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Mischa Berlinski

Mischa Berlinski
Né à New York en 1973, Mischa Berlinski a été journaliste avant de se consacrer à l'écriture. Le crime de Martiya Van der Leun, finaliste du National Book Award en 2008, est en cours de traduction dans plusieurs langues et les droits cinéma ont été cédés. Il termine son deuxième roman, Peacekeepi... Voir plus
Né à New York en 1973, Mischa Berlinski a été journaliste avant de se consacrer à l'écriture. Le crime de Martiya Van der Leun, finaliste du National Book Award en 2008, est en cours de traduction dans plusieurs langues et les droits cinéma ont été cédés. Il termine son deuxième roman, Peacekeeping, à paraître aux Etats-Unis en 2011, qui se déroule en Haïti où il vit actuellement. Il parle français couramment.

Avis sur cet auteur (3)

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    Couverture du livre « Dieu ne tue personne en Haïti » de Mischa Berlinski aux éditions Albin Michel

    Nathalie Chartier sur Dieu ne tue personne en Haïti de Mischa Berlinski

    Une formidable saga dans un pays « indomptable, mystique et courageux », Haïti.
    Un texte qui rend hommage au peuple haïtien, malmené, néanmoins habité par une énergie hors du commun qui suscite l’admiration de l’auteur.
    Les personnages sont attachants et complexes : Tout d’abord, Terry, ex...
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    Une formidable saga dans un pays « indomptable, mystique et courageux », Haïti.
    Un texte qui rend hommage au peuple haïtien, malmené, néanmoins habité par une énergie hors du commun qui suscite l’admiration de l’auteur.
    Les personnages sont attachants et complexes : Tout d’abord, Terry, ex shérif, qui accepte un poste au sein de l’UNPOL (Police des Nations Unies). Puis Johel, Juge intègre et respecté, qui va se laisser convaincre par Terry de se présenter aux élections face à un sénateur corrompu et puissant. Johel est marié avec la belle et mystérieuse Nadia dont le rôle ne sera pas neutre.
    Il faut se laisser emporter par l’ambiance moite de cette île, où la pauvreté, la misère, la corruption sont le quotidien des habitants, surtout à Jérémie, petite ville coupée du reste du pays faute de route pour la relier.
    D’ailleurs, le lecteur constate avec stupeur que l’aide internationale est bien dérisoire et inadaptée, voire absurde.
    J’ai pris un grand plaisir de lecture, souri parfois aux récits des haïtiens, formidables conteurs, qui se jouent de la fatalité.
    Une fois commencé, je n’ai pas lâché ce récit, porté par des personnages hors du commun et tout en nuance ; le tout est formidablement documenté, servi une écriture puissante et généreuse.
    Le récit se termine par l’apocalypse du 12 janvier 2010 et révèle encore quelques surprises, chapeau à Mischa Berlinski

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    Couverture du livre « Dieu ne tue personne en Haïti » de Mischa Berlinski aux éditions Albin Michel

    catherine airaud sur Dieu ne tue personne en Haïti de Mischa Berlinski

    Merci à Léa de Picabo River Book et aux éditions Albin Michel de m'avoir permis de lire ce roman.
    Je suis une lectrice de la littérature haïtienne et aime beaucoup les différents textes qui parlent de cette île, qui a une histoire passionnante (biographie de Toussaint Louverture, le fascinant...
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    Merci à Léa de Picabo River Book et aux éditions Albin Michel de m'avoir permis de lire ce roman.
    Je suis une lectrice de la littérature haïtienne et aime beaucoup les différents textes qui parlent de cette île, qui a une histoire passionnante (biographie de Toussaint Louverture, le fascinant roman de Madison Smartt Bell ) ou actuelle (les romans de Lyonel Trouillot, Dany Laferrière..) mais souvent mes lectures sont du point de vue d'auteurs haïtiens. Cette fois, il s'agit d'un auteur américain et de son point de vue de la situation de cette île et surtout la vision des humanitaires qui viennent sur cette île, depuis de nombreuses années, les « aider », que ce soient des européens, des onusiens ou des américains.
    Ce roman se passe dans la ville de Jéremie, petite ville au bout de l'île et où il n'y a pas de route pour rejoindre facilement Port au prince, la capitale. L'enjeu de la construction d'une route va alors devenir l'un des sujets des prochaines élections sénatoriales. le vieux sénateur en place va alors se retrouver affronté à un plus jeune candidat, un jeune juge intègre. Johel Celestin va alors se lancer dans la campagne électorale, avec l'aide de Teddy, un fonctionnaire onusien, américain, ancien sheriff américain. Celui-ci vient de s'installer sur l'Ile. Nous allons aussi croiser Kate, la femme de Terry, qui va venir le rejoindre, Nadia, la femme de Johel. Raconté par un narrateur, écrivain, miroir de l'auteur (qui a été lui-même fonctionnaire humanitaire), ce livre est le récit aussi des rapports amicaux, amoureux de ce quatuor. Mais les personnages secondaires sont aussi touchants : le vieux sénateur qui ne veut pas perdre son poste, Jonathan, un jeune qui va se lancer dans la campagne électorale du jeune juge, le narrateur. Ce roman est foisonnant comme peut l'être la vie : des descriptions intéressantes du travail des humanitaires internationaux qui sont là pour aider ou pas d'ailleurs, la campagne électorale et les combines (clientélisme) et Haïti et ses traditions vaudou. J'ai beaucoup apprécié la lecture et les différents niveaux de lecture : un livre proche de ses personnages mais qui est aussi une leçon d'histoire récente de la situation haïtienne. Un livre avec de belles pages de poésie pure, des descriptions dures de la situation sociale de Haïti, des personnages touchants et aussi des notes d'humour décalé. Un livre que je conseille.

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    Couverture du livre « Dieu ne tue personne en Haïti » de Mischa Berlinski aux éditions Albin Michel

    Bono Chamrousse sur Dieu ne tue personne en Haïti de Mischa Berlinski

    DIEU NE TUE PERSONNE EN HAÏTI
    de Mischa Berlinski, traduit par Renaud Morin
    Éditions Albin Michel, collection "Les Grandes Traductions"

    ************** COUP DE COEUR **************

    Quatrième de couverture :
    Jérémie, "La Cité des poètes", est une petite ville d'Haïti qui semble coupée...
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    DIEU NE TUE PERSONNE EN HAÏTI
    de Mischa Berlinski, traduit par Renaud Morin
    Éditions Albin Michel, collection "Les Grandes Traductions"

    ************** COUP DE COEUR **************

    Quatrième de couverture :
    Jérémie, "La Cité des poètes", est une petite ville d'Haïti qui semble coupée du monde faute de routes praticables. C'est là, face à une mer de carte postale, qu'atterrit l'américain Terry White, ancien shérif de Floride, après avoir accepté un poste aux Nations unies. Rapidement happé par la vie locale et ses intrigues politiques, il se lie d'amitié avec Johel Célestin, un jeune juge respecté de tous, qu'il convainc de se présenter aux élections afin de renverser le redoutable sénateur Maxime Bayard, un homme aussi charismatique que corrompu. Mais le charme de Nadia, la femme du juge, va en décider autrement, alors que le terrible séisme de 2010 s'apprête à dévaster l'île...

    Tout d'abord, mille mercis à Léa Mainguet et aux éditions Albin Michel, car c'est grâce au  partenariat avec le Picabo River Book Club que j'ai eu la chance de découvrir ce magnifique roman pour lequel j'ai eu un énorme coup de coeur !

    Pendant 500 pages (qui défilent à toute vitesse), Mischa Berlinski nous restitue l'âme d'Haïti, tel un peintre, pour en faire une oeuvre de fiction mais qui pourrait être vraie tellement tout sonne juste.

    J'ai adoré être embarquée dans cette histoire parfaitement racontée par un narrateur qui ne dit jamais son nom, mais dont on devine très vite qu'il n'est autre que l'auteur. Ça parle de politique, de corruption, de trahison, d'amour, de jalousie, sans oublier le rhum. Et le final... WAOUHHH !!! Je n'en dirai rien sauf que je ne l'avais pas vu venir !

    Un texte tout en finesse où l'humour est omniprésent. Et on ressent une grande empathie pour Haïti et ses habitants malgré la lucidité de Mischa Berlinski sur les problèmes propres à Haïti (ce qui donne aussi à réfléchir sur la soi-disant aide internationale qui s'apparente bien plus à de l'ingérence, chaque pays extérieur regardant Haïti avec beaucoup de condescendance).

    La traduction de Renaud Morin est juste parfaite. Ce n'est pas pour rien que ce livre est publié dans la collection " Les Grandes Traductions".

    Un livre à lire ABSOLUMENT et un auteur à suivre...

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