"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Futur projet d'adaptation !!
Seveneves est un roman de science-fiction hard de Neal Stephenson publié en 2015.
L'histoire raconte les efforts désespérés des meilleurs esprits scientifiques pour préserver l'homo sapiens car à la suite d'événements apocalyptiques sur Terre suite à la désintégration inexpliquée de la Lune, et la refonte de la société humaine en tant que civilisation spatiale après un grave goulot d'étranglement génétique arrivent à la même conclusion ceci après qu’un météore ait brisé la lune en sept morceaux et dans deux ans, tous les humains seront détruits par une "forte pluie" qui rendra la planète inhabitable. Dans une course contre l’inévitable, les nations du monde entier s’unissent pour élaborer un plan visant à assurer la survie de l’humanité.
Oeuvre primé aux Hugo Awards, une bonne construction, une intrigue d'anticipation convaincante. Le livre est divisé en trois parties avec de courts chapitres, on peu comparer ce livre à la série Fondation d'Isaac Asimov, c'est une contribution majeure à la science-fiction contemporaine. C'est un livre captivant au niveau viscéral, mais il est un régal non seulement pour les fans de science-fiction, mais aussi pour les futurologues. Un livre poignant, émouvant, une réflexion, l'espoir.
Legendary Television a acquis les droits télévisuels pour adapter Seveneves de Neal Stephenson. Comme productrice Allison Friedman.
Anatèm est un roman dont le monde créé est extrêmement dense et détaillé. Il est donc très dur à résumer et ce n’est pas facile de donner un avis qui soit construit, argumenté et le tout sans trop en dévoiler car justement la force de ce roman tient dans tous les éléments mis en place et leur traitement au cours de l’intrigue.
Arbre est une Terre alternative, qui ressemble beaucoup à la notre mais sans l’être. On retrouve la majorité des objets et technologies de notre quotidien mais sous un autre nom. Sur Arbre, la population est scindé en deux : d’un côté les gens qui ont une vie proche de la notre, de l’autre des communautés qui vivent cloîtrées. Les structures fermées ne s’ouvrent selon leur niveau que quelques jours tous les 1, 10, 100 ou 1000 ans. La superstition sur Arbre veut que le seul moyen de développer un raisonnement scientifique viable et fiable est de ne pas interagir avec le monde extérieur. Les consentes sont donc des équivalents de nos monastères et couvents mais pour érudits. Fraa Erasma sort au bout de 10 ans et peut découvrir en vrai les différences de modes de vie. Il se rend aussi compte que certains choses ne sont pas nette et que certains savoirs leur sont cachés. Du coup il cherche à comprendre ce qui se passe quitte à perdre ce qu’il considère comme sa vie.
il faut accepter le fait qu’au mieux pendant 150p ce que l’on lit est incompréhensible. Une fois fait accepté on est plongé dans un univers génial et passionnant. Dans ce monde science et religion on plus ou moins inversé leur rôle : la science est devenu un aspect théorique qui ne s’ouvrent qu’aux privilégiés isolés et la religion doit se justifier d’exister et tenter de reprendre sa place. L’association philosophie, maths, sciences et logique est une réussite. Le texte est principalement tourné sur les réflexions et débats, il n’y a donc pas beaucoup d’actions mais il y en a.
Tout a été pensé dans les moindres détail, c’est très intelligent. Mention spéciale pour avoir pensé à un détail biologique évident quand on le lit mais jamais évoqué nul part avant. Il n’y a pas que les réflexions philosophiques et scientifiques qui sont passionnantes à suivre, le traitement de la différence, de l’aspect humain et relationnel l’est aussi. Dans un monde où le milieu culturel est scindé en deux blocs hermétiques, on voit apparaitre deux visions du monde et l’on est témoin de la façon dont une rencontre entre personnes n’appartenant pas à la même communauté entre bloc permet ou non la communication. La différence apparait tout en nuance et est bien développée. On n’a pas de personnages stéréotypés ou plutôt pas de communauté stéréotypée.
Anatem est une lecture exigeante avec un fort besoin de concentration mais cela vaut la peine de se lancer.
Anatèm est un roman dont le monde créé est extrêmement dense et détaillé. Il est donc très dur à résumer et ce n’est pas facile de donner un avis qui soit construit, argumenté et le tout sans trop en dévoiler car justement la force de ce roman tient dans tous les éléments mis en place et leur traitement au cours de l’intrigue.
Arbre est une Terre alternative, qui ressemble beaucoup à la notre mais sans l’être. On retrouve la majorité des objets et technologies de notre quotidien mais sous un autre nom. Sur Arbre, la population est scindé en deux : d’un côté les gens qui ont une vie proche de la notre, de l’autre des communautés qui vivent cloîtrées. Les structures fermées ne s’ouvrent selon leur niveau que quelques jours tous les 1, 10, 100 ou 1000 ans. La superstition sur Arbre veut que le seul moyen de développer un raisonnement scientifique viable et fiable est de ne pas interagir avec le monde extérieur. Les consentes sont donc des équivalents de nos monastères et couvents mais pour érudits. Fraa Erasma sort au bout de 10 ans et peut découvrir en vrai les différences de modes de vie. Il se rend aussi compte que certains choses ne sont pas nette et que certains savoirs leur sont cachés. Du coup il cherche à comprendre ce qui se passe quitte à perdre ce qu’il considère comme sa vie.
il faut accepter le fait qu’au mieux pendant 150p ce que l’on lit est incompréhensible. Une fois fait accepté on est plongé dans un univers génial et passionnant. Dans ce monde science et religion on plus ou moins inversé leur rôle : la science est devenu un aspect théorique qui ne s’ouvrent qu’aux privilégiés isolés et la religion doit se justifier d’exister et tenter de reprendre sa place. L’association philosophie, maths, sciences et logique est une réussite. Le texte est principalement tourné sur les réflexions et débats, il n’y a donc pas beaucoup d’actions mais il y en a.
Tout a été pensé dans les moindres détail, c’est très intelligent. Mention spéciale pour avoir pensé à un détail biologique évident quand on le lit mais jamais évoqué nul part avant. Il n’y a pas que les réflexions philosophiques et scientifiques qui sont passionnantes à suivre, le traitement de la différence, de l’aspect humain et relationnel l’est aussi. Dans un monde où le milieu culturel est scindé en deux blocs hermétiques, on voit apparaitre deux visions du monde et l’on est témoin de la façon dont une rencontre entre personnes n’appartenant pas à la même communauté entre bloc permet ou non la communication. La différence apparait tout en nuance et est bien développée. On n’a pas de personnages stéréotypés ou plutôt pas de communauté stéréotypée.
Anatem est une lecture exigeante avec un fort besoin de concentration mais cela vaut la peine de se lancer.
Deuxième (et dernier) opus de la mini-série Les deux mondes. Scénario un peu tiré par les cheveux, livre (nettement) moins bon que le premier mais divertissant.
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