"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une course contre la montre haletante qui se lit (presque) en temps réel !
À l'est des USA, le virus de la rage a muté. La population est en quarantaine. Dans ce contexte anxiogène, Nathalie, enceinte jusqu'aux yeux, se fait mordre par un contaminé. Il lui reste une heure. Une heure pour trouver la solution qui assurera sa survie et celle de son enfant. Elle rejoint Ramola, son amie devenue médecin. Commence alors un compte à rebours dans une ville en proie au chaos et à la bestialité.
J'ai A-DO-RÉ!
Pourtant, la mention "zombie" m'en a longtemps fait reculer la lecture. Elle a été très rapide, piégée par l'auteur qui sait tenir son lecteur en haleine !
En cette période de pandémie, on ne peut que s'attacher et s'identifier aux deux personnages féminins forts que sont Nathalie et Ramola. Tour à tour, courageuses, inventives, combatives, perdues ou résignées, elles vont puiser leurs forces au plus profond d'elles-mêmes autour d'un seul objectif : l'enfant.
Impossible de décrocher avant de connaître la sort de Nathalie !
Tous les codes du genre sont réunis mais le roman va au-delà. L'écriture de qualité porte un récit très crédible. La société qui perd pied, le manque d'information, la désorganisation du système de santé, la méfiance, la récupération idéologique... En 300 pages, l'auteur aborde de nombreuses questions.
Un très bon roman post-apocalyptique, sans surenchère dans l'horreur, que je vous conseille vivement !
Décidément, des couvertures aux auteurs, des choix éditoriaux aux thématiques, j'adore cette maison d'édition !
Natalie, seule dans sa maison, enceinte, attend Paul, son mari, sans faire de bruit de peur d'être entendue de l'extérieur. Car dehors la mort rode. Un virus inconnu, très violent et extrêmement contagieux a frappé le monde, humains et animaux en sont atteints, comme enragés et terriblement dangereux.
Dès le début il y a une angoisse diffuse, le sentiment d'un péril épouvantable dans lequel je me suis sentie moi aussi prisonnière avec la peur au ventre. J'ai adoré ressentir, dès le prélude, le doux frisson de l'horreur !
Un homme, contaminé et effrayant s'introduit chez Paul et Natalie. Il la mord et là une course contre la montre va commencer car elle doit trouver un vaccin pour les sauver, elle et l'enfant qu'elle porte.
Avec son amie Ramola qui est médecin, elles vont commencer un road trip dont l'unique but est la survie de Nats : trouver un hôpital pour la faire accoucher et lui donner le traitement qui la sauvera.
Entre Nats l'américaine, un peu tête à claques avec son humour parfois limite, qui se raconte dans son téléphone pour son enfant à naître et Rams l'indo-britannique qui voudrait tant qu'elle se taise un peu, une amitié de longue date existe, comme deux sœurs qui se seraient choisies. Elles sont pourtant tellement différentes…
On se retrouve dans la tête de chacune des deux au fil des chapitres qui alternent entre l'une et l'autre.
Elles vont croiser deux ados rigolos qui se verraient bien en super héros, une milice raciste, complotiste et imbécile (oups !.. que de pléonasmes ! ) qui pour moi fait plus peur que le virus lui-même, et des animaux infectés.
Et tout le long du roman ma question à été "est-ce que Natalie va s'en sortir ? Est-ce que Natalie et son bébé vont s'en sortir ? Est-ce que Natalie, son bébé et Ramola vont s'en sortir ?"
Et bien sûr, la gestion lamentable de la pandémie de rage fait écho à celle du covid et du président américain en place à ce moment là, le bouffi d'orgueil et d'autosatisfaction qui a un renard crevé sur la tête en guise de chevelure.
C'est aussi un roman sur l'amitié, ce sentiment qui déplace les montagnes. Josh et Luis, ces deux adolescents qui, malgré leur jeune âge ont déjà traversé tant de choses ensemble et qui continuent de se soutenir contre vents et marées.
Natalie et Ramola qui luttent, unies contre la déchéance et la mort sur une route parsemée d'embûches et jusqu'où Ramola est capable d'aller pour son amie, elle le médecin qui a prêté serment.
Le postlude m'a déroutée dans les premières lignes puis quand j'ai compris où j'étais je l'ai beaucoup aimé.
Dans le genre horreur-rage-zombies, c'est pas le roman le plus flippant que j'ai lu, loin de là. C'est néanmoins une lecture sympa.
Dans une famille sans histoire Marjorie 14 ans se met à avoir un comportement bizarre, raconté par sa jeune sœur de 8 ans. Au fil des pages, on se demande qui manipule qui. A lire pour le savoir…
C'est un avis qui va aller vite parce que je n'ai pas forcément grand chose à dire dessus.
Une lecture où je m'attendais à frissonner, à sentir tous mes poils s'hérissaient et à en faire des cauchemars durant des jours et des jours.
Et bien que nenni... Pour le coup j'ai ressenti un profond ennui et j'ai même quelque peu galéré à aller jusqu'au bout de ma lecture pour dire.
Je vous parle aujourd'hui de Possession de Paul Tremblay aux éditions Pocket.
Et pourtant j'ai commencé ma lecture dans un mood vraiment positif dans le sens où j'avais vu de nombreux avis positifs sur ce livre. Je me suis dis que j'allais en prendre plein les mirettes et la flippette que j'étais ferait des nuits blanches durant quelques semaines.
Alors qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Ai-je eu trop d'attente face à ce livre ? Suis-je bien plus traumatisée par ce qui se passe dans un thriller que dans un livre d'horreur ? Est-ce l'intrigue qui n'a pas pris avec moi ?
Entre nous, je pense qu'il y a un peu de tout ça. L'intrigue sur le papier est carrément tentante et amène même un petit côté frissonnant mais c'est tout. Dès les premières pages j'ai commencé à décrocher, j'ai commencé à me lasser et à lire en diagonale.
L'histoire est découpé en plusieurs morceaux et l'on suit notamment le point de vue d'une blogueuse qui relate ce qu'il s'est passé dans cette fameuse maison devenue célèbre de par son caractère morbide. Et au-delà de relater, elle donne également son point de vue sur ce qui s'y est déroulé. Et pour le coup j'ai trouvé ça assez lourd, assez redondant par rapport à ce que j'ai pu lire précédemment et ça a surtout coupé un début d'horreur.
Je suis bien consciente que ces intermèdes sont sûrement là pour justement apaiser le lecteur, lui faire prendre une bouffée d'oxygène avant de replonger dans cette maison. Mais pour moi ça n'a fait que m'ennuyer et décrocher complètement à l'intrigue.
Une intrigue qui m'a quelque peu laissée de marbre je dois dire. Ce qui est sûr c'est que le frisson ne m'a pas guetté d'un iota durant cette lecture.
En bref,
C'est un livre qui est assez court et heureusement !
La seule chose qui a fait que j'ai pu tenir jusqu'au bout c'est de lire le dénouement (et je ne lis pas un dénouement sans avoir lu toute l'intrigue...). J'avais envie de savoir ce qu'il c'était réellement déroulé dans cette maison et pour le coup j'ai assez apprécié. Je n'en dirais pas plus mais ça rattrape un peu mon ressenti final de Possession. Cela reste une déception pour moi, mais avec un point positif pour la fin du livre.
Evidemment, je vous invite à vous faire votre propre avis sur ce livre et à découvrir d'autres avis que le mien.
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