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Comme de nombreuses filles, Azadeh aime le football. Elle aime jouer au football. Et surtout elle ferait n’importe quoi pour assister à un match d'une équipe masculine.
Mais contrairement à d’autres filles qui pratiquent librement ce sport dans le monde, Azadeh, elle, n’a pas cette totale liberté. En effet, Azadeh vit en Iran. D'ailleurs son frère trouve qu’elle a un comportement de garçon manqué, ce qu’Azadeh.
Alors quand un match important a lieu, la jeune fille décide de passer outre l’interdiction faite aux femmes iraniennes d’entrer dans un stade et de regarder le match aux côtés des hommes.
Pour cela, rien de mieux qu’un bon déguisement pour devenir invisible aux yeux de ceux qui pensent que les footballeurs ne doivent pas être vus par des femmes. Celles-ci ne sont pas prêtes à voir des hommes à moitié nus et qui plus est lancent des jurons.
Azadeh pratique également le football dans son club réservé aux femmes. Là encore, la tenue qu'elle et ses amies doivent adopter est très réglementée.
Pas question de laisser paraître le moindre morceau de peau et les cheveux doivent être recouverts d’un foulard.
Mais cela n’empêche nullement le jeune fille de s’entraîner et de jouer contre d’autres équipes de jeunes filles.
Azadeh voudrait devenir une championne. Et elle aimerait bien pouvoir montrer à son frère la façon dont elle joue. Malheureusement lui non plus n’est pas autorisé à assister à un match de football féminin.
Avec cet album jeunesse scénarisé par Pog et édité par Des Ronds dans l’eau qui porte le nom de son héroïne, nous entrons dans une société qui a décidé de cloisonner les hommes et les femmes.
L’Iran, Parastou Haghi, la dessinatrice, le connaît bien, puisque c’est son pays d’origine. Elle en est partie pour aller faire ses études au Canada, mais elle y est retournée et y habite actuellement.
L’histoire d’Azadeh est une histoire vraie et de nombreuses filles et femmes iraniennes ont actuellement beaucoup de difficultés à pratiquer un sport. C’est un combat au quotidien pour ces femmes qui luttent pour leur indépendance. Et ce n’est pas le retour de la police des mœurs depuis fin juillet qui devrait leur faciliter la tâche !
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