Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
À l'école Belle Épine, c'est la rentrée !
Le maître est prêt, quoique légèrement en retard, car pour lui aussi, c'est le premier jour.
Il va découvrir sa nouvelle classe. Une classe unique, regroupant des élèves de tous âges et de toutes conditions.
À la rencontre de Greta, Narcolette, Garou, Flammèche, Kipu, Kibav, Kipet et les autres, Mr Perrault, car c'est son nom, va nous raconter les journées de classe (et les à-côtés) de l'école des Cinq Royaumes et se raconter un peu, lui aussi...
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OYEZ OYEZ ! Gros coup de cœur annoncé !
Bienvenue dans la douce école Belle Épine !
Et si Charles Perrault avait été puiser les idées de ses merveilleux contes, que nous connaissons tous, ailleurs que dans son imagination débordante ?
Et si, lui, maître d'école, avait tout simplement rencontré, dans un royaume un peu magique entre il était une fois et aujourd'hui, une ribambelle de gamins farfelus aux caractères bien marqués, et leur avait enseigné, avec beaucoup de bienveillance et de patience, ce qu'il savait dans leurs plus jeunes années ?
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Pog et Stéphanie Léon nous font cadeau d'un album d'une douceur moelleuse et ronde ou le vivre ensemble est prépondérant de par la grande diversité des élèves d'une classe microcosme.
Un univers enchanteur dessiné tout en tendresse et en velours, comme un doudou feutré des caresses d'amour qu'il a reçu, où il est tout simplement impossible de ne pas craquer sur les bouilles terribles des petits dans un univers grouillant de détails absolument adorable et amusant et d'une délicatesse folle !
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Une dizaine d'historiettes racontées par notre enseignant historique, tendres, drôles et farfelues au cœur d'un automne enchanteur, quoi de mieux pour ravir un jeune (sans limite d'âge) lecteur ?
Ce premier tome, sur quatre au fil des saisons, où on s'amuse à trouver quel enfant sera quel personnage de conte de fées, est terriblement attachant.
Je vous le dis, la BD jeunesse n'a pas fini de nous ravir les yeux, le cœur et l'âme !
Comme de nombreuses filles, Azadeh aime le football. Elle aime jouer au football. Et surtout elle ferait n’importe quoi pour assister à un match d'une équipe masculine.
Mais contrairement à d’autres filles qui pratiquent librement ce sport dans le monde, Azadeh, elle, n’a pas cette totale liberté. En effet, Azadeh vit en Iran. D'ailleurs son frère trouve qu’elle a un comportement de garçon manqué, ce qu’Azadeh.
Alors quand un match important a lieu, la jeune fille décide de passer outre l’interdiction faite aux femmes iraniennes d’entrer dans un stade et de regarder le match aux côtés des hommes.
Pour cela, rien de mieux qu’un bon déguisement pour devenir invisible aux yeux de ceux qui pensent que les footballeurs ne doivent pas être vus par des femmes. Celles-ci ne sont pas prêtes à voir des hommes à moitié nus et qui plus est lancent des jurons.
Azadeh pratique également le football dans son club réservé aux femmes. Là encore, la tenue qu'elle et ses amies doivent adopter est très réglementée.
Pas question de laisser paraître le moindre morceau de peau et les cheveux doivent être recouverts d’un foulard.
Mais cela n’empêche nullement le jeune fille de s’entraîner et de jouer contre d’autres équipes de jeunes filles.
Azadeh voudrait devenir une championne. Et elle aimerait bien pouvoir montrer à son frère la façon dont elle joue. Malheureusement lui non plus n’est pas autorisé à assister à un match de football féminin.
Avec cet album jeunesse scénarisé par Pog et édité par Des Ronds dans l’eau qui porte le nom de son héroïne, nous entrons dans une société qui a décidé de cloisonner les hommes et les femmes.
L’Iran, Parastou Haghi, la dessinatrice, le connaît bien, puisque c’est son pays d’origine. Elle en est partie pour aller faire ses études au Canada, mais elle y est retournée et y habite actuellement.
L’histoire d’Azadeh est une histoire vraie et de nombreuses filles et femmes iraniennes ont actuellement beaucoup de difficultés à pratiquer un sport. C’est un combat au quotidien pour ces femmes qui luttent pour leur indépendance. Et ce n’est pas le retour de la police des mœurs depuis fin juillet qui devrait leur faciliter la tâche !
Et bien voilà la première surprise de l'année ! Direction les étendus de sable chaud sur une île perdue en pleine mer pour les premises d'un récit aux influences Mythologique.
Pog nous propose une quête initiatique ai terme d'un récit intelligement découpé entre souvenirs passé et épreuve présente tout en prenant le temps de s'attarder à cœur ouvert sur nos héros mis à rude épreuve.
Cela permet de comprendre les enjeux, de poser les bases et surtout de s'attacher aux personnages ce qui rend la lecture plus que plaisante et nous permet de nous projeter vers la suite à venir.
Graphiquement le rendu est très agréable. Le trait est vif et precis, accompagné de couleurs claires et lumineuses ils donnent merveilleusement vie au récit.
En bref cette BD jeunesse sur fond de quête initiatique se révèle être une belle surprise qui en ravira plus d'un !
Et bien en voilà un premier tome qui m'a attrapée par surprise !
Je l'ai commencé un peu en flânant, et je me suis fait choper.
Pog nous livre ici une super histoire, peut-être pas totalement novatrice, mais super bien emmenée et bourrée de bonnes idées. Les personnages sont très attachants, on se pose des questions et on a très envie de savoir ce qu'il s'est passé et ce qu'il va advenir !
De l'action, de la tendresse et beaucoup de caractère pour ce premier tome qui ne se contente pas d'être introductif, loin de là !
De nombreux thèmes sont abordés (un sabot un peu gros trainant du côté du bourgmestre, mais c'est franchement peanut)
Le dessin d'Enrico Orlandi est quant à lui très agréable et participe au côté enjoué et pétillant du titre avec sa colo moderne et son trait proche de l'animation.
C'est super plaisant à lire, à regarder.
Et j'ai hâte de lire la suite !! Ici, on est fan !
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