restent simplistes. Sans parler de quelques invraisemblances ici et là. À titre d'exemple, un des personnages américains qualifie de «très riche» un autre Américain en expliquant que ce dernier a une fortune de 5 millions et quelque. Or aux États-Unis, un tel montant qualifierait l'heureux propriétaire d'homme aisé, voire fortuné, mais certainement pas de «très riche». Pour être très riche, il lui faudrait au moins 10 millions, et encore! Les premières pages se lisent péniblement, tant la vulgarité sonne faux. Heureusement, on ne la supporte que pendant 3 pages. Ensuite, le livre se lit bien. En résumé, c'est un livre agréable à lire, mais sans plus. Mon impression: l'auteur écrit des personnages pour le petit écran. Je recommanderais ce livre à toute personne souhaitant écrire un «polar». Pour ses défauts et ses qualités.
J'ai terminé ce livre hier, et je suis depuis partagée à son sujet. Indéniablement, j'ai adoré me balader avec les personnages dans la belle Toulouse, et je suis reconnaissante à l'auteur d'avoir donné autant de détails sur les lieux, me permettant de marcher sur les pavés de ma ville rose.
Sur le fond de l'histoire, en revanche, je n'ai pas été convaincue. J'avais trouvé le coupable, ses motivations et même son mode opératoire dès la moitié du roman, et cela ne m'arrive jamais. J'ai également trouvé les personnages souvent trop définis : les gentils sont gentils, les bourrus sont bourrus, les niais sont niais... bref, vous avez saisi. Et si un point m'a particulièrement fait grincer des dents, ce sont les descriptions des femmes. Souvent qualifiées de "salopes" par l'un des personnages, elles ont toutes droit à une ribambelle d'adjectifs un poil réducteur quand elles apparaissent pour la première fois. Pulpeuses, yeux de biches, seins parfaitement modelés... la banalité des mots utilisés m'a dérangée, réduisant souvent, à mon sens, les personnages féminins à des rôles de femmes objets. Une maladresse plus qu'une véritable position, je pense.
Je recommanderai ce livre aux personnes de mon entourage qui lisent souvent : comme moi, elles passeront un bon moment. Pour ceux qui lisent peu, en revanche, je leur dirais de ne pas forcément s'attarder sur ce roman-là.
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