"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La troisième Hemingway s'appelle Martha Gelhorn.
Ce roman relate la relation d'Ernest Hemingway et de Martha de leur rencontre à leur divorce.
Il est marié et elle aspire à devenir écrivain quand elle le rencontre. Elle deviendra une journaliste de guerre reconnue mais pour cela elle devra faire des sacrifices.
Le roman met en perspectives ses doutes, ses espoirs ses questionnements ; on y découvre la femme amoureuse mais qui ne peut se résoudre à rester dans l'ombre du "grand homme".
J'ai aimé son courage, son tempérament, son amour pour les enfants d'Hemingway et sa détermination.
Le scène de guerre sont poignantes.
J'aurais aimé la suivre après ce divorce.
C'est agréablement écrit et le rythme est adapté à l'histoire.
Un roman plaisant.
L'aviatrice est un roman attachant. L'écriture colorée donne corps à un récit animé de la vie de Beryl Markham. Arrivée à deux ans au Kenya au début du 20ème siècle, abandonnée par sa mère à quatre ans, c'est près de son père, des chevaux et se ses amis de la tribu des Kipsigi, qu'elle va puiser ses forces. Sa vision de l'Afrique est passionnelle, amoureuse, expérience fondatrice, se substituant au personnage maternel, absent. Sa personnalité se heurtera à la société conformiste, étriquée, raciste, misogyne, colonialiste.
Entre ses amours impossibles et ses échecs amoureux, elle vivra une grande passion pour Denys, l'amant de Karen Blixen, femme qu'elle admirera beaucoup par ailleurs. Son caractère frondeur, fonceur lui permettra de surmonter les épreuves,elle sera la première femme entraîneur de chevaux, puis aviatrice, elle sera la première à traverser l'atlantique d'est en ouest. Paula Mac Lain nous rend les personnages très vivants, très proches. On aurait eu envie de savoir la suite de cette vie.
Sans avoir le brio de Karen Blixen, ce récit est très agréable à lire, on s'immerge avec bonheur dans ce bain africain.
J’ai accroché immédiatement à cette biographie romancée d’une femme formidable, dont je n’avais jamais entendu parler, Beryl Markham.
Elevée par son père dans la ferme familiale au Kenya, Beryl aura une enfance très libre au contact de la nature et des habitants du petit village tout proche, les Kikkuyu.
Son père, après avoir créé de toute pièce leur ferme, se lance dans l’élevage et l’entraînement de purs-sangs.
Arrivée à l’adolescence, Beryl sera contrainte de se conformer peu ou prou aux convenances d’une jeune fille anglaise. Toutefois, passionnée par les chevaux, elle sera la première femme à obtenir une licence d’entraîneur.
Sa vie d’adulte et de femme mariée loin d’être une sinécure sera toutefois extraordinaire.
Cette biographie est aussi une peinture de la société anglaise au Kenya, l’oisiveté, les fêtes bien arrosées, les rapports avec la nature et les animaux sauvages.
Beryl, qui était une amie de Karen Blixen, portera toujours en elle le défi de faire ce qu’elle a en tête. C’est ainsi qu’elle va apprendre à piloter un avion en 1931.
En 1936, elle sera la première aviatrice à traverser d’est en ouest l’océan atlantique.
Une femme vraiment hors du commun, un destin passionnant à découvrir.
Dommage que "l'avion" n'apparaisse que sur les dernières pages sinon le livre est très agréable à lire.
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