"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Lady Mechanika est l’unique rescapée d’horribles expérimentations scientifiques d’un savant fou à qui elle doit des bras et des jambes mécaniques. Elle n’a aucun souvenir de sa captivité ni de son existence antérieure aux évènements. Elle va alors se construire une nouvelle vie d’aventurière et de détective privée en utilisant ses capacités surhumaines pour résoudre les affaires dangereuses souvent à la limite du surnaturel que les autorités ne sauraient, ni ne voudraient prendre en charge. Parallèlement, elle poursuit la quête de son passé et tente de percer les zones d’ombre de ses origines.
Avec cette série de science-fiction, Joe Benitez nous plonge dans une Angleterre Victorienne fantastique où magie et superstition se confrontent aux étonnantes découvertes scientifiques.
Dans ce premier tome, Lady Mechanika, héroïne amnésique aux capacités physiques fabuleuses, essaie de mettre la main sur une créature qui, depuis quelque temps, sème la pagaille dans la ville. Elle est la première à la trouver et, chose étrange, cette créature du diable parle, se nomme Ucky et apprend à Lady Mechanika que c’est elle-même qui l’a nommée ainsi quand elles étaient prisonnières dans l’antre du « Maître ». Malheureusement, la créature est abattue par les sbires de Lord Blackpool avant d’avoir eu le temps de lui faire d’autres révélations.
Les dessins sont magnifiques et font l’objet d’un travail minutieux avec une prise en compte incroyable des plus petits détails. L’héroïne aux tenues somptueuses est sexy, envoutante et altière. C’est un personnage féminin puissant et dominant. L’ambiance résolument gothique est sombre, angoissante et pesante. On sent bien que le mal, tapit dans l’ombre règne en maître et est à l’affût du moindre relâchement de la vigilance.
Cet univers steampunk est génial et se complexifie encore dans ce tome 2. Il est complet, abouti, noir et violent à souhait et jusqu'à présent il arrive à montrer de la violence sans tomber dans le gore. Cette « pudeur » dans les scènes de violences me plait beaucoup.
Les dessins sont magnifiques et très détaillés. Lady mechanika est une héroïne excellente qui m'a conquise et les autres personnages sont tout aussi intéressants. Une série comme je les aime et dont je vais lire la suite surement très rapidement.
Petit bémol avec ce tome là, l'histoire m'a paru un peu rapide et j'aurai aimé un peu plus de pages et de développement mais c'est vraiment pour chipoter.
Deux enquêtes spéciales de Lady Mechanika composent ce quatrième tome. Je dois dire que la première histoire (Les garçons perdus de West Abbey) est jusqu’à présent ma préférée de la saga ! Elle reprend le thème du golem et se le réapproprie avec des jouets, toujours à la mode dark steampunk que j’adore dans cette série : que du bonheur ! Le deuxième épisode est plus mélancolique. Lady Mechanika prend du recul par rapport à sa vie. Elle s’exile au loin et découvre le folklore de la fête des Morts en Amérique latine. Une enquête beaucoup plus colorée au niveau des illustrations, mais que j’ai trouvée plus profonde, plus triste que les autres. Ce tome est pour moi le meilleur pour l’instant !
https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2018/03/17/point-comics-1/
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