Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Terry Flint est greffier chez KRP, un gros cabinet d'avocats. Alors qu'il se retrouve seul en fin de journée, il prend un appel qui ne lui est pas destiné et se retrouve à devoir seconder l'avocat en charge des affaires pénales dans un procès pour meurtre : Vernon James est accusé d'avoir tué une jeune femme. Comment Terry va-t-il s'en sortir alors qu'il garde le silence sur sa relation avec le coupable ? Relation qui par ailleurs est très tendue. fera -t-il preuve d'impartialité ? La rancœur va t-elle prendre le dessus ?
Si le sujet a été abordé avec suspense, rebondissements à souhaits, il souffre de longueurs qui finissent par alourdir l'histoire. Et il faut lutter pour ne pas abandonner la lecture. Cependant, comme dans la vie, ici tout est en nuance de gris et il n'est pas aisé de faire la part des choses car l'être humain n'est pas un robot et qu'il a des sentiments. Il est donc parfois périlleux de vouloir ériger une frontière entre ce qui doit être fait et ce que l'on a envie de faire. Et c'est en ça que ce roman trouve toute sa force en tant que thriller même si la tournure que va prendre le roman est évidente.
Ce thriller est bien écrit et on sent bien que l'auteur maîtrise parfaitement son sujet et qu'il est très bien documenté. Mais trop de documents, notamment les parties dans le tribunal, finissent par lasser les néophytes et je pense que le livre aurait gagné en enlevant le superflu.
https://quandsylit.over-blog.com/2023/06/le-verdict-nick-stone.html
Pfiou, sacré pavé que voilà. C'est un roman intéressant mais avec quelques points faibles.
Histoire : Je ne peux pas faire un résumé intéressant tellement l'histoire est longue. Ce que je peux dire, c'est que l'histoire de base est oubliée pour une autre enquête. En effet, Max Mingus est contacté pour découvrir ce qu'est devenu le petit Charlie Carver, mais au fil des pages, on se rend compte que l'histoire est plus axée sur la vie à Haïti avec toute la misère qui s'y trouve et la découverte d'un trafic bien plus important.
Même si on suit de très loin l'enquête, je trouve ça intéressant de voir l'auteur s'appuyer sur des faits réels pour mener son histoire. On en apprend plus sur Haïti alors que ce n'était pas le sujet de départ du roman.
Personnage : Max Mingus, ex-policier, ex-taulard, est le personnage principal de ce roman. Je le trouve bien ce personnage, on comprend sa détresse, pourquoi il est devenu comme il est, il est complet. À côté de lui, on a des méchants, des gentils, juste le nombre qu'il faut. C'est équilibré, on comprend qui est qui, et on va de surprises en surprises.
Niveau personnage, c'est bien mené, il y a tout ce qu'il faut, comme il faut.
Résumé : Je trouve dommage un tel décalage entre le roman et son résumé proposé. Oui, on a une enquête pour retrouver l'enfant, mais ce n'est pas le sujet principal de ce roman. Tout tourne autour d'Haïti et du mystérieux Tonton Clarinette. C'est difficile à expliquer, car même si je suis allée jusqu'au bout du roman, j'ai été déçue de ce que je lisais, qui ne correspondait pas avec le résumé.
Plume : L'auteur sait raconter son pays natal, avec des éléments historiques bien précis. Cependant, on se perd dans les récits historiques, on oublie pourquoi on a ouvert le roman. J'avoue que la moitié des détails auraient suffi pour le roman, et cela n'aurait pas empêché la compréhension de l'histoire. Malgré tout, on découvre la misère de cette île et qu'il y a beaucoup à faire encore.
Pour résumer, chronique un peu compliquée à faire car le roman est très (voire trop) long mais le sujet reste intéressant. J'ai eu du mal au milieu, pourtant la fin est haletante, et j'aurais bien aimé avoir cela plus tôt. Si vous n'êtes pas frileux devant des petits pavés, si vous voulez mieux connaître Haïti, ce roman est pour vous. Pour les autres, je vous dirais que c'est quand même une curiosité à avoir. Je n'ai pas été conquise à 100% mais ce fut une bonne lecture.
Troisième et ultime tome des aventures de Max Mingus, après l'excellent Tonton Clarinette et le décevant Voodoo Land. Ce Cuba Libre est entre les deux et nettement plus proche de Tonton Clarinette que de l'autre. J'évoque tout de suite les choses qui m'ont déplu et je pourrai dire ensuite tout le bien que je pense de ce polar. Tout d'abord, il est un peu long et la cavale de Max obligé de quitter La Havane avec Benny, un prostitué est très longue, trop longue. Dans cette même partie, on ajoute que Benny parle -beaucoup- avec l'accent cubain censément reproduit par des mots mal orthographiés qui alourdissent le texte et la lecture ("Qui est le Noir qui est mort ? Il ont dit qué loui esse exilio americano"), et beaucoup de propos sont tenus et écrits en espagnol sans traduction... dur pour un lecteur qui a fait allemand en seconde langue.
Ceci dit, je retrouve tout ce qui m'avait plu dans le premier tome : Max Mingus semble à la dérive et ne comprend pas tout ce qui se passe, il est plongé dans un monde qui n'est pas le sien. Lui le type qui a toujours vécu à Miami se retrouve à Cuba, dans un pays pauvre, avec des gens en grande difficultés. Peu de voitures ou des épaves, du marché noir, des logements et des hôpitaux insalubres, de la prostitution... Une police omniprésente ce qui n'arrange pas le travail de Max. Et Haïti qui le hante toujours, qui est en lui depuis Tonton Clarinette et présente dans le livre, avec ses rituels vaudous eux-aussi présents tout au long de la trilogie.
Puis Max ne parvient pas à relier la mort de Joe avec sa recherche de Vanetta Brown et ce qu'il trouve à Cuba l'embrouille encore davantage. Bref, le mélange de tout cela donne un polar particulièrement réussi, avec un personnage principal et un contexte marquants, de ceux que l'on conseille et prête : mon exemplaire de Tonton Clarinette est revenu à la maison après quelques années d'errance ici ou là...
Après l'excellent Tonton Clarinette -qui, écrit avant, se déroule après-, voici donc le deuxième tome de la trilogie Max Mingus. Et ils ne se ressemblent pas. Autant j'ai été favorablement impressionné par Tonton Clarinette, autant ce Voodoo land m'a ennuyé. L'histoire semble bien partie, et les différentes histoires qui gravitent autour : le vaudou des Haïtiens, la corruption, la violence, les arrangements entre policiers et politiques pour le bénéfice de tous corsent l'enquête et densifient le roman. Mais le problème principal est que tout cela est noyé dans un flot de détails inutiles, dans une logorrhée fatigante et dans moult digressions certes intéressantes mais longues et répétitives... Presque 600 pages dans la version brochée qui aurait pu maigrir quasiment de moitié sans que cela ne nuise ni à l'histoire ni à l'enquête ni aux personnages. Ni même aux apports extérieurs tels la pratique vaudoue, le changement au début des années 80, période à laquelle se déroule le roman, de la ville de Miami, le cynique constat des accointances entre politiques, voyous et policiers, la prostitution et le trafic de drogue qui explosent... Au contraire iceux auraient pu donner du fond, un contexte fort et une puissance au roman de Nick Stone.
Hélas, l'impression de me noyer, de ne pas avancer, tout cela me décourage malgré toute mon envie de renouer avec Max Mingus -mais je n'ai pas dit mon dernier mot, j'ai le troisième de la trilogie.
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