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Mes deux filles, âgées de 20 et 14 ans, ont lu cette bande dessinée et l'ont vraiment appréciée. Elles l'ont trouvée à la fois intéressante et instructive, tout en étant ludique et elle offre une meilleure compréhension des personnes à haut potentiel intellectuel (HPI).
Dans cette histoire, Zoé se sent régulièrement incomprise par les autres jusqu'à ce qu'elle soit diagnostiquée HPI. Ce diagnostic chamboule sa vie quotidienne et lui permet d'exprimer clairement ses émotions et son vécu.
Les points forts de cette histoire résident dans la compréhension approfondie du mode de fonctionnement lié au HPI. On perçoit le point de vue de la personne concernée et on apprend également les attitudes adaptées pour l'entourage. Les deux pages à la fin du livre, donnant des conseils pour vivre au quotidien avec le HPI et pour accompagner une personne HPI, sont particulièrement utiles.
Les illustrations sont vraiment sympas, avec des traits ronds rappelant le style de dessin de la dessinatrice Mathou.
Au départ, j'ai suggéré cette BD à ma fille aînée car elle est hypersensible. Elle a particulièrement apprécié que cette lecture aborde non seulement l'aspect intellectuel mais mette aussi en avant l'hypersensibilité.
C'est une bande dessinée à découvrir, surtout si le sujet vous intéresse.
https://www.instagram.com/claudia.passionlivres/
Je plussoie aux propos de @Passemoilelivre ci dessous.
On entend tellement parler de zèbres et de HPI de nos jours, énormément de monde s'en revendique (et je ne parle pas de la série télévisée avec Audrey Fleurot, qui est très sympa, mais ne m'evoque pas réellement les personnes HPI).
D'abord, j'ai pris cet album comme une sorte de guide en terre inconnue auprès d'une population indigène lointaine, exotique, un guide du routard pour personnes atypiques et incomprises. J'ai eu l'impression que l'idée était de placer des mots clés, le plus possible, mais en restant en surface pour ne pas bousculer. Une sorte de "HPI pour les nuls" en somme. Un peu décevant...
Et puis, j'ai fini l'album et surtout j'ai lu le petit cahier de fin qui l'accompagne. Je me suis trompé, il faut plus voir ce roman graphique comme un témoignage d'une personne qui se cherche, s'est cherché, et commence à se trouver, à mieux se comprendre. Certes c'est un peu maladroit par moment, parfois simpliste / simplifié, probablement pour être plus clair, mais trop clair. Ce qui est sûr, c'est que l'engagement des auteurs est légitime et sincère, pas à remettre en cause. J'avoue aussi que si j'ai pioché cet album dans ma bibliothèque, c'est que je ne suis pas étranger / désintéressé de la problématique. Le sujet a été évoqué pour mes deux filles...
Il ne deviendra probablement pas le livre de chevet de M. "Tout le monde", ça reste une niche n'en déplaise à Zola, le chien de Zoé.
Je propose un autre témoignage intéressant (d'ailleurs mis en avant sur le site lecteurs.com en son temps), "L'année suspendue", de Mélanie Fazi, qui parle de la détection de son autisme Asperger, finalement assez proche de ce qu'on dénomme HPI. La démarche évoquée est plus autocentrée, sur les besoins de mieux comprendre ses propres comportements et sur les inquiétudes de ne pas toujours cadrer aux attitudes "standards".
Les cases étant généralement enfermantes, j'avoue que "l'enveloppe" zèbre / HPI / surdoué ne me plaît pas des masses, et est peut-être trop marquée sur la couverture. Difficile pourtant de l'éluder, je chercher possiblement un procès qui n'est pas légitime... Je bats aussi ma coulpe.
Quoi qu'il en soit, la différence et l'identité restent des messages importants, cultivons les, c'est ce qui nous rend tous uniques (zèbres ou non).
Merci à Babelio et aux éditions Vuibert de m’avoir proposé cette BD exposant le Haut Potentiel Intellectuel au travers de la vie de Zoe, jeune professeure qui se sent mal dans sa peau, différente des autres, sans comprendre pourquoi.
Une consultation chez un psy et un test vont lui permettre de découvrir l’origine de ses problèmes relationnels lorsqu’elle sera diagnostiquée « HPI ». Ce constat, ne la guérit pas, mais lui permet d’envisager sa vie différemment, car ayant identifié le problème, elle peut envisager des thérapies correctives lui rendant la vie plus agréable.
La légèreté de la forme BD, l’humour des situations, le chien Zola, confident et consolateur rendent l’évocation de ce thème agréable à suivre, mais conduit aussi à une simplification excessive de la problématique.
Toutefois, Zoe, ayant bien compris que son fonctionnement intellectuel était du à un écart à la norme, est consciente que cet écart en plus pourrait être en moins pour certains, profite de sa fonction d’enseignante pour parler de ces situations à ses élèves et les sensibiliser au sujet.
L’ évocation des particularités des HPI est bien faite, émotion à fleur de peau, sensibilité exacerbée pouvant déboucher sur une colère excessive, le souci de l’emploi du mot juste….
La forme BD, richement illustrée rend sans doute plus simple et pédagogique l’évocation de l’état d’esprit des HPI, mais, je la trouve un peu trop réductrice pour exprimer la complexité.
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