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Miguel Szymanski

Miguel Szymanski
Miguel Szymanski, né à Faro en 1966, est écrivain et journaliste. Spécialisé en économie, il a travaillé pour divers titres de presse au Portugal et en Allemagne. Il est désormais correspondant de l'hebdomadaire Der Freitag et du journal Portugal Post et commente également ce qui se passe au Port... Voir plus
Miguel Szymanski, né à Faro en 1966, est écrivain et journaliste. Spécialisé en économie, il a travaillé pour divers titres de presse au Portugal et en Allemagne. Il est désormais correspondant de l'hebdomadaire Der Freitag et du journal Portugal Post et commente également ce qui se passe au Portugal pour plusieurs télévisions et radios en Allemagne et en Autriche. O Economista Acidental, son premier roman, a été publié en 2010 au Portugal. En 2019, il entame une série mettant en scène un ancien journaliste reconverti en patron de brigade financière. Le premier volume, Comme un château de cartes (Ouro, prata et silva) est paru au Portugal en 2019, suivi du deuxième, O grande Pagode, paru en 2020.

Avis sur cet auteur (5)

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    Couverture du livre « La grande pagode » de Miguel Szymanski aux éditions Agullo

    Alex-Mot-à-Mots sur La grande pagode de Miguel Szymanski

    Encore une fois avec cet auteur, j’ai découvert le pacte sino-portugais qui donne littéralement le pays à la Chine. A son gouvernement, mais aussi à ses triades.

    J’ai aimé que quelques personnes se battent encore pour empêcher le prochain carnage.

    J’ai aimé les pages historiques sur la...
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    Encore une fois avec cet auteur, j’ai découvert le pacte sino-portugais qui donne littéralement le pays à la Chine. A son gouvernement, mais aussi à ses triades.

    J’ai aimé que quelques personnes se battent encore pour empêcher le prochain carnage.

    J’ai aimé les pages historiques sur la relation anglo-portugaise lorsque Marcelo rencontre Jemima, jeune anglaise qui deviendra son amante.

    J’ai été triste de lire que les précédents amours de Marcelo connaissent une fin tragique.

    Mais j’ai été déçue que l’enquête de Marcelo n’avance que grâce à des hasards. Mais il est vrai que tout le monde se connait à Lisbonne.

    Un second opus moins mordant que le premier, mais tout aussi éclairant.

    Quelques citations :

    – Tu sais bien ce que dirait la grande poétesse Natalia Correia dans ce genre de circonstances, n’est-ce pas ? Tant qu’on a des seins et des culs, le Portugal n’est pas foutu… (p.20)

    – C’est l’ironie de tout cela, ils nous achètent avec l’argent qui nous sert à payer les montagnes de merdes qu’ils produisent. – On appelle ça la mondialisation. (p.93)

    … l’accord luso-chinois transformerait le Portugal en une mine à ciel ouvert propriété de la Chine et placerait le pays dans une situation de dépendance économique et financière sanas précédent. (p.131)

    – Tu sais pourquoi il n’existe pas de délégation de Greenpeace au Portugal ? l’interrogea Adriana. Parce que Greenpeace sait que dans notre pays même les écologistes se laissent corrompre. (p.133)

    … qu’Amnesty International avait été fondée par un avocat anglais après qu’il avait lu un article sur deux étudiants arrêtés dans un restaurant de Lisbonne pour avoir porté un toast à la liberté ; mais ça, c’était il y a plus d’un demi-siècle, sous la dictature. (p.185)

    L’image que je retiendrai :

    Celle du canard en porcelaine que Marcelo reçoit à son retour, cadeau dont il n’aura l’explication qu’à la fin du roman.

    https://alexmotamots.fr/la-grande-pagode-miguel-szymanski/

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    Couverture du livre « Château de cartes » de Miguel Szymanski aux éditions Agullo

    Marlène G sur Château de cartes de Miguel Szymanski

    un roman d'une réalité criante au cœur de Lisbonne, un polar sous fond de toile du milieu opaque du pouvoir et de l'argent. Des magouilles, une disparition qui nous porte dans un Lisbonne riche.
    L'écriture est fluide pour un texte traduit , toutefois de nombreux personnages m'ont parfois perdu...
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    un roman d'une réalité criante au cœur de Lisbonne, un polar sous fond de toile du milieu opaque du pouvoir et de l'argent. Des magouilles, une disparition qui nous porte dans un Lisbonne riche.
    L'écriture est fluide pour un texte traduit , toutefois de nombreux personnages m'ont parfois perdu en chemin.
    Lu dans le cadre du Prix de littérature Européenne de Cognac.

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    Couverture du livre « Château de cartes » de Miguel Szymanski aux éditions Agullo

    Madame Tapioca sur Château de cartes de Miguel Szymanski

    J'ai un tic. Je lis tout le temps les remerciements d'un livre avant de le commencer. Ceux de Miguel Szymanski à la fin de « Château de cartes » vous donneront une idée de ce que contient son roman.
    « Je remercie également pour leur inspiration les banquiers, les magnats de la finance et les...
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    J'ai un tic. Je lis tout le temps les remerciements d'un livre avant de le commencer. Ceux de Miguel Szymanski à la fin de « Château de cartes » vous donneront une idée de ce que contient son roman.
    « Je remercie également pour leur inspiration les banquiers, les magnats de la finance et les politiques que j'ai croisés tout au long de mes vingt-cinq ans de journalisme, mais aussi les directeurs de publications à leurs ordres. Je pense surtout à ceux qui m'ont menacé, m'ont licencié et ont tenté de m'intimider ou de me faire taire. Certains d'entre eux ont connu la faillite, d'autres ont été démasqués ou ont fini en prison, mais la majorité est toujours là, décidant du destin d'un pays et des gens qui l'habitent. Vous pouvez être sûr d'une chose: cette histoire est très en deçà de la réalité et du nombre de victimes causé par ce système économique et politique. »

    L'auteur nous fait découvrir une autre Lisbonne à travers magouilles financières et politiques. Dans cette capitale qui est un village, tout le monde est lié. Quand un grand banquier disparaît, Marcelo Silva, tout juste nommé à la tête d'une brigade spécialisée dans les finances, va tomber dans une histoire qui met en cause toute l'élite portugaise.

    On sent bien que Miguel Szymanski, journaliste spécialisé en économie, maîtrise son sujet. Son roman noir a tout les accents de la vérité, ce qui d'ailleurs fait froid dans le dos.
    On se prend vite au jeu et j'ai lu ce livre d'une traite. En raison de l'intrigue bien évidemment mais surtout pour le plaisir que j'ai eu à sillonner Lisbonne et pour la personnalité de l'enquêteur. J'espère bien le retrouver pour d'autres épisodes.

    Traduit par Daniel Mathias

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    Couverture du livre « Château de cartes » de Miguel Szymanski aux éditions Agullo

    Alex-Mot-à-Mots sur Château de cartes de Miguel Szymanski

    Un nouveau venu dans la maison d’édition que j’affectionne : Miguel SZYMANSKI qui, comme son nom l’indique, est portugais.
    Son personnage principal est, comme lui, un ancien journaliste. Marcelo Silva était correspondant en Allemagne mais, désabusé, se retrouve à la tête de la Brigade...
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    Un nouveau venu dans la maison d’édition que j’affectionne : Miguel SZYMANSKI qui, comme son nom l’indique, est portugais.
    Son personnage principal est, comme lui, un ancien journaliste. Marcelo Silva était correspondant en Allemagne mais, désabusé, se retrouve à la tête de la Brigade Financière du Portugal.
    Nous le suivons à travers les rues de Lisbonne dans cette première enquête qui concerne une banque reconnue, la BVG, dont le parton a mystérieusement disparu.
    Si j’ai eu un peu de mal au début du récit avec les changements de personnages (chaque chapitre correspond à une journée, et nous suivons plusieurs personnages pendant cette journée), je dois avouer que j’ai fini par aimer ces changements d’atmosphères.
    Si, comme moi, vous n’y connaissez rien en haute finance, je peux vous rassurer : vous ne serez pas perdu dans les méandres de ce polar portugais.
    J’ai découvert les jacarandas, ces arbres tropicaux aux magnifiques couleurs lilas.
    J’ai découvert la crise qui a touché le pays qui avait choisi de « s’endetter jusqu’à la moelle pour éviter la faillite des banques. »
    J’ai aimé Margarida, une vielle amie de Marcelo qui vit dans le luxe et semble détachée de tout.
    J’ai été effrayé de découvrir jusqu’à quel niveau de l’administration d’un Etat les banquiers pouvaient obtenir ce qu’ils voulaient.
    Un roman passionnant et sans doute sur les banques, leur toute-puissance, et les hommes qui sont à leur tête. Bien en-deçà de la réalité, comme le souligne l’auteur en fin d’ouvrage.
    Un polar meilleur qu’un thriller.
    L’image que je retiendrai :
    Celle des vêtements amples et baskets que Marcelo est obligé de troqué contre des costumes pour se fondre dans le paysage.

    https://alexmotamots.fr/chateau-de-cartes-miguel-szymanski/

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