"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L’histoire :
Avant toute chose, je vais commencer par poser le décor le décor. Il s’agit de notre planète, des millénaires après notre siècle, dans un monde post-apocalyptique, après la guerre d’une heure. D’ailleurs, ce qui s’est passé pendant cette guerre, nous ne le savons pas vraiment. La seule chose qui en ressort, c’est que le monde comme nous le connaissons aujourd’hui a été complètement détruit. Pour survivre, les humains ont dû s’adapter et pour cela, ils ont construit des villes mobiles, les locomopoles, sur roues ou sur chenilles. Ces villes, elles ont un seul passe-temps, chasser les autres villes pour se nourrir, récupérer des matériaux, du carburant et bien sûr, de la main d’œuvre gratuite. Mais tout ce petit monde évolue dans des paysages totalement inconnus à notre histoire. Impossible donc de s’y retrouver et de croire réellement que tout cela se passe sur notre bonne vieille planète.
La locomopole que nous suivons dès le début du roman, s’appelle Londres. Sur sa plate-forme, évoluent des gens de toute sorte appartenant à des guildes, historiens, ingénieurs et j’en passe, portant tous des noms très difficiles à lire, forcément, ce sont des noms anglo-saxons, puisque nous sommes à Londres. A la tête de la ville, un homme, un genre de politicien-fou, qui n’a qu’un seul rêve, faire de Londres la locomopole la plus puissante de l’univers (oui, son ambition est sans limites !). Mais pour cela, il doit conquérir un nouveau terrain de chasse. Et comme tous les politiques, il est prêt à tout pour avoir ce qu’il veut. Donc ce maire, qui s’appelle Crome, n’a aucun scrupule à rayer de la surface de la terre les opposants aux locomopoles, les anti-mouvementistes. Pour ce faire, il sera aidé par un archéologue, nommé Valentine, qui assisté de la guilde des Ingénieurs va refaire fonctionner une machine à détruire datant de la guerre d’une heure (autant dire une antiquité) : la Méduse.
Mais voilà, en face d’eux, nous trouvons trois jeunes gens, Tom, apprenti Historien, Hester, jeune fille qui ne songe qu’à venger le meurtre de ses parents (je tairais exprès le nom de leur meurtrier) et Katherine, la fille du fameux Valentine. Tous les trois vont se retrouver sur le chemin de Crome et Valentine, et vont tenter par tous les moyens de faire échouer leur plan de destruction massive.
Mon avis :
J’ai beaucoup de mal à me faire un avis sur ce roman. J’ai failli refermer très vite le livre (si je peux dire cela avec une liseuse) n’arrivant pas à adhérer à l’histoire.
La première partie est difficile en lecture, tant par le nouveau vocabulaire (l’auteur a inventé des mots spécifiques à son histoire), que par la traduction assez lourde, particulièrement au niveau de la syntaxe. De plus, j’ai eu beaucoup de mal à visualiser les locomopoles et les paysages, soit parce qu’il y a trop de détails, soit parce qu’il n’y en a pas assez.
En revanche, la deuxième partie, je ne l’ai pas vue passer… plongée dedans, je n’arrivais plus à me sortir de l’histoire et c’est avec tristesse, que j’ai vu la dernière page se tourner. Le rythme est bien cadencé, les rebondissements sont un vrai plaisir.
Côté personnages, nous avons Crome, qui est détestable dès le début et sur lequel je ne vous en dirais pas plus, laissant le plaisir de le découvrir. Ensuite, vient Valentine, qui semble être plutôt quelqu’un de bien au début, pour tout à coup, se révéler comme un être de monstrueux et dans le dernier chapitre, on ne peut pas s’empêcher de ressentir de la peine pour lui avec un petit quelque chose d’attachant. En quelque sorte, il redevient un tantinet humain.
Quant aux deux jeunes complices, Tom et Hester, ils ne m’ont pas touché plus que cela. Je n’arrive pas à les voir comme des héros. Même s’ils accomplissent des gestes héroïques, j’ai beaucoup de mal à les identifier en tant que tel. Ils n’ont rien à voir avec l’archétype des héros que nous retrouvons facilement dans la majorité des romans. Ils sont courageux certes, mais sont, à mon goût, un peu trop égocentriques. Et pour finir, il y a Katherine, une fille de la Haute, du fait de l’importance de son père dans la politique de la ville. Elle donne l’impression, au début, d’être une « fille à papa » et au fur et à mesure que l’histoire se déroule, elle prend en maturité. D’ailleurs, à la fin, c’est elle la véritable héroïne, car elle se sacrifie pour une autre fille qu’elle croit être sa demi-sœur. Et pour tout vous avouer, c’est elle mon personnage préféré.
Cependant, il a une chose dont je suis sûre, c’est que j’ai adoré la fin… totalement imprévisible ! Je suis restée bluffée par le coup de théâtre…Mais chut… pas questions de vous spolier le roman. Mais maintenant, j’ai hâte de pouvoir le deuxième tome : Mortal Engines #2 : L’or du prédateur.
En conclusion, c’est un roman que je conseille vivement de lire, car une fois passé les écueils de la première partie, on n’est pas déçu du voyage.
Bonne lecture et à bientôt
Ce roman est le premier tome d'une série de 4 livres. Nous découvrons un monde post-apocalyptique où des villes s'entredevorent. Nous suivons le périple d'un adolescent apprenti historien et d'une jeune fille qui veut venger la mort de ses parents. Le rythme est soutenu, les personnages attachants !
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