Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Lien de mon avis sur le blog : https://les-livres-de-nancy.blogspot.com/2022/08/les-7-vies-de-leo-belami-natael-trapp.html
Je remercie tout d'abord Babelio et les éditions Robert Lafont pour ce service presse. Quand il m'a été proposé lors d'une masse critique privilège, j'ai accepté à cause principalement de la première phrase du résumé : "Demain je vais mourir... et ce ne sera pas la première fois."
Dans ce roman, on est en 2018 et on suit Léo Belami, lycéen de 17 ans qui se prépare pour la fête du lycée de cette année qui est en hommage à Jessica Stein, élève du lycée assassinée trente ans auparavant.
Mais le lendemain matin, il se réveille dans le corps d'une autre personne en 1988. Au gré d'aller-retour entre 2018 et 1988 où il va changer de corps à chaque fois, il va tenter de découvrir qui a assassiné Jessica Stein.
Je ressors de ma lecture assez déçue.
Le résumé était plutôt prometteur. Moi qui aime les enquêtes et les voyages dans le temps, je m'attendais vraiment à aimer ce roman.
Mais dès le début, l'intrigue manque cruellement de rythme. L'histoire peine à avancer et on se retrouve avec des passages assez longs et très répétitifs qui m'ont presque fait abandonner ce roman. Personnellement, ce n'aurait pas été un service-presse, je l'aurais abandonné.
Après, j'ai beaucoup aimé toutes les références pop culture des années 80 que l'auteur a glissé au fil des pages. Je n'ai pas connu ces années, mais j'ai beaucoup aimé découvrir toutes ces références. Ce roman aborde également beaucoup de thématiques autour de l'adolescence et j'ai trouvé ça intéressant, mais ça aurait mérité d'être un petit peu plus approfondi.
Quant au personnage principal, je ne me suis pas du tout attaché à lui tant il est plat. D'accord, c'est un adolescent de 17 ans qui se pose énormément de questions, mais même pour un personnage adolescent, il n'est pas hyper bien travaillé. Il manque de personnalité et de caractère, ce qui fait que je n'ai ressenti aucun intérêt pour lui.
Quant à la plume de l'auteur, elle est assez simple avec beaucoup de répétitions et de longueurs. Par contre, certains petits passages sont assez philosophique avec de très jolies phrases.
Mais cela n'est pas suffisant pour que ce soit un bon roman. Personnellement, je n'ai pas du tout été convaincu par ce roman qui manque de rythme tout du long pour en arriver à une fin décevante. Une fin qui arrive vraiment comme un cheveu sur la soupe.
En bref, une grosse déception pour ce roman dont le résumé était prometteur. Ni l'intrigue, ni le personnage principal, ni la plume de l'auteur ne m'ont convaincus.
Dans un premier temps, je tiens à remercier la CollectionR de Robert Laffont et Versilio pour ce partenariat.
Je dois reconnaître que du moment que je vois un roman qui parle de près ou de loin des années 80 et surtout de la culture « jeune » de cette décennie ou la suivante, je suis généralement plus que preneur, certainement mon côté nostalgique d’une enfance déjà bien loin. Pour les mauvaises langues, non en 1988, je n’avais pas 17 ans, mais 10… Et oui, je suis un presque vieux.
Bref ce roman avait tout pour me plaire, sans même avoir ouvert la première page.
Et Les 7 vies de Léo Belami a bien tenu sa promesse, j’ai adoré. On se retrouve dans un Thriller fantastique destiné. Certes, aux ados, mais qui peut parfaitement lu et apprécié par un adulte, j’en suis la preuve. A ce thriller, l’auteur a ajouté un zeste de voyage dans le temps, digne de retour dans le futur, mais sans DeLorean, saupoudré de philosophie avec thématique Teenager « La Liberté », d’un peu de romantisme, avec une grande cuillérée d’année 1988 et de relation parental. Et ce, tout donne un roman qui se lit tel un PageTurner, totalement additif avec lequel on se délecte de la première à la dernière page.
Léo a sept jours pour découvrir qui à bien pu tuer Jessica Stein le soir de la fête du Lycée trente ans plutôt, en 1988. D’une manière étrange, il voyage dans le temps en se réveillant chaque matin dans le corps d’adolescents qui ont connu la jeune fille juste avant sa mort. Mais est-il vraiment libre de faire ce qu’il veut, peut-il altérer le passé pour changer le futur ? L’auteur applique un savant mélange de retour de Retour vers le Futur et philosophie de liberté pour nous offrir un roman qui se lit sans faille temporelle.
Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du titre Les 7 vies de Léo Belami écrit par Nataël Trapp que j'ai reçu dans le cadre de l'opération masse critique Babelio autour de la littérature jeunesse/ado/Young Adult. Je les remercie infiniment ainsi que les éditions Robert Laffont/Collection R et Versilio pour ce superbe envoi ! Ce roman m'intriguait énormément ; il me semblait en effet avoir été conçu sur mesure pour ma petite personne et ce sentiment s'est renforcé au fil de ma lecture qui s'est in fine révélée être un pur bonheur de bout en bout. Alors, vous me laissez vous embarquer dans ma DeLorean personnelle, en mode "retour vers le passé" ? C'est parti !
Vous l'aurez sans doute compris, ce qui m'a tout d'abord fortement attirée avec ce livre, c'est son pitch complètement dingue et palpitant qui nous promettait un voyage dans le temps des plus exceptionnels vers la fin des années quatre-vingt, le tout avec une cold case à résoudre au fil de l'intrigue. Il n'en fallait pas plus pour me tenter et le résultat fut résolument à la hauteur de mes attentes !
Pour commencer, je dirais que c'est justement la fonctionnalité "3 en 1" de ce roman qui m'a séduite. Nous avons affaire à une histoire de science-fiction/fantastique mêlée a du roman YA avec tout ce que cela implique : crise identitaire, réflexions existentielles, thématiques actuelles (sempiternelles, même) qui gravitent généralement autour de la question de l'acceptation de la différence et de notre place en ce bas monde... et bien sûr, on n'oublie pas la partie thriller/suspens, absolument cruciale à toute bonne investigation policière de ce nom mais qui ne surplombe pas le reste pour autant !
J'ai effectivement été agréablement surprise par le fait que tout ce qui se rapporte au meurtre de Jessica Stein fasse office de solide fil rouge au récit mais qu'à aucun moment, cela ne prenne le dessus par rapport à l'évolution du personnage principal ou au développement des autres protagonistes et du message fondamental que ce roman a à nous faire passer. L'enquête palpitante et sacrément risquée de Léo fait office d'arrière-plan, ne quitte jamais notre esprit et nous fait avoir juste ce qu'il faut de sueurs froides tout du long, telle une horloge au tic-tac assourdissant qui égrènerait inlassablement chaque minute qui passe avant l'instant fatidique, pour que l'on soit véritablement happés et en apnée presque à chaque page qui se tourne, mais ce n'est cependant pas ce qui m'aura le plus marquée dans Les 7 vies de Léo Belami.
Je vous l'avoue tout de go : si j'avais l'envie irrésistible de me plonger dans la lecture des 7 vies de Léo Belami, ce n'était pas tant pour son suspens insoutenable (qui m'a tout de même diablement bien eue à la fin) et pour sa mystery story rondement bien ficelée (j'ai l'impression de vous parler d'un jambonneau, là, mais tant pis : j'adore cette expression, "être rondement bien ficelé(e)", il fallait donc que je la case ! Quelle histoire mes aïeux...), mais plutôt pour son ambiance du tonnerre et sa reconstitution à mon sens impeccable de cette décennie d'anthologie qu'ont été les années 80. Alors oui, je n'ai pas grandi durant cette période dorée pour tout ce qui tournait autour des films blockbusters/cultes, de la musique et de la mode oh so chic (l'humour toujours !) du fluo et des permanentes à gogo donc je suis clairement mal placée pour juger si la façon dont Nataël Trapp dépeint les fameuses eighties est la plus authentique et crédible possible ou non mais personnellement, j'ai choisi de lui faire confiance les yeux fermés. Et quoiqu'il en soit, une chose est sûre, c'est que quand on lit ce livre, l'immersion est TOTALE. Sérieusement, c'est comme si j'y étais, sur "cette autre planète" que Léo nous décrit au fil de ces pérégrinations trente ans en arrière pour lesquelles je l'ai beaucoup, beaucoup envié (même si cela ne devait résolument pas être simple à vivre), mon rêve absolu étant de pouvoir un jour remonter dans le temps afin de rencontrer mes parents adolescents dans les années 80, voir comment ils étaient à l'époque ainsi que ma ville, les lieux marquants de mon existence... Très sincèrement, je ne pourrais espérer mieux que d'accomplir ce lifegoal unique qui reste au stade de pur fantasme onirique pour le moment. Néanmoins, grâce à la plume très minutieuse, appliquée et vivace de Nataël Trapp, j'ai pu vivre ce fol espoir par procuration en quelque sorte et j'en ai éprouvé une allégresse infinie, une euphorie telle que je m'en suis retrouvée incapable de reposer le livre avant de l'avoir terminé, cela m'était tout bonnement impossible ! Il fallait que je parcoure de nouvelles chambres d'adolescents, que je scrute chacun de leurs posters, chaque recoin de leur vie privée (voyeurisme inapproprié bonjour - quand est-ce que le voyeurisme est approprié au fait ? Pas la peine de répondre à cette question) au rythme de leurs chansons favorites qui égrainent le récit et ont été un pur régal pour mes petites oreilles amoureuses du son si particulier des années 80. Je me suis targuée toute seule comme une grande de pouvoir reconnaître chaque référence faite ou presque à cette époque bénie de la jeunesse de mes parents et ce dans de nombreux domaines : musique, cinéma, télévision, nourriture, tendances capillaires et vestimentaires... Tout y passe, rien n'est épargné, ce qui fait que le portrait que l'on se dresse de cette génération 80 généralement portée aux nues (et à raison à mon sens) est extrêmement complet et fascinant à étudier sous tous les angles. Mais du coup, je pense qu'il est difficile de pouvoir pleinement apprécier ce roman à sa juste valeur si les années 80 ne nous intéressent guère, voire nous rebutent. De mon côté, je ne conçois pas comment l'on peut faire pour ne pas aimer ou rester insensible à cette époque d'innovation créatrice juste folle mais je peux tout de même le comprendre après mûre réflexion. Il faut dire que la nostalgie des années 80, on nous la sert désormais à toutes les sauces (coucou Stranger Things, mon amour) et on en abuse certainement allègrement. Cependant, Les 7 vies de Léo Belami n'est pas que du pur concentré de nostalgie pour faire de la nostalgie (je ne sais pas si je suis bien claire en écrivant cela). Certes, il s'agit d'une jolie ode à cette période bien-aimée de la part d'un enfant devenu grand (et qui a un bel avenir de figure majeure de la littérature française, j'en suis persuadée) qui y a fait ses premiers balbutiements et expériences culturelles et humaines qui vous forgent un être et qui restent gravées pour toujours mais Les 7 vies de Léo Belami est en réalité bien plus que ça.
C'est là que j'en viens à la plus belle surprise que ce roman a pu me faire, à savoir son inattendue dimension philosophique. Comme je vous le disais à l'instant, Les 7 vies de Léo Belami n'est pas là pour faire naître en vous de la nostalgie (car oui, on peut éprouver un sentiment de nostalgie, profonde même, pour une époque que l'on n'a pas vécue soi-même, c'est véridique) pour le simple plaisir de susciter de votre part cette réaction. Il y a tout un fondement derrière cela : les voyages dans le temps de Léo lui permettent en effet de prendre conscience de notre capacité à tous de faire changer les choses, à courber le destin sous la force de notre volonté si tel est notre désir. Nous ne sommes pas prédéfinis à la naissance, nous pouvons tous faire prendre à notre chemin de vie la direction que l'on souhaite si l'on s'en donne les moyens. Bien sûr, il faudra parfois, voire très souvent, faire montre de patience mais le résultat et surtout le cheminement en valent la peine. Je ne m'attendais pas à ce que ce roman recèle d'une sagesse si bien cachée entre les lignes dans un premier temps puis qui finit par se révéler dans toute sa splendeur sur la fin pour mieux nous éblouir de son éclat et de sa pertinence et ce beau cadeau que l'auteur nous fait n'en a rendu ce moment que plus délectable et porteur de splendides valeurs et de leçons importantes à méditer !
Au fond, je dirais que la seule chose qui m'a éventuellement frustrée avec ce titre, c'est sa fin : je suis pour le coup restée un peu sur ma faim car j'aurais franchement voulu savoir ce qu'il était advenu de l'ensemble des sept vies (la sienne comprise) que Léo a bouleversées lors de son improbable traversée du temps. On a certes tous les éléments de réponse qu'il nous faut pour Léo lui même, héros extrêmement attachant et qui nous ressemble, avec ses fêlures, ses peurs, ses doutes mais aussi sa puissante humanité qu'il transcende au sein de cette intrigue, ainsi que pour son entourage direct mais je m'étais pour ma part prise d'affection pour l'ensemble des personnages et j'ai été donc un peu déçue en me rendant compte que la boucle n'avait pas été bouclée pour eux tous. J'imagine qu'ils vont bien, je fais confiance à 200% à l'auteur encore une fois, mais j'aurais voulu que la fin de leur histoire soit écrite noir sur blanc afin d'être totalement satisfaite et soulagée. Je sais, je pousse le pinaillage à l'extrême, c'est plus fort que moi. Néanmoins, cela ne m'a pas empêcher de tout de même trouvée ce dénouement fort à mon goût. Je n'en dirai pas plus afin de maintenir le suspens jusqu'au bout du bout. Ce serait injuste de vous gâcher la surprise, n'est-ce pas ? D'autant plus qu'elle en vaut largement la peine, vous verrez.
Pour conclure, je ne peux que chaudement vous recommander Les 7 vies de Léo Belami. Ce livre m'a mis dans tout mes états : il m'a rendue accro à son atmosphère incomparable a aucune autre, à ses personnages profondément humains, imparfaits, merveilleux à leur manière et proches de nous, à son humour décapant, à son énergie contagieuse, à sa joie survitaminée digne de celle contenue dans un Pschit (pour ceux qui passent par là et qui auraient connu cette boisson, j'ai le besoin vital de savoir quel goût elle a, please), à sa bande son impeccable et à son brio pour nous glacer les sangs pile quand il faut sans jamais faillir, comme tout bon thriller qui se doit I suppose. En bref, je n'ai fait qu'une bouchée de ce roman savoureux, pétillant et extrêmement bien écrit auquel je ne peux que vous conseiller à force cris de donner sa chance ! Vous ne le regretterez pas !
Avec ce roman, on est tout de suite au cœur de l'action et dans une enquête passionnante. Inspiré des films de Teenagers américains, chaque chapitre s’enchaîne en rebondissements, et ça commence très fort puisque Léo commence son premier jour en se réveillant dans la peau d'un autre. Et ça va être comme ça pendant 7 jours. Et chaque jour, il sera un élève de son lycée, il y a trente ans. Un ami ou ennemi de Jessica. Léo apprendra donc à la connaître et à répondre à la fatidique question: Pourquoi est-elle donc morte le soir de la fête de fin d'année il y a trente ans ? Et surtout, pourquoi est-ce lui qui a été désigné pour revenir dans le passé ? Pourra-t-il empêcher ce meurtre ?
En parallèle de cette enquête, l'auteur explore les ressorts et les troubles de l'adolescence: le harcèlement, le concept de reine du lycée et leur maigreur assumé, les flirts, les différences sociales mais aussi la notion de liberté et de destin. J'ai apprécié toutes ces interrogations sur le fait qu'on ne puisse pas forcément changer notre destinée ou au contraire si nous pouvons être libre dans n'importe quelles circonstances ?
Tout va très vite, on ne s'ennuie pas une seconde, mais justement ça va un peu TROP vite: on a envie de faire durer certaines journées. Là, tout va à l'essentiel, à ce qui nous intéresse pour l'intrigue mais on voudrait un peu plus de détails. Et puis, quelques moments m'ont gênée: Déjà, le gars il se réveille tous les matins dans la peau de quelqu'un d'autre, 30 ans en arrière et ça lui fait pas grand chose, limite il trouve ça normal. Pas d'étonnement, ça c'est un peu bizarre. Ensuite, les personnages sont vraiment stéréotypées, le bad boy, la midinette, le souffre-douleur... même si on sent l'influence américaine et que c'est le but du roman, parfois c'est trop et il n'y a que Léo qui paraît à peu près "normal" et enfin, la fin. Le coupable arrive un peu comme un cheveu sur la soupe, on attend que ça depuis le début et puis là...Bam. Alors ok, on ne s'y attend pas, mais justement, j'ai l'impression qu'il n'y a aucun indice qui nous indique que c'est lui. Ou alors, il faut que je relise tout...
Bon, le début m'a laissé un peu pantelante mais j'ai complètement accroché à l'intrigue et à ses retours dans le temps sacrément intriguant. L'enquête est menée tambour battant et le suspense est à son comble pour la révélation finale.
Ambiance Riverdale dans ce thriller pourtant bien français, mais qui s'inspire de la culture américaine. Mais aussi de la culture pop française des années 80 avec beaucoup de références de films et de musique.
C'est plaisant, addictif, parfois un peu trop frénétique mais ça se lit bien. Malgré quelques petites remarques, j'ai quand même vachement aimé ! Je recommande à tous les ados fans de séries TV à suspense et aux grands aussi. :)
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...
Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Nostalgique, nomade ou plutôt romantique ? Trouvez le livre de la rentrée qui vous correspond !